Jusqu’ici, la liste des thèmes a été très « sérieuse » comparée à ce thème qui sort d’on ne sait où…
On prend des Bisounours et on leur fait faire la guerre du mieux qu’on peut. J’ai hâte de lire vos participations sur cette idée un peu plus déjantée que les autres.
Ma participation pour la semaine 46 :
Tout a commencé le jour où Groschéri partit ramasser des fruits dans les bois. L’envie lui est venu soudainement et il ne pensait pas mal faire. Le souci c’est que ce jour là, il avait un rendez-vous avec Grosdodo.
Ce dernier avait fait exprès de brancher son réveil à l’aube (14h) pour ne pas oublier d’honorer le rendez-vous qu’il avait promis à son ami. Il était donc tout naturel qu’après une nuit de seulement 27 heures, il se trouva fort déçu et énervé lorsqu’il se pointa devant la porte de son ami, sur le nuage du fond, et que personne ne lui répondit !
Sur le chemin du retour, il croisa Grosfarceur qui lui appris la nouvelle : Groschéri était parti il y a un petit moment dans l’intention d’aller cueillir des fraises des bois.
Passant par là, Grosgâteau surprit la conversation des deux bisounours et en fut lui aussi très contrarié. La semaine dernière, il avait proposé de partager son magnifique fraisier à Groschéri qui avait refusé prétextant qu’il était allergique à ces fruits. Son sang ne fait alors qu’un tour et il se décide à aller parler à Grosdodo…
-C’est incroyable de quelle façon Groschéri se moque ostensiblement de nous, il ne pense qu’à lui et il n’y en a que pour lui, cela doit immédiatement cesser.
-Tu as raison, nous allons l’attendre sur son nuage et lorsqu’il reviendra de sa cueillette nous auront quelques explications.
Grosdodo et Groschéri s’installèrent alors pour attendre.
Trois heures plus tard, tandis que Grosdodo dormait et que Grosgâteau avait pris six kilos, Groschéri rentra enfin chez lui avec les bras chargés de salsepareille. Il se rappela alors tout à coup la promesse oubliée et se confondit en excuses auprès de Grosdodo.
Il s’expliqua auprès de Grosgâteau comme quoi non il n’était pas parti cueillir des fraises, mais des myrtilles (non parce qu’il est allergiques aux fraises), il pense que Grosfarceur a voulu faire une blague (ça se tient). Quand son copain lui fait remarquer que ce ne sont pas des myrtilles qu’il a ramassées mais de la salsepareille, il s’est alors lancé dans une explication fascinante.
-Je le sais bien mais je n’ai pas trouvé de myrtilles, alors comme je ne voulais pas rentrer bredouille et que ce soir j’ai un dîner avec Groscalin (j’ai la ferme intention d’essayer de conclure), je voulais quand même trouver quelque chose pour l’impressionner alors je me suis plus encore enfoncé dans les bois… Et là, je suis tombée nez à nez avec un gros chat orange qui m’a dit de cueillir ça, que c’était vachement bon et que je pouvais me servir. Voilà !
Les deux amis furent rassurés et lui firent un gros câlin, puis ils lui souhaitèrent une bonne soirée et rentrèrent chez eux.
L’assaut fut donné à l’aube dans le jardin des Bisous. Groschéri avait la gueule de bois comme pas possible (c’est sympa la salsepareille mais ça défonce grave, ou alors il l’avait mal préparée) et il avait de la peine à se défaire de l’étreinte de Groscalin sans le réveiller. Il regrettait presque de l’avoir laissé dormir après la soirée, c’était très sympa mais il n’aimait pas trop se réveiller à côté de ses amants.
A 11h23, tous les nuages des Bisounours avaient été piégées : devant chaque porte un paquet cadeau jaune à gros nœud rouge y avait été déposé.
A 11h30 précises, le son abominable d’une trompette mal accordée retentit dans tout le village, les Bisounours sortirent, virent le cadeau, pensèrent à une surprise de Grosveinard et l’ouvrirent.
Les déflagrations retentirent à chaque porte, et les Bisounours furent aveuglés, choqués, mais eurent surtout plein de noir dans les poils, c’était dégueulasse !
C’était le moment de l’assaut pour la vague de petits personnages bleus qui attendaient, planqués sous des champignons en nuages. Et vas-y que je te tire les oreilles et que je te griffe le dessin du ventre, à trois contre un en moyenne le combat est acharné, les Bisounours ont été pris par surprise, ils n’ont aucune chance de s’en sortir !
