Histoire bête.


Ma vie de gaga d'animaux / lundi, novembre 28th, 2011

IMG_2003Pour sortir de ma déprime, j’avais le choix.

Dépenser en bonbons les 45 millions d’euros gagnés au loto, partir en week-end en amoureux à Prague avec Hugh, me faire refaire gratuitement les seins avec une super-technique indolore et super-sûre, passer une soirée torride avec Manuel ou redécorer mon manoir de campagne en écosse.

Finalement j’ai acheté un petit rat

(Faut dire aussi que toutes les autres propositions d’activités ne se présentaient que la nuit, par l’intermédiaire de mon pauvre subconscient torturé)

Kiara trépignait donc tant d’impatience de connaître mon nouveau compagnon que je viens vous le présenter aujourd’hui…

Alors voilà : mes lecteurs, voici Tiltshift, Tiltshift voici mes lecteurs…

Il s’agit d’un rat bleu américain (argenté concrètement) avec un marquage très vaguement coiffé (plus foncé sur la tête) entre des oreilles standard (donc plutôt petites) et des puces (oui, ça je ne sais pas le dire autrement…)

Il a un peu plus de 5 mois et je l’ai adopté dans une raterie qui l’avait sauvé d’une animalerie où on s’apprêtait à le filer aux serpents.

Alors jusqu’ici, vous me direz, tout va bien… La fille elle est gentille, c’est le monde des bisounours et à part de méchantes pupuces qui vont rapidement être exterminées, y’a rien qui cloche.

Eh bien détrompez-vous braves gens, car la vie n’est pas si facile en vrai, non non non, la vie n’est qