« On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va » écrivait Jacques Prévert…
Pareil pour tout, la santé, l’amour, le bien-être…
Reconnaitre les moments où nous sommes réellement bien, heureux, sereins, vont pouvoir nous ouvrir un peu les yeux sur la vie et le chemin de la pleine conscience, et c’est important de savoir détecter ces moments, juste s’en rendre compte.
Ma participation pour la semaine 45 :
Mon top 5 est facile à constituer pour moi qui suis maintenant plus à l’aise avec la méditation de la pleine conscience, mais aussi parce que (et je vous l’avais expliqué lorsque j’ai commencé cette discipline) j’ai toujours été relativement contemplative.
J’aime prendre le temps de regarder, être spectatrice… de ma vie, de mes émotions, des autres gens, de ce qui se passe, des réactions… Je pense que c’est réellement nécessaire pour arriver à se rendre compte des choses de manière générale.
Je prends généralement le temps de comprendre avant d’agir ou avant de me faire des idées ou de créer des jugements.
1- Être bien reposée.
Généralement, ce point sous-entend d’avoir fait une bonne nuit de sommeil juste avant, mais pas que.
Je peux aussi être bien reposée après une séance de méditation, ou un massage particulièrement efficace.
Le but du jeu, c’est d’avoir « réinitialisé » mon corps et mon esprit. Ils sont tout neufs et prêts à partir à l’assaut d’autres aventures, d’autres péripéties de la vie (ou juste de supporter la prochaine journée de boulot).
Je souffre régulièrement du manque de sommeil, et ces matins où on se dit qu’on ne peut physiquement pas se lever font partie des moments où je suis le plus mal… Alors l’inverse est également très vrai !
2- Se sentir aimée.
J’ai de la peine à me l’avouer, car c’est un signe de grande faiblesse psychologique et je travaille pourtant beaucoup dessus (ça s’est atténuée tout de même), mais il est encore très important pour moi de me sentir aimée, approuvée ou même désirée.
Je le dis peu, et mon comportement ne le laisse pas tant voir que ça non plus, il y a des personnes qui me connaissent bien et qui seraient très étonnés si vous leur confiiez, car je lutte intérieurement pour ne pas être dans la demande.
Mais ces moments où on me dit que mon travail est super, quand on m’avoue avoir eu besoin de moi et que j’étais là, quand vous me montrez que vous aimez mon blog, quand il me dit que je suis belle (Patricia Kaas, sors de ce corps), quand tout simplement je reçois des marques d’affection, eh bien je suis super gênée sur le moment, mais où je me sens particulièrement lorsque j’y repense ensuite.
3- Avoir le temps.
Rien de pire pour moi que d’être soumise à la dictature des horaires. Je m’y fais quand je le dois (au travail notamment) mais je ressens une incroyable plénitude lorsque j’ai la possibilité de ne pas y faire attention.
C’est ainsi que pendant mon festival hippie j’ai absolument tenu à vivre sans horaires, j’ai passé 18 jours sans avoir la moindre notion de l’heure, je vivais avec le soleil…
Durant mes vacances à la maison, c’est sensiblement la même chose, je me laisse porter par mes envies, par mes besoins, mais j’essaye le plus possible de me détacher de ces quatre maudits chiffres. Je ne pourrais pas vivre auprès d’un clocher !
J’aime avoir le temps, j’aime pouvoir faire les choses à mon rythme, quand je veux et pour le temps que je veux. C’est un détail qui contribue à me faire sentir vraiment bien, comme une sorte de liberté.
4- Faire un jeûne.
J’aime beaucoup manger, ce n’est pas la question. Mais le principe du jeûne me plait beaucoup et en particulier à cause de la sensation qu’il me procure.
J’ai un rapport particulier à la nourriture et il est fréquent que je me dise parfois que trop c’est trop, ou bien que je me sente malade à cause de la nourriture. Dans ces cas-là j’arrête purement et simplement de manger.
Le premier palier est particulier, car on a faim. Oui la sensation de faim est la première à se manifester, il faut savoir passer le cap (ou bien l’entretenir, selon le principe du jeûne, parfois j’en reste à ce stade en prenant quelques soupes ou bouillons).