La trompette retentit encore et les bonshommes bleus se regroupent tous derrière un des leurs flanqué d’une barbe et d’un bonnet rouge, c’est lui qui prend la parole pour s’adresser aux Bisounours :
-Bandes d’affreux gros singes puants…. Nous reviendrons et schtroumpferons vos réserves, détruirons vos nuages et violerons vos femmes, nous…
-Euh, désolé grand schtroumpf mais il n’y a aucune femme ici, alors nous ne pourrons pas les schtroumpfer.
-Oui, c’est vrai, tant pis. Enfin bref c’est la guerre ! Nous reviendrons et nous vous schtroumpferons tous jusqu’au dernier !!!
Et ils partirent. Les Bisounours abasourdis se réunirent dans la salle des Cœurs afin de réfléchir à une tactique de défense. Ça ne prit pas longtemps en réalité, et quelques coup de fils plus tard la solution était infaillible.
Le lendemain matin dans le jardin des cœurs, les Bisounours étaient prêts… Derrière eux, une ligne entière de Popples attendaient le signal pour se mettre en boule et foncer dans les schtroumpfs tels des boules de bowling. Planqué encore plus haut dans le ciel, l’Odysseus attendait en braquant ses rayons lasers sur le champ de bataille.
lorsque les schtroumpfs arrivèrent, les Bisounours n’eurent qu’à balancer leur rayon d’amour qui leur sort du ventre créant ainsi un formidable arc en ciel de bonté, et les schtroumpfs furent aussitôt calmés et devinrent tous naïfs et adorables.
Tous ? Non ! L’un d’eux avait réussi à se planquer derrière une assemblée d’étoiles qui était placée dans les tribunes pour mater le spectacle. On l’appela dorénavant le schtroumpf Grognon.
Voici l’histoire de la guerre des Bisounours mes petits chatons.
Mes coups de cœur de la semaine 45 :
« Le top 5 de ce qui me fait me sentir vraiment bien »
Votre favori de la semaine 44 :
« Une histoire à faire peur »
Une bonne semaine à vous, et je compte sur vous pour ne pas faire la guerre, et ce même si vous êtes des Bisounours…
mais depuis quand les bisounours mangent de la salsepareille ??? :)
Ben justement, la guerre a débuté ainsi ! Ahahahah
J’allais dire la même chose que Fedora ;-)
Alors toi aussi tu m’aimes
Voilà , voilà …. et elle dit qu’elle n’a rien fumé … En tout cas je suis épatée par ton imagination , et oui , le schtroumph est vindicatif et belliqueux ,et le popples un vrai ami , j’avais oublié !
Non mais faut pas chercher, j’avais l’inspiration hier soir :))
Sympa d’avoir rajouté les schtroummpfs :) j’adore. Bon dimanche.
L’idée m’est venue de…. ben non je sais pas en fait !
quelle histoire
Je ne sais d’où elle vient :)
J’ai bien fait de venir ici, j’ai lu mon bol de douceur, merci Agoaye
de douceur ? :) Moi j’aurais dit de délire !
[…] C’était ma double participation aux lundis à deux d’Alice et Zaza et aux #53billetsen2015 pour Agoaye. […]
[…] C’était ma double participation aux lundis à deux d’Alice et Zaza et aux #53billetsen2015 pour Agoaye. […]
[…] Pour en arriver à ce résultat, ils ont déjà fait la guerre à tous les concurrents. D’ailleurs, à ce sujet, si aucun de leur concurrent ne vous vient à l’esprit, c’est bien la preuve de l’efficacité guerrière des bisounours. Non seulement ils gagnent leurs guerres, mais ils exterminent leurs rivaux au point de les faire disparaitre purement et simplement. Comme s’ils n’avaient jamais existé !Je reste persuadé qu’ils sont prêt à tout pour rester sous le feu des projecteurs. Ils ciblent d’ailleurs en priorité nos enfants… Eux qui sont si influençable… Afin de les contrer, j’ai fait le choix d’en abriter un à la maison, il est important de connaître son ennemi pour mieux le combattre !Méfiez-vous de ces petits être mielleux, méfiez-vous de leur côté obscur… Ils feront tout pour pervertir vos enfants et récupérer toute leur l’affection !!!Pour d’autres histoires de guerre, c’est chez Agoaye […]
Je me suis « régalé » :-)
héhé, merci :)
[…] C’était ma double participation aux lundis à deux d’Alice et Zaza et aux #53billetsen2015 pour Agoaye. […]