Changement de programme.


Ma vie de touriste / vendredi, août 24th, 2018

Jour 11

Sur le matin, un rêve, un seul… Un de ceux qu’on va avoir du mal à oublier. Je l’ai raconté sur Facebook presque en détails mais pour vous résumer c’était l’histoire d’une extermination totale, par une force inconnue (terroriste ? alien ?). Je me sauvais tout en sachant que j’y passerai. Et je retrouvais mes mères, et je leur disais que je les aimais, et elles mourraient, et moi aussi (sensations comprises).

Donc, ce n’était pas le plus merveilleux réveil au monde… en plus il était 6h15 ! J’en ai profité pour copiner un peu avec Johnny (après avoir pas mal chialé, j’avoue).

Ma copine se lève, je vais me recoucher un peu pour essayer d’oublier. Je suis de nouveau opérationnelle vers 9h30 mais elle est pressée, je calme le jeu.

Pas assez manifestement, car le pliage de tente est le théâtre d’un drame que je n’imaginais pas. Je vous explique… J’ai deux tentes Quechua, et je les ai prises toutes les deux parce que je le doutais qu’elle allait me rejoindre. Le premier matin, j’ai replié « sa » tente, en lui montrant. Le second je l’ai guidée tandis qu’elle faisait. Et ce matin je l’ai laissée faire seule, je surveillais du coin de l’oeil (tout en repliant la mienne), mais je ne suis pas intervenue, je me suis même barrée prendre ma douche lorsque j’ai vu qu’elle avait presque fini. C’était une erreur !

Elle l’a mal pris et s’est braquée. Ça a dû la saouler et elle a fait la gueule. Bref, nous avons levé le camp dans un silence de plomb et elle n’a pas voulu sortir de la voiture pour les 2 premières boîtes (j’en avais prévu 11 aujourd’hui, j’avais bossé plus d’une heure et demi la veille pour préparer le parcours).

Du coup, même si je ne suis pas très douée en sous entendus, j’ai compris. J’ai re-reglé le GPS et j’ai mis le cap direct vers chez elle pour l’y déposer. À ce moment-là, j’aurais payé pour être seule et terminer mon truc tranquille.

À 13h30 nous étions arrivées. Il faisait gris, il pleuvait presque, j’avais pas mangé et on avait perdu 10 degrés. J’étais dégoutée ! Si dégoutée qu’après l’avoir déposée j’ai erré sans but sur un parking pendant plus d’une heure à ne savoir quoi faire…

J’ai passé deux trois coups de fil et deux opportunités se sont profilées pour la soirée : un dîner avec mon ex-amant ou une répète de rock d’un groupe que je kiffe. J’ai hésité mais la musique à remporté mes faveurs.

Je m’installe au camping, je prends une douche, je me fais une petite séance d’hypnose curative (mes rillettes de 13h45 me sont restées sur l’estomac), et je repars pour de nouvelles aventures.

Je me suis éclatée. Ces gens sont merveilleux !! Ça m’a vidé la tête et j’ai l’impression (sans doute erronée, mais bon, sur le moment ça fait plaisir) d’avoir trouvé des amis…

De retour au camping il pleut… mais c’est pas grave.

Chiffres du jour : 141km, 2 boîtes référencées, 1 livre échangé, 3,00€ dépensés (yes !).

10 réponses à « Changement de programme. »

  1. Ouille… Susceptible la copine, non ?
    Après niveau communication, je ne sais pas ce qui a été dit, mais cette façon de réagir me semble un peu exagéré.
    La musique est la meilleure des thérapies. Bien plus efficace qu’un ex amant !

  2. C’est pas facile de partir en vacances avec des amis… On peut très bien s’entendre au quotidien et pas du tout en vacances. J’ai déjà fait quelques week-ends avec ma meilleure amie, mais je sais que plus longtemps, ce serait voué à l’échec : elle est assez peureuse, suspicieuse, notamment à propos de l’hygiène dans les restos, alors que moi je suis plutôt aventureuse et confiante. Elle n’est pas comme ça au quotidien, je pense que c’est le fait de sortir de son environnement habituel qui la stresse…
    J’espère que ta journée suivante a été meilleure :)

    1. La vie sociale en général me semble tellement compliquée… J’essaye pourtant d’être coulante er de faire des concessions mais ça se termine invariablement en couille… Je me dis de plus en plus que je ne suis pas faite pour ça

      1. Pareil pour moi… J’essaie de faire des efforts et de me « sociabiliser » mais c’est rare que je ne sois pas déçue à un moment ou un autre. Je pense que c’est parce que je suis beaucoup plus sensible que la moyenne : déjà, je perçois des choses que la plupart des gens ne voit pas, et ensuite ça me heurte davantage. Donc j’ai beau prendre sur moi et laisser couler, je finis par me protéger ou mettre une distance. Les vraies relations où je peux être totalement détendue et confiante sont très très rares…

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