Si le bonheur réside essentiellement dans la capacité à apprécier le moment présent, il n’est pas interdit de se projeter un peu. Ne serait-ce que pour rêver, ne serait-ce que pour entamer le projet, commencer à mettre des idées en ordre, des premiers pas en marche.
« Un voyage de mille lieues commence par un premier pas » a dit Tao Te King… Et bien souvent, le premier pas c’est déjà d’y avoir pensé.
Alors, prêts au voyage ?
Ma participation pour la semaine 41 :
Mon voyage a commencé il y a déjà quelques années….
A vrai dire, je commençais déjà à me forger les aptitudes nécessaires dès mon plus jeune âge, lorsque j’écoutais pousser les petits pois avec mon grand-père.
La vie en société (en particulier à l’école) m’a éloigné de ça, petit à petit. J’ai appris les autres, j’ai appris qu’il y avait des convenances, des règles, j’ai même appris que je pouvais me voir dans le regard d’autrui…
Alors je m’y suis mirée.
Après tout c’est difficile de ne s’être toujours vu que dans le regard de sa mère, c’est habituel, il n’y a pas de défi.
Mes actions ont volontairement changé de façon à devenir plus sociales… Je restais seule la plupart du temps mais j’avais aussi l’irrésistible envie de faire pour les autres, d’exister pour les autres, de plaire aux autres… Jusqu’à m’oublier et me tromper. Jusqu’à me perdre.
Il y a quelques années, après une expérience assez traumatisante (un an de peur et de journées passées sans pouvoir sortir de chez moi…), je me suis décidée à faire le long chemin pour me connaître. Celui-là j’en suis arrivée au bout.
Commence maintenant le chemin qui me permettra de vivre heureuse. C’est celui-là que j’essaye de tracer en ce moment, c’est celui-là qui me mènera à dans 5 ans…
(Mon texte est un rêve d’idéal, je dois arriver à parcourir le chemin pour y arriver, c’est pourquoi le texte qui suit est au conditionnel)
Dans 5 ans je ne serais plus une citadine. J’aurais pu économiser suffisamment sur mes payes de professeur pour avoir acheté une maison, ou un terrain à la campagne, au sud. Je me serais rapprochée d’un lieu qui bouge écologiquement parlant ou je me serais trouvée une communauté qui me convienne.
Dans 5 ans je pourrais habiter à temps plein dans ce nouvel endroit, idéalement j’aurais fini les travaux, mais il est probable que ça ne soit finalement pas le cas. Ce n’est pas grave, je peux camper… Mon lieu de vie aurait subi de nombreuses améliorations pour devenir le plus autonome possible : récupération d’eau de pluie, toilettes sèches, autonomie énergétique…
Dans 5 ans je serais en dispo, ou carrément démissionnaire de l’éducation nationale, ou bien dans le pire des cas en mi-temps annualisé…. J’aurais choisi cette dernière option pour continuer à travailler la moitié de l’année à Paris et avoir l’autre moitié pour m’occuper de ce lieu de vie, mon lieu, pour ma vie !
Bien sûr j’aurais mon demi-salaire, et la débrouille serait mon nouveau crédo.
Dans 5 ans je me préparerais à travailler pour vivre et non plus vivre pour travailler comme je le fais aujourd’hui. Devoir produire pour manger, devoir troquer, devoir faire avec…
Je me serais libérée de l’emprise des choses et du matériel, j’aurais envoyé paître toutes ces idées qui disent que plus tu as et plus tu es… Eh bien non, moi j’aurais moins et je pourrais enfin Être !
Dans 5 ans je serais plus sereine et je pourrais davantage apporter à mes concitoyens frères humains. Je serais dans l’empathie, dans l’écoute et dans la compassion. Les conflits seraient des étapes du passé, les incompréhensions ne seraient pas forcément de mauvaises choses, le jugement aura quant à lui complètement disparu…
Dans 5 ans je pense que j’aurais trouvé pour de vrai la manière dont je voudrais vivre.
Et si dans 5 ans je me rendais compte que je me suis trompé, alors il y aura forcément un autre chemin à bâtir pour un autre rêve.
Mon coup de cœur de la semaine 40 :
« Les vrais moments de détente »
Votre favori de la semaine 39 :
« Mon automne à moi »
Je vous laisser rêver de votre futur et vous donne rendez-vous la semaine prochaine !
Je te souhaite vraiment d’avoir atteint ton rêve dans 5 ans ! Ou tout du moins d’en être sur la bonne voie.
Tu le mérites vraiment et si c’est ton objectif, accroche toi !
Ben je vais vraiment essayer… Économiser sera le plus difficile
J’espère vraiment que ce texte, dans 5 ans, sera écrit au présent !
ou du moins au futur proche !
Très beau texte et bonne vision de l’avenir. Bon week-end. Bisous.
au fait, je t’invite à venir ici ^^ : http://mynameisor.blogspot.fr/2015/10/tag-du-bonheur.html
J’y suisssssss. Ok, je m’y penche pour la semaine prochaine alors :)
Merci beaucoup
un texte plein d’espoir
oui
Je te souhaite sincèrement de parcourir ce chemin <3
J’aimerais aussi !
[…] C’était ma participation aux #53billetsen2015 pour Agoaye. […]
on fait le bilan dans cinq ans alors!!!
Voilà ! A tout à l’heure :)
J’aime tout particulièrement la conclusion. Les projets oui, mais la possibilité de les faire dévier de leur route à tout moment. C’est beau tous ces projets, si ce n’est pas pour dans cinq ans, ce sera dans dix !
Voilà (mais dix c’est loin :))
Et voilà c est le tout premier article que je lis de ton blog et tu m as déjà séduite.
Tu décris la vie que j essaye de vivre depuis deux ans.
Mes objectifs rejoignent complètement les tiens.
Ton billet me donne envie d écrire moi aussi.
Je sais que j arrive tard mais j aimerai beaucoup participer à ce billet si tu es d accord
Mwow, c’est mignon, mais vas-y, participe sans soucis, ou même rejoins-nous pour les prochains thèmes (il n’en reste plus, mais il en reste un peu quand même). Tu y trouveras peut-être ton inspiration : https://www.facebook.com/groups/53billetsen2015/
(ou et puis si tu écris sur ce thème là, n’hésite pas à venir me mettre le lien ici pour que j’aille le lire)
Je te souhaite d’être plus sereine dans 5 ans , et de réussir à réaliser ton projet …. celui là ou un autre ….
Et puis , merci pour le « coup de cœur » … la nouvelle mise en page a dû aider ;)
Tu crois ? Je me serais juste laissé envouter par la nouvelle police ? :)
[…] répondre pour la quarante et unième fois aux 53 billets en 2015 chez Agoaye , faites comme moi, vivez en toute […]
[…] les autres futurs, c’est chez Agoaye […]