Au moins, on ne pourra pas dire que je n’ai pas résisté…
Premier ordinateur à 15 ans… Amstrad CPC 6128… Ohhhh les merveilleux jeux textuels qui, comme dirait Sheldon : « fonctionnent avec la puce graphique la plus puissante au monde… Imagination »
Déjà à cette époque là, je tentais une communication avec la machine, et échafaudais de machiavéliques plans pour créer l’illusion de questions-réponses.
Puis, le minitel… Ahhhh, le 3615FUNRADIO et ses dizaines de connectés avec lesquels on pouvait discuter les uns après les autres, les messages arrivant un par un et patientant sagement en rangs d’oignon, nous faisant oublier le temps qui passait. Il s’agissait alors de milliers de francs de facture pour Môm ces mois-là !
Lorsque internet arriva dans ma vie (non, évidemment plus sur l’Amstrad, soyez logiques), AOL était pour moi la huitième merveille du monde, et je passais des heures agenouillée à coté de la prise téléphonique, composant incessamment le numéro de connexion sur mon téléphone pour arriver à accrocher le signal et y brancher le modem le plus vite possible !
Ne me dites pas que vous ne l’avez jamais fait..
J’étais persuadée que l’interface elle-même était internet, et quand j’ai découvert qu’on pouvait en sortir, l’addiction s’est confirmée.
A moi Caramail, le chat Microsoft (en BD), et même IRC (l’endroit où mon rêve s’est enfin réalisé : j’y ai créé un bot plus vrai que nature que tous les visiteurs prenaient pour une personne réelle…)
Les sites communautaires m’ont évidemment attirés, vous vous en douterez.
Mais je n’ai jamais sauté le pas du blog.
Aujourd’hui (enfin, cette nuit… enfin, ce matin…) je me lance. Pas trop fort car je suis douillette, mais j’ai tellement de choses à vous raconter que je m’autorise à prendre quelques risques !
[…] voici mon dilemme : j’ai tant aimé OB mais je sais qu’il va me décevoir durant les prochaines semaines (ou les prochains mois si […]