Aujourd’hui, vous avez failli avoir droit à un billet particulièrement triste, un billet où je vous racontais l’inexplicable descente qui a été la mienne, sans avertissements, sans signes avant-coureurs, durant la journée de mercredi.
Logiquement, ce mercredi était un jour de congé loin d’être mélancolique… Sentant un peu de fatigue (et étant en 0 conso depuis lundi), je m’étais naturellement dit que j’allais faire mon « white day » ce jour-là (le white day étant un jour totalement libéré de toute obligation, où je m’autorise à ne faire que ce que je veux, et donc souvent : rien). Je me réjouissais à l’idée de pouvoir glander tranquillou.
Sauf que ce mercredi ne s’est pas du tout passé ainsi…
Je me suis réveillée avec la nuque tendue et un mal de tête diffus posé au dessus.
Je me suis souvenue de mon rêve, au départ agréable puis rapidement dérangeant (une vague histoire de mec embrassé qui ressemblait beaucoup trop à mon géniteur).
J’ai commencé la journée calmement et puis d’un coup j’ai calé… J’ai été incapable de bouger mon éléphantesque cul du canapé, les larmes venaient toute seule sans aucune raison et une grosse bouffée de « je ne peux plus continuer et de toutes façons à quoi ça sert ? » m’a submergée.
Voici un aperçu du billet que j’avais prévu de vous écrire :
Au moment où j’écris ces lignes, je ne sais pas encore à quelle profondeur j’ai glissé.
J’ignore également si cette descente est passagère ou si elle va s’installer dans la durée.C’est un peu comme si tout à coup on vous coupait la lumière, comme ça, sans rien dire…
Il y a des moments où ce n’est pas un problème… Il fait suffisamment jour dehors, ou bien il y a des gens pour vous éclairer, ou encore on arrive à déployer des trésors d’imagination pour bricoler une lampe à pétrole avec ce qui traîne.
Mais parfois, on sait plus quoi faire, on a perdu les bougies, on arrive plus à se servir d’allumettes, d’ailleurs a-t-on déjà eu des allumettes par ici ? Tout est noir et de toutes façons il n’y a pas de raison que ça change.Il est évident que je ne sais pas quoi faire lorsque ça arrive, je m’en rends compte quand une journée de repos (à priori quelque chose de positif) se transforme en journée d’ennui interminable. Quand les larmes coulent sans raison. Quand je réfléchis même à l’idée d’avoir envie de quelque chose et que j’ai l’impression de devoir m’y forcer.
Hier encore j’avais des projets qui m’enthousiasmaient… Aujourd’hui je les trouve vains et ridicules.
Mais comment je vais faire pour continuer ? Où vais-je pouvoir trouver la force ? Est-ce que je n’ai pas épuisé le gisement ? Pourquoi j’ai tant de mal ? Pourquoi je me pose ces questions et pas les autres ?Lasse de me retrouver au pied du mur, je m’étais promis de faire attention aux signes pour « la prochaine fois »… Même si je n’ai aucune idée de quoi faire pour l’éviter, je me dis qu’identifier ce qui déclenche ça pourrait déjà être profitable.
Et c’est à ce moment là que j’ai décidé de prendre mon cahier d’introspection cognitive (qui ne me sert plus à grand chose) pour relever les différentes choses qui auraient pu être responsables de ma glissade.
Au bas de ma liste en 21 points (oui, quand même), se trouvait quelque chose qui m’a été soufflée par une de mes amies Facebook : Hier, c’était la nouvelle lune !
Après un apéro (fuck le régime : cas de force majeure) et un film catastrophe (mon remède perso pour relativiser) et l’idée ayant fait du chemin, je me suis repenchée sur cette histoire de lune et ai trouvé quelques pistes intéressantes :
L’une des conséquences les plus répandues de la nouvelle lune, c’est qu’elle fragilise les personnes qui y sont réceptives. Si c’est votre cas, vous risquez de vous sentir nerveux, angoissé, ou même de mal dormir, sans aucune raison apparente. Inutile de vous prendre la tête pour essayer de comprendre ce qui vous arrive … c’est probablement l’effet de la nouvelle lune !
Pour le savoir, soyez juste attentif ces prochains mois : si ce mal-être se manifeste toujours à la même période, vous saurez à quoi vous en tenir ! Il s’agit alors de tout mettre en œuvre pour prévenir ces états désagréables : pour cela, soignez particulièrement votre alimentation, ménagez-vous des moments de détente et de relaxation.
Source : http://www.naturopathie82.com/archives/2015/10/26/31209732.html
Donc, c’est peut-être ça, mais j’ai tout de même besoin d’un peu plus de certitudes. C’est arrivé ce mois-ci, certes mais…
Et soudain, je repense à mon tracker d’humeurs mis en place depuis ma dépression de l’année dernière.
En effet, j’utilise depuis janvier 2017 une application sur mon téléphone me permettant très facilement d’enregistrer humeurs et évènements du jour afin de faire un suivi et repérer les cycles.
Parallèlement à un calendrier lunaire trouvé sur le net, je recoupe les informations et les résultats sont troublants !!
(Les dates en gras sont celles de la nouvelle lune)
Janvier 2017 :
Mer 25 : Bien
Jeu 26 : Mouais
Ven 27 : Mouais
Sam 28 : Bof (avec annotations « fatigue », « solitude », « malade »)
Ven 29 : Bien
La nouvelle lune a eu lieu le samedi ! Ce mois confirme parfaitement ma théorie.
Février 2017 :
Jeu 23 : Mouais
Ven 24 : Mouais
Sam 25 : Mouais
Dim 26 : Bien
Lun 27 : Mouais
Bon, cette fois raté, le jour de la nouvelle lune (dimanche) était le seul bon jour d’une semaine bof.
Mars 2017 :
Sam 25 : Bien
Dim 26 : Mouais
Lun 27 : Mouais
Mar 28 : Mouais (avec annotation « fatigue »)
Mer 29 : Bien
Le jour de la nouvelle lune clôt 3 jours bof dans une semaine bien. Ce mois confirme ma théorie.
Avril 2017 :
Dim 23 : Mouais
Lun 24 : Bien
Mar 25 : Bien
Mer 26 : Bien (avec annotation « fatigue »)
Jeu 27 : Bien
Nouvelle lune du mercredi ne semble pas influer sur mon humeur cette fois.
Mai 2017 :
Mar 23 : Bien
Mer 24 : Bien
Jeu 25 : Bien
Ven 26 : Bof (avec annotations « fatigue », « malade »)
Sam 27 : Bien
Cette fois, il semble que ce soit le lendemain de la nouvelle lune que celle-ci a fait son effet. Ce mois confirme ma théorie.
Juin 2017 :
Mer 21 : Bof
Jeu 22 : Mouais
Ven 23 : Mouais
Sam 24 : Mouais (avec annotation « fatigue »)
Dim 25 : Mouais
Là c’est une période globalement difficile, mais j’estime que ce mois confirme ma théorie.
Juillet 2017 :
Jeu 20 : Bien
Ven 21 : Bien
Sam 22 : Bien
Dim 23 : Bien (avec annotation « fatigue »)
Lun 24 : Bien
Bon là c’est les vacances… donc tout va bien :)
Août 2017 :
Ven 18 : Bien
Sam 19 : Bien
Dim 20 : Mouais
Lun 21 : Mouais (avec annotation « fatigue »)
Mar 22 : Mouais
Et le jour de la nouvelle lune marqua mon retour prématuré de mon lieu de vacances tellement j’étais mal. Ce mois confirme donc GRAVE ma théorie.
Septembre 2017 :
Dim 17 : Bien
Lun 18 : Bien
Mar 19 : Bof
Mer 20 : Bof (avec annotation « pleurs »)
Jeu 21 : Mouais
Un jour avant et le jour même. Ce mois confirme ma théorie.
Octobre 2017 :
Lun 16 : Bien
Mar 17 : Bof
Mer 18 : Mouais
Jeu 19 : Mouais (avec annotation « fatigue »)
Ven 20 : Mouais
Sam 21 : Bien
Plongeon 2 jours avant puis moyen moyen pendant. Ce mois confirme ma théorie.
Novembre 2017 :
Mer 15 : Bien
Jeu 16 : Bof
Ven 17 : Mouais
Sam 18 : Bien
Dim 19 : Mouais
Bon, ici pas de blues le jour même, mais pile poil 2 jours avant… Je le note mais hésite à y voir une confirmation.
Décembre 2017 :
Sam 16 : Bien
Dim 17 : Bien
Lun 18 : Bof (avec annotations « fatigue », « malade »)
Mar 19 : Bof
Mer 20 : Bof
Alors là c’est flagrant, descente en piqué à partir du jour de la nouvelle lune. Ce mois confirme carrément ma théorie.
En résumé, je viens de me rendre compte que le moment de la nouvelle lune est synchronisé avec des périodes difficiles au niveau de mon humeur pour au moins 8 mois sur 12 !! (je n’ai pas compté novembre, mais je pense que j’aurais pu).
Maintenant, il va s’agir de trouver des pistes pour contrecarrer les plans de l’astre !
Et pour vous, la lune a aussi son influence ?
Ho ho je crois qu à la maison c est la même chose… Hier gros coup de mou pour ma fille et moi et mon mari était agacé… Je pense que je vais me faire un suivi sur quelques mois pour vérifier.
Au début je pensais que c était parce que mon grand a 20 ans aujourd’hui, mais en y repensant je crois que c est cyclique. Donc à suivre…
Franchement, je te le conseille.
Je pense que savoir ça peut faciliter les choses pour la suite !
Coucou
Je t’avoue que je n’ai jamais cherché à faire le rapprochement mais c’est fort possible oui. C’était quand la dernière pleine lune ? Car aujourd’hui je me sens bizarre. Pas déprimée mais moins dynamique, moins positive que d’habitude.
