Quand le rêve rencontre la réalité. Ou quand la réalité nous semble trop ennuyeuse qu’on ressent le besoin de rêver.
C’est ce que le thème de cette semaine vous propose de raconter : une rencontre improbable entre fantasme et surprise, faisant se côtoyer l’ordinaire et le spectaculaire.
Alors faites tourner vos pensées positives, vos rêves et vos désirs, et essayez d’imaginer si cet acteur ou cette actrice sonnait chez vous…
Ma participation pour la semaine 38 :
Pour tout vous avouer, je ne vais pas avoir besoin de beaucoup d’imagination cette semaine.
J’essaye de me donner les moyens de vivre mes rêves, et ils incluent parfois des rencontres avec les gens que j’aime, qu’ils soient connus ou inconnus.
Oui, je suis déjà partie en vacances avec cet écrivain pour lequel j’ai eu un inébranlable coup de foudre lors de son premier passage télé.
Oui, j’ai déjà été sonner à la porte de cet humoriste trop sexy pour le déranger en plein durant son petit déjeuner.
Oui, je me suis déjà offert une journée entière d’anniversaire avec les membres de ce groupe que je kiffe trop et qui ont même chanté backstage pour moi et moi seule.
Oui, j’ai fait des blagues taquines à ce magicien avant même de savoir qui il était.
Oui, je donne et prends régulièrement des nouvelles de ce chanteur que je n’ai même encore jamais vu sur scène (la hooonte)
Oui, j’ai passé de belles soirées avec cet acteur dont je me rappelle la voix à chaque fois que je mate Bambi.
(Et dans toutes ces affirmations, vous pourrez retrouver tous mes invités Sexys et Dans le Vent… A vous de les remettre à la bonne place)
Du coup, des moments où la réalité semble trop belle pour être vraie, des instants où tu te dis que tu es probablement en train de rêver tellement c’est pas possible ce qui t’arrive, de telles aventures incroyables, bah j’ai eu la chance d’en avoir déjà vécues, alors je sais ce que ça fait !
Je ne vais pas imaginer donc, je vais te raconter…
C’est une journée ordinaire. Une journée qui n’est destinée à rien en particulier.
La vaisselle n’est pas faite, le lit non plus, tu as décidé de larver un tantinet parce qu’aujourd’hui tu peux et qu’en plus il pleut.
Il est à peine 11h lorsque la sonnette retentit. Forcément, tu essayes de faire des suppositions quant à l’auteur de cette violation de tranquillité. A tous les coups c’est le livreur de colis, et à tout les coups ce n’est même pas pour un colis sympa…
Tu prends une minute pour peser le pour et le contre : lui ouvrir or not ? That is the question… Et puis, blasée d’avance de devoir te déplacer au bureau de poste le lendemain, tu décides d’y aller.
Une vague vérification dans l’œilleton avant d’ouvrir est le geste machinal qui précède le déblocage du verrou. Mais là, il faut un dixième de seconde supplémentaire au cerveau pour réagir que le mec dans le couloir de l’immeuble n’est pas le postier, mais que tu le connais quand même…
C’est pas le voisin non plus, mais tu le connais pourtant…
C’est pas un pote, ni un collègue, ni un membre de ta famille, mais tu le connais bordel !
Mais d’où le connais-tu ce gars ?????
Et lorsqu’une seconde après tu trouves la réponse à ce brusque mystère, toute ta vie bascule d’un seul coup !
« C’est Marc-André Grondin ! Oh putain la vache de bordel de merde, c’est Marc-André Grondin ! »
[parenthèse informative, pour ceux et celles qui ne connaîtraient pas encore cet acteur extraordinaire qu’est Marc-André Grondin, je vous invite à cliquer ici]
L’image de l’homme un peu déformé dans le vieil œilleton est à présent gravée pour toujours dans ta mémoire. Jamais tu ne l’oublieras, c’est comme ça… S’il se mouchait à ce moment-là, eh bien tu auras toujours la vision d’un Marc-André Grondin déformé qui se mouche dans ton couloir, c’est ainsi !
A partir du moment où tu as identifié le personnage, ton corps s’est mis à se réveiller tout seul. Jusqu’à présent tout allait bien, et puis d’un coup ton rythme cardiaque s’est emballé (voire même après un court arrêt dû à l’apnée de la stupéfaction), tes mains sont devenues soit glacées soit très moites soit les deux combinés, ton souffle se fait plus bref te donnant ainsi l’impression que l’air s’est raréfié, tu as plus chaud ou bien plus froid ou bien les deux combinés, et ton cerveau atteint une efficacité que tu n’aurais jamais pu soupçonner.
