Ok, alors comment vous dire ça sans paraître trop désespérée (oui parce que le désespoir c’est pas vendeur il paraît… Regardez les films de Rohmer, ils n’ont jamais attiré les foules !), eh bien j’entame ma seconde (et dernière) semaine de vacances et je n’ai pas bougé mon éléphantesque postérieur d’un millième de millimètre.
Et pour cause : Je suis malade !
Et moi quand je suis malade, je me transforme en mec. Tout est horrible, je déprime, je manque de mourir à chaque fois que je tousse, je me terre dans un coin et refuse l’aide de quiconque n’ayant pas de diplôme de médecine et évidemment pour simplifier tout ça : ben j’me soigne pas ! (Ouais parce que je déteste les traitements… Je ne prends même pas la pilule, je refuse de penser à avaler un truc quotidiennement, ça me gonfle plus qu’autre chose, j’ai l’impression d’être violée dans ma liberté !)
Alors ces petites réjouissances ont commencé dès le premier lundi, j’étais bien naze mais je me disais que c’était le contrecoup de la période scolaire et que je me laissais donc ces quelques jours de sommeil de 12 heures avant de me remettre au boulot, mais que nenni (et essayez un peu de dire « que nenni » avec les nez bouché, vous allez voir…)
Mon nez donc a été le premier à partir en couille…. Ouuuuhhhh, je sens la sinusite poindre, et quand la sinusite se ramène, mon meilleur ami devient l’argile. j’ai donc passé mes journées à faire des lavages de nez, au sérum physiologique, à l’argile diluée dans l’eau, j’évitais de sortir et je faisais la navette entre le lavabo et le lit, mais je n’avalais toujours rien.
Je me suis abrutie devant des films et des séries, parfois m’endormant devant, et parfois reprenant le fil alors que je m’étais endormie alors comprenais plus rien…
Jeux d’enfants
Les schtroumpfs à NY
Steak
Charlie et la chocolaterie de 1971
Frankenstein Junior
La folle histoire de l’espace
Tous les Harry Potter
Tous les Twilight
How I meet your mother (3 ou 4 saisons)
Cougar Town
Terra Nova (ouinnnn, c’est finiiiii)
…
Dimanche dernier je n’en pouvais plus de partager ma vie avec un site de streaming, alors je me suis dit que j’allais me faire une manucure (cf vignette).
Glorieuse idée : ça m’a pris 3 heures et le lendemain tout était à refaire parce que ça s’était mystérieusement altéré durant la nuit…
Et puis hier, alors que je me suis surprise à respirer en stéréo (avec les deux narines en même temps en somme), voilà que d’un seul coup d’un seul c’est ma gorge qui s’est mis à commencer sa mutinerie.
Et hop : amygdales blanches comme une ardoise Velleda et impossibilité d’avaler des aliments de plus d’ 1cm de diamètre !
Alors je suis blasée…
Il me reste 5 jours avant la reprise du boulot. Durant l’un d’eux (dimanche) je me suis engagée à faire une brocante, afin de tenter de vendre toutes les vieilles merdes plein d’objets dont je ne me sers plus.
Il me reste donc 4 jours avant de retourner devant mes monstres. Durant l’un deux (jeudi) il faut absolument que je trouve un coiffeur digne de se nom prêt à me faire une coupe présentable, une couleur + des mèches (décoloration + coloration) afin de ne pas faire honte à mon accompagnatrice à la soirée Madmed (et éventuellement, ramener un mâle at home ce serait pas du luxe – 5 mois et 13 jours bordel de merde-)
Il me reste donc 3 jours avant de jouer les instits parfaites. Durant l’un deux (demain logiquement) je vais quand même devoir nettoyer la cage de Tiltshift qui croupit dans sa fange, et puis rempoter mes graines, et puis changer mes draps, et pis me laver moi, accessoirement !
Donc, il me reste 2 jours…. 2 pour préparer mes cours, refaire mon emploi du temps, ma progression, programmer mes photocopies, mettre sur pied ce grand projet que je compte leur faire faire (un livre « dont vous êtes le héros »), créer un projet de sport pour mon intervenant (tain, j’aurai pas dû demander un intervenant en fin de compte)… 2 jours pour tout ça… C’est infaisable !
[…] les vacances, je vous avoue que je n’y ai pas trop pensé. Déjà parce que j’étais malade, et aussi parce que je me concentrais sur maudire le fait d’être malade (et c’est […]