Le second palier est celui où je me sens vraiment bien. Plus de faim, une vraie légèreté… Certes les forces peuvent commencer à manquer après quelques jours, mais en restant raisonnable j’arrive petit à petit à m’imposer un jeûne très agréable et compatible avec une vie active.
5- Être bienveillante.
C’est un peu con-con, c’est vrai. Mais c’est aussi quelque chose de très nouveau pour moi.
Vous vous rendez-compte que ce n’est qu’aujourd’hui, à l’aube de mes 36 ans, que je me rends compte que j’éprouve nettement plus de plaisir à être bienveillante qu’à être taquine ou obtuse ? (et je viens d’apprendre qu’on dit « obtuse » et pas « obtue »… Merci Larousse)
Ben ouais, c’est très simple finalement et plutôt logique mais ça ne coule pas de source de prime abord (enfin pas pour moi du coup). Je me sens bien mieux quand j’ai eu l’impression d’avoir fait le bien autour de moi (écouté quelqu’un quand il en avait besoin, essayé de régler les conflits ou même relativisé pour ne pas m’énerver auprès de l’un de mes élèves…), mais je perçois également un bien-être plus général et tout à fait personnel quand la bienveillance fait partie de ma manière de penser.
Je débute à peine sur cette voie mais j’essaye d’éviter les jugements, de relativiser la colère et de réfléchir plus sereinement au lieu de me fier à l’impulsivité qui, habituellement me caractérise.
C’est mieux !
Mes coups de cœur de la semaine 44 :
« Une histoire à faire peur »
Votre favori de la semaine 43 :
« Si les journées duraient une semaine »
Je vous souhaite tout plein de moments où vous êtes bien. :)
A la semaine prochaine !!
ton coup de cœur de la semaine est aussi le mien : un texte épatant
Effectivement :))
Elle déchire en ce moment Céline
Deux semaines consécutives en effet !!
C’est vous qui déchirez ! Merci pour vos mots qui me touchent ! Merci pour ta sélection Agoaye !
Mais je t’en prie, c’est mérité
c’est vrai qu’avec l’âge on comprend des choses et on peut arriver à se changer
oui.
Je crois qu’on a tous besoin de se sentir aimé pour être bien. Mais je ne pense pas que ce soit un signe de faiblesse tant que cela n’est pas notre unique moteur pour avancer.
En tout cas, encore un billet et des réflexions très pertinentes !
Et moi je pense que la véritable sérénité se trouve à l’intérieur de soi et pas dans l’image que les yeux des autres nous renvoie !
J’aime beaucoup ton Numéro 3 : on court trop souvent après le temps et ton numéro 4 n’est pas mal non plus, j’avoue que de temps en temps je saute le déjeuner mais de là à faire un jeûn complet, je sais pas si je pourrais :)
Bises
Oui, il est très important ce numéro 3 :))
je les aime presque toutes bien ces petites choses qui te font du bien. J’exclus le jeûne, du fait de mon rapport également conflictuel avec la nourriture.
par contre, il n’y a rien de moins « con-con » que la bienveillance, bien au contraire, c’est sans doute ce qu’il y a de plus compliqué : à mettre en oeuvre, bien sur. Mais le plus difficile c’est de croire en ce concept, d’avoir assez de recul pour souhaiter en faire son quotidien.
cet article correspond tellement à l’image que j’ai de toi, c’est un réel plaisir …!
Ta dernière phrase me touche vraiment.
Pour de vrai !!!
L’ordre de tes choix est bien personnel, je ne les aurais peut-être pas placés comme toi, mais je suis attentive et sensible à ce que tu écris. Merci de ce sujet, c’est très intéressant.
Je vais vite courir chez les autres… je ris, parce que j’aime vivre ainsi.
A vrai dire (et contrairement aux autres fois), je n’ai pas réellement réfléchi quant à l’ordre, du coup c’est très intéressant ce que tu me dis et ça me pousse à y porter attention :)
Et je vois mon égocentrisme latent :)
[…] les autres top 5, c’est chez Agoaye […]
J’aime aussi vivre sans contrainte horaire… Ca ne m’empêche pas de regarder le cadrant, mais je ne me sens pas oppressée par les aiguilles du temps ^^
Eh bien du coup je ne regarde même plus, j’aime être en roue libre :)