En un millième de seconde tu as soudain conscience de tout ce qui cloche sur toi et dans un rayon de 5 mètres de toi (dans l’ordre : tes cheveux, ta gueule, ton hygiène, tes tremblements, ta soudaine envie de pipi, tes vieux chaussons, tes vieilles fringues, ton vieux parquet, la vaisselle, le canap’ plein de poils de chats, le sac à main ouvert au milieu du salon, les traces sur les vitres, l’odeur, la vieille chanson de Lorie qui passe comme par hasard à ce moment là sur Deezer… Et des centaines d’autres détails aussi peu sexys les uns que les autres)
Voilà maintenant environ 3 secondes que Marc-André Grondin a sonné chez toi. Il faut se décider à ouvrir ou pas… Mais là, c’est pas comme à la poste, tu n’auras nulle part où aller pour aller récupérer on-ne-sait-même-pas quoi… Parce que maintenant que tu as pensé à tout ça, ton cerveau se décide enfin à se poser LA question la plus importante du truc : Mais qu’est ce qu’il fout là ???
Un second regard furtif dans l’œilleton (pour confirmer que tu n’as pas rêvé et que tu n’es pas en train de te faire tout un film pour finalement le livreur de colis que tu aurais mal jaugé) et tu t’aperçois que d’une c’est bien Marc-André Grondin mais que de deux il semble amorcer un demi-tour… Il s’en va ! Il s’en va ! Il pose sa main sur la rampe et il te tourne le dos…
Le risque de ne pas savoir le but de sa visite annihile toutes les pensées précédentes, et c’est donc avec des gestes maladroits et empressés que tu enlèves le loquet de sécurité, fait faire les deux tours au verrou et tire la porte vers toi, en te cachant à moitié derrière (comme les petites vieilles qui ont peur).
Comme tu as décidé de te donner un air assuré, du coup tu oublies d’être aimable, et c’est avec un visage fermé et une voix trop haut perchée que tu articules le premier mot de ta vie au célèbre Marc-André Grondin, à savoir : « Oui ?!? »
…
Quoi qu’il se passe ensuite, le scénario est toujours le même.
Tu as peur donc tu es froide. Tu es excitée comme une puce qui crawle dans du Redbull donc tu trembles. Tu veux tellement l’impressionner que tu dis n’importe quoi. Et en plus tous ces moments super foireux se gravent instinctivement dans ta mémoire pour que tu puisses te les repasser ensuite en te prenant la tête entre les mains en te disant « roh mais comment j’ai été trop ridicule à ce moment-là…. ! »
Et puis il va faire le truc ultime pour te mettre à l’aise. (Dans mon scénario il s’agit d’un formidable baiser fougueux contre le mur du salon.) Et tu as l’impression d’enfin retrouver ton souffle, de finalement reprendre tes esprits par ce soupir d’aise que tu pousses à ce moment-là.
Tu redeviens enfin adulte, responsable de tes paroles et de tes gestes. Tu peux enfin mettre autre chose dans ton regard que cet air de groupie éperdue mi biche-apeurée mi mérou-mort-d’amour. Tu peux enfin dégainer ton QI et ta grâce naturelle (même si c’est difficile en chaussons et jogging) et te dire que finalement, s’il est là c’est qu’il a choisi d’y être !
Et si il t’a choisie, alors tu n’as plus qu’à en profiter !!
Mon coup de cœur de la semaine 37 :
« Ça, je sais vraiment bien le faire »
Votre favori de la semaine 36 :
« Mes premiers souvenirs de rentrée »
Merci pour être fidèles au rendez-vous et j’espère que votre acteur débarquera !
Arf, j’avoue que je ne connais absolument pas Marc-André Grondin… mais je suis bien contente pour toi quand même ;)
Mes rêves sont formidables :)
Rho, le kiff !
Tu vis des trucs de dingue toi !
(et merci encore pour la sélection !)
Euh, le dernier est un scénario imaginaire hein, tu t’en doutes bien :))
Je ne connaissais pas Marc-André Grondin, mais je reconnais qu’il y des « trucs » sympas sur le bas de ta porte :) Veinarde ! Moi, il y a juste les poubelles qu’ils faut descendre ;)
Héhéhé, en effet, que de beau monde sur mon palier :)
quelle imagination
Fertile hein ?
[…] C’était ma participation de la semaine aux #53billetsen2015 pour Agoaye. […]
[…] What else ? -> Agoaye […]
Moi non plus je ne le connais pas Marc-André Grondin mais j’avoue que tu as eu de la chance :)
C’est vrai, ç’aurait pu être Sim !