Chaque rupture nous fait grandir.


Ma vie de célibataire / mercredi, novembre 5th, 2014

003Les garçons, c’est tout naze. Et spécialement quand ils nous quittent. Et encore plus quand c’est nous qui les quittons (parce qu’on va pas larguer un mec bien, alors forcément…)

Mais l’avantage du concept de séparation, c’est qu’on se retrouve face à une histoire ayant comporté un début et une fin et que toutes ces histoires mises bout à bout peuvent supporter les comparaisons ou témoigner de certains changements.

Et qu’en regardant tout ça avec un peu de recul, eh bien finalement on en apprend pas mal sur soi !

Didier était mon premier amour. Je l’ai voulu et je l’ai eu !
Mais une nature complexée, un passé familial nébuleux et une fâcheuse tendance à picoler mauvais eurent raison des jours heureux de notre couple. Didier m’a mis un cutter sous la gorge. Je l’ai quitté directement.
Avec lui, j’ai appris que je ne ferai jamais de concessions sur la violence. La main qui m’aime ne sera jamais celle qui me frappe… Aussi déchirante soit la sensation de l’amour qui disparaît d’un coup, au moins je sais me protéger.

Matthieu m’a séduit alors qu’il était en couple.
Je me suis laissé embobiner par de belles paroles dans un corps en titane. La découverte des orgasmes simultanés a évidemment faussé mes jugements d’une manière magistrale. Je me suis persuadée d’y croire et je l’écoutais me raconter des mensonges avec un sourire niais.
Avec lui, j’ai appris que même si la jalousie amoureuse n’est pas un sentiment qui m’affecte, je ne pourrais toutefois jamais être « l’autre ». Je suis unique !

Johan a été ma première passion (même si les précédents ont tout de même eu droit au galop d’essai).
Les mots « magie », « extase », « beauté », « perfection » ont vite laissé la place à « ennui », « attente », « incompréhension » et « désespoir ». Mon amoureux idéal a rapidement été incapable de me faire l’amour, les tensions s’accumulaient et les essais de se transformer se sont multipliés.
Avec lui j’ai appris qu’il était inutile de changer pour plaire à l’autre (et de vouloir transformer l’autre aussi, ça marche dans les deux sens). Les prochains composeront avec mon vrai moi ou partiront.

Chéri-chéri a créé ma dernière histoire.
Même s’il y a un bail, c’est encore si frais que je ne sais pas quoi en tirer… J’en suis encore au moment où je ne partage pas les torts, où ils sont encore tous à sa charge : la lâcheté, la trahison, l’abandon.

 

Je pense donc que toutes nos histoires nous façonnent et qu’il est important d’arriver à prendre du recul sur ce que nous avons vécu afin de mieux nous connaître et cibler plus efficacement nos possibilités et nos désirs pour la prochaine relation.
Mais pour prendre du recul, tout doit être digéré, et observé avec clairvoyance. La prochaine histoire classera la précédente, et c’est aussi ce qui nous pousse à avancer.

Encore plus forts que la dernière fois.

Et vous, que vous ont appris vos anciennes relations ?

22 réponses à « Chaque rupture nous fait grandir. »

  1. Beuh je sais pas du tout j’ai pas assez de recul. Et j’ai l’impression que je me suis construite mon identité avec le Chti en fait (et vice-versa), on a développé nos points-forts et laissé de côté ceux de l’autre puisque l’on sait que l’autre est là pour compenser nos faiblesses (donc moi je fais le social et lui la logique, etc.).

  2. J’ai appris que le grand amour n’était pas unique… C’est assez cynique à bien y réfléchir parce qu’on prend conscience que nul n’est irremplaçable ! Même si chaque humain est unique, lui…

  3. Je suis entièrement d’accord avec toi ! J’ai beaucoup souffert de précédentes relations mais je n’ai aucun regret par rapport à cette souffrance. J’ai énormément appris sur moi-même, ma vision des choses, ce que je voulais et ce que je ne pourrais pas supporter… J’ai aussi entrevu ma part d’ombre et je vis bien mieux en m’étant rendue compte de toutes ces choses !

      1. ben quand tu revis le même schéma amoureux avec des personnes différentes, c’est peut-être parce que toi, tu y cherches quelque chose… en tout cas c’était mon cas et je l’ai compris… ça m’a permis de faire d’autres choix par la suite

  4. Tu as raison chaque histoire nous apprend quelque chose, nous change un peu aussi, en mieux.
    La première m’a appris qu’il ne fallait surtout jamais se changer pour plaire à l’autre. Etre soi il n’y a que ça qui compte.
    La deuxième m’a appris que la communication était une donnée essentielle pour qu’un couple marche.
    La troisième a encore un goût amer. Mais bon elle m’a appris que la violence pouvait être aussi psychologique et qu’aucune forme n’était admissible.

  5. Certaines histoires se rapprochent des tiennes.
    « La main qui m’aime ne sera jamais celle qui me frappe ». Cette phrase a raisonnée en moi puisqu’elle me rappelle ma première histoire d’amour & après un coup de boule en pleine poire, j’ai décidé que plus jamais ça ne se reproduirait.
    J’ai aussi appris que vouloir changer pour l’autre, ou changer l’autre, ne pouvait que conduire droit dans le fossé.
    Mais ce qui m’a le plus « traumatisé » finalement, c’est gérer la jalousie de l’autre. Être épiée, oppressée, bridée, pour moi, ça a été extrêmement difficile. Une forme de « harcèlement » bien que le mot est sans doute trop fort.

    Aujourd’hui je suis très franche. Quand j’ai rencontré mon homme je lui ai très clairement dit ce que je ne voulais pas, quitte à rompre la magie de l’amour quelques instants pour être un peu terre-à-terre.

  6. 1) que le coup de foudre était un non-sens 2) que l’amour peut parfois se cacher derrière de l’amitié et qu’on peut rater son heure 3) que qd qq un vous apporte plus de pb q de solutions faut partir et 4) qu’avoir un enfant vous éloigne plus souvent qu’il ne vous rapproche. bref en ccl y’a pas d’amour ideal.

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