J’ai la chance de vivre dans un pays riche, où l’accès à l’éducation est facile, et qui est dirigé par un gouvernement que le peuple a eu le choix d’élire.
J’ai eu le privilège de pouvoir aller à l’école, et même de poursuivre des études si j’avais voulu (m’enfin j’ai pas voulu, c’est mon problème). J’ai la chance d’avoir les moyens de me cultiver, dans des musées (qui sont gratuits parfois), des bibliothèques (sans droit d’entrée), des associations et même des chaînes de télé proposant des programmes instructifs (si si, ça existe… bon, pas sur TF1 ni M6, évidemment…).
Je ne suis pas éhontément plus intelligente que la plupart des autres gens, je n’ai pas eu forcément beaucoup plus de chance non plus, alors qu’est-ce qui se passe ?
Jour après jour je tombe de plus en plus haut… Jour après jour je me demande qui des gens ou de moi est devenu fou, qui est en décalage complet, qui ne comprend pas l’autre.
En tous cas, ce qui est sûr c’est que moi je ne comprends pas…
Comment peut-on croire que les enseignants vont apprendre à des enfants de 5 ans à se masturber, que des peluches-organes-génitaux vont être distribués aux écoles, qu’on va dire aux gamins « fini papa-maman, maintenant il faut avoir deux papas/deux mamans, c’est la mode » ?
Comment peut-on récupérer toutes les idées haineuses qui traînent à droite et à gauche (m’enfin surtout à droite pour le coup), singer des gestes dont on ne connaît rien, brandir une haine violente et scander des slogans railleurs sur la mise à mort d’un jeune ?
Comment peut-on assister impuissants au recul phénoménal des libertés des femmes chez l’un de nos pays voisins et entendre des discours moyenâgeux reprendre un second souffle à grands coups de « vous êtes des meurtrières » ou « c’est la culture de la mort » ?
Comment se fait-il que la chasse aux sorcières soit encore excessivement à la mode lorsqu’il s’agit de casser du pd ou du nègre, ou de l’arabe… A quel siècle vivons-nous pour entendre encore ces brûlots diffamatoires, racistes et intolérants ?
Comment est-ce qu’on peut être plus intéressé par qui suce Hollande ou quel fermier dînera avec quelle candidate de téléréalité ou quel minet (probablement PD d’ailleurs, celui-là n’est pas destiné au bûcher, pourquoi ? c’est un mystère…) massacrera le plus un vieux tube désuet de l’époque où tout allait bien ?
Comment dois-je faire pour ne pas me sentir pitoyable, déçue, désenchantée ? A quel moment la populasse idiote laissera sa place à des individus pensants et réfléchis ?
Sur ce, j’ai fait une playlist pour lutter. C’est déjà ça !
Tout à fait d’accord avec toi. Bel article !
Merci.
C’est le monde 2.0 …..
Mais nooooon, le monde 2.0 c’est celui où on a des robots qui font le ménage tous seuls… On m’aurait menti ?
Quoi t’as cru ce qu’on te racontait à l’école ;)
Ben y’a intérêt puisque l’école c’est Moi (ok là j’avoue j’ai pompé le complexe de supériorité de Louis XIV) :))
Je partage !
merci beaucoup :)
Bon déjà toi, tu ne peux pas devenir fou, folle à la limite mais pas plus. Mon truc à moi, c’est constater sans trop m’imprégner de cet état de fait particulièrement navrant…
Ben moi aussi, quotidiennement…
Et puis un jour y’a le vase, la goutte d’eau, enfin tout ça quoi !!!
Toi je te kiffe. Voilà.
:-)
Ohhhhh :)
Merciiii :))
S’il est bien quelque chose qui n’a pas de limite, c’est la bétise humaine… Je me suis donné le choix entre s’en offusquer et perdre toutes mes forces dans une bataille sans doute perdue d’avance pour changer tout ça, ou, l’accepter (enfin tenter de…) et même si je me sens en décallage avec « la masse », et ne pas suivre le mouvement collectif.
Pour me donner un semblant de bonne conscience, je me dis de toute manière il a une telle inertie qu’on a vite fait de se retrouver broyé si on tente de le faire bouger et je ne suis malheureusement pas un super héro (le slip au dessus du jean, très peu pour moi :-D).
Ah ben forcément, si tu portes un jean déjà !!!!
Les supers-héros sont en collants j’te ferai dire !
vu que je ne m’épile pas les jambes, ça rend pas terrible les collants :-D
Ma femme se pose la même question que toi.
Moi, j’ai trouvé comment faire, je m’en fout :)
Bennnn, moi aussi normalement, je suis une autruche, et puis finalement j’étouffe dans mon trou, je ressors et j’me dis que je rêve donc je gueule !
La logique implacable de notre monde est que plus tu es con, plus tu le fais savoir. Et inversement.
C’est très regrettable, il aurait fallu qu’on prenne l’habitude de faire taire le con à coups de pelle derrière la tête depuis l’australopithèque, mais non.
Du coup les gens de bien (et un minimum pas cons) se sentent anormaux, décalés et perdus, alors qu’on est pas si rares que ça quand même… :)
Ou alors on ferme trop notre gueule :/
C’est l’idée contenue dans « plus tu es con, plus tu le fais savoir. Et inversement. » ;) ;) ;)
« C’est ceux qui en parlent le plus qui le font le moins », ça marche aussi ?
Vu que j’ai tendance a en parler nettement plus qu’à en faire, je me demande si c’est pas un peu vrai, oui…. -_-‘
pareil…. En même temps je suis dans une période de gros refus de la violence !
Han, mais j’étais passée à côté!
Ben tu sais ce que j’en pense… Bravo! :-)
Merci beaucoup… Même si j’m’en doute, bah ça fait toujours du bien de voir que je suis pas toute seule à halluciner de ce qui se passe
[…] – Agoaye : De la connerie de masse. […]
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[…] dans mon pays. Je ne comprends pas qu’on puisse être si con. Je ne comprends pas la notion de punition par l’extrême. C’est la goutte […]
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[…] ouais mais moi j’ai plus envie de commencer ma journée en ayant plus foi en rien ni personne… Donc je m’abstiens […]
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[…] dire que ce n’est pas en continuant de regarder ce genre d’émissions que je vais avoir une vision positive du monde qui m’entoure, mais finalement c’est aussi ça le modèle, ce sont aussi eux que les gens influençables […]
[…] Nous voyageons… Il n’est pas du genre à rester glander pendant ses moments d’oisiveté. Comme moi il est curieux et soucieux de découvrir le monde et ses beautés, les peuples et ses coutumes. D’ailleurs il est beaucoup plus philanthrope que moi mais il m’entraîne avec lui dans son amour pour nos prochains et ça ne peut pas me faire de mal. […]