De gros bisous
Alors, la pleine lune dernière c’était le… 1er janvier (maintenant j’ai installé une appli du coup).
Là, mercredi c’était la nouvelle lune !
Bonjour,
comme Sand Mayer je n’ai jamais cherché à faire le lien donc je n’en sais rien.
Cependant hier je n’étais pas en grande forme morale et physique donc il existe peut être réellement un lien.
Pour le reste nous avons déjà eu cette discussion donc je ne me risquerais plus à en parler.
J’avoue cependant avoir esquissé un sourire à l’évocation du cul éléphantesque. J’ai légèrement l’impression qu’il s’agit d’une exagération.
Moi je le sens éléphantesque (et mes jeans aussi…) On ne serait pas deux à mentir quand même !!
Quand bien même ce serait vrai.
Bah, ça me dérange !
De toute façon je n’ai aucune leçon à te donner. Tu sais mieux que moi comment gérer ta vie. J’espère que tout va s’arranger.
Mais je ne l’ai pas pris comme une leçon, c’est juste que certains ou certaines pensent que c’est un souci d’identification à des stéréotypes dictées par la société et donc rassurent les gens qui se trouvent trop gros en leur disant : mais non, moi je te trouve bien, mais non, plus mince sur toi ce serait moche, mais non moi je t’aime comme ça….
Ben oui mais ce n’est pas mon cas à moi. Je ne m’identifie à rien ni personne (et heureusement sinon j’aurais pas fini de chercher à qui…) mais je connais mon poids de forme (cf mon billet sur le sport) et le moment où les endroits de stockage (= le cul) commencent à saturer quand celui-ci est dépassé.
C’est le cas… Et ça influence non seulement ma confiance en moi (quoi que…) mais surtout mon centre de gravité, ma capacité à le mouvoir et ma représentation du schéma corporel… Sans parler de l’inconfort Ultime d’avoir des jeans habituellement nickel maintenant trop serrés !
Même si un tel lien devait exister, la question « Et si c’était le cycle menstruel ? » reste incontournable chez une femme
Eh oui mais ce serait trop facile non ? :)
Nan nan, rien à voir :/
Voilà. Tu te connais. Je te souhaite de parvenir à tes fins.
Merci
Vraiment troublant effectivement !!! De tels moments m’arrivent aussi mais au niveau d’une connexion éventuelle, aucune idée… Je me renseignerai sur la prochaine nouvelle lune, tiens. (En même temps, j’ai un côté très cyclothymique qui m’amène à enchaîner des hauts et des bas à un rythme rapide, donc je ne sais pas si ça tiltera avec mon mode de fonctionnement.)
En tout cas, ravie que tu aies pu trouver une réponse à ce niveau, ça aide toujours d’avoir quelques réponses même quand elles sont inattendues :)
Je continuerai à suivre et j’envisage même d’aller plus loin (essayer de repérer des schémas afin d’adapter la suite de ma vie)… Bref, j’suis emballée ;)
ça alors ! Je n’avais jamais rien lu sur l’influence de la nouvelle lune sur l’humeur de quelqu’un.
Mais après tout, si dans le domaine de la magie/sorcellerie on peut réaliser, lors des nuits de nouvelle lune, des rituels aussi puissants que les soirs de pleine lune, c’est que les énergies sont là. Donc, c’est tout à fait possible.
J’espère que tu trouveras comment soulager ça. Ou au moins que tu arriveras à relativiser en te disant que c’est passager. C’est ce que je me répète pendant mes syndromes prémenstruels. Période où j’ai plus l’apparence d’une loque ou d’un zombie larmoyant que d’un être humain.
Force et honneur !
Ps : tu as déjà fait une cure de fleurs de Bach ? C’est très efficace.
Eh bien en fait, maintenant que je le sais, je vais pouvoir essayer de composer avec (ou plutôt selon), au moins j’ai une une piste, c’est ça qui est bien !
Et les fleurs de Bach, ma mère est une adepte et a essayé de me convaincre. Pour le moment je ne suis pas très à l’écoute :)
Les fleurs de Bach, j’en ai fait une cure en n’y croyant pas un seul instant. J’ai été vraiment surprise du résultat.
Il en existe justement pour les états dépressifs, et en plus ta mère peut te conseiller, bah… c’est quand tu veux à partir de maintenant !
Tu es une vendeuse née, tu le sais ça ?
Bon, j’essaierai un jour alors
Donc tu es passé d’un beau cul (dixit tes anciens billets) à un gros cul
Comment ça, c’est pas le sujet
Ah tu dois te tromper, je n’ai JAMAIS pu dire que j’avais un beau cul, j’ai pas un beau cul… J’ai de belles jambes ok mais un beau cul c’est impossible, tu dois te tromper de blogueuse !
Je ne me trompe jamais de blogueuse, d’ailleurs, je ne me trompe jamais ;p
Alors c’est un fantasme