Jour 15
La nuit fut courte… Et agitée à cause de tous les morceaux de musique entendus hier et répétés en boucle dans mon cerveau alcoolisé. J’estime mon temps de sommeil à approximativement 4 heures.
Sachant toutes les boîtes qui m’attendaient encore, j’ai donc décidé de me lever dès mon premier réveil. J’ai remballé rapidement et me suis barrée direction la Haute-Garonne.
Je vous passe les détails galères pour sortir des Pyrénées… Manifestement, fin août c’est le moment où ils coupent toutes les routes pour les refaire… Je sens que je vais ramener une demi-tonne de gravillons dans mes pneus.
Beaucoup de boîtes ont croisé ma route, de très belles, bien décorées et bien fournies, j’ai fait plein d’échanges. Mais je ne fais pas que ça, à chaque boîte je range un minimum (bon, ok, je range de fond en comble… parfois je sors même la banquette !).
Tout une série de boîtes avait été installée dans d’anciennes cabines téléphoniques, mais sans aménagements, aucune étagère, rien du tout ! Les livres sont même parfois posés sur le sol. Je trouve ça vraiment dommage. Mais j’ai quand même rangé :) Voilà l’avant/après :
J’ai eu la chance de tomber sur un petit marché et ai entrepris de me faire un sandwich à la terrine de campagne. Sauf que c’était trop aillé, je n’ai pas pu le manger. Il n’a pas été perdu, je l’ai offert à un pauvre chien avec une grosse tumeur qui dormait au pied du monument aux morts d’un village paumé. J’étais contente de lui en faire profiter.
Le paysage a changé au fur et à mesure de la route, et j’ai découvert des très jolis petits endroits comme ce cours d’eau d’Encausse-les-thermes.
La température a bien évolué aussi… On a frôlé les 35 degrés, ce qui je me dérange pas trop vu que j’ai eu hyper froid dans les Pyrénées… Mais un peu d’air fait du bien, donc je mets quelques fois la ventilation et même parfois la clim. Sauf que cet après midi, j’ai voulu me faire un petit courant d’air et là, POF, plus rien. Plus de clim, plus de ventil’… plus rien. Je suis donc condamnée à rouler les vitres ouvertes pour tout mon retour à Paris :/
Je décide de m’arrêter en banlieue toulousaine peu après 18 heures, j’ai chaud, je pue, je suis crevée… Je choisis de prendre un hôtel et je m’affale paresseusement.
Je n’ai pas avancé comme je voulais, mais j’ai trouvé de nombreuses boîtes et de très beaux livres. Demain je vais devoir me lever tôt pour faire de la route ET des boîtes.
Chiffres du jour : 230km, 13 boîtes référencées, 25 livres échangés, 60,48€ dépensés (l’hôtel surtout, un peu de bouffe aussi)
J’adore les cabines ! Et le paysage :)
C’est la même cabine tu as vu ? Mais en bordel, puis rangée :)
Ouiiiii, tu gères :D
;)
Cela sent le bilan final !
Bravo pour le rangement :) (quel bordel avant !!!!)
Ça m’aurait rendu malade de laisser les bouquins comme ça…
Bonjour,
vu que visiblement tu aimes ranger, je connais une famille qui cherche quelqu’un pour ranger une cave. Ca te dit?
Ahahah… ça dépend si c’est une cave de livres ;)
Si il y a que cela je peux glisser un ou deux livres dans les vieux cartons
Alors je rangerai les 2 livres :D
Le avant/après de cette cabine téléphonique ravit la Bree Van de Kamp en moi :) Je suis du style à remettre au carré les tas de prospectus à la caisse des commerçants :)
Ouais, moi aussi :))
C’est grave tu crois ? ;)
Et tu as lu combien de livres ? :-)
Alors pas tellement en fait… Je cale sur un Pennac qui me démotive un peu. Et puis je roule beaucoup beaucoup, donc j’ai peu de temps.
Depuis le début de l’aventure environ 4 ! (+ ce foutu Chagrin d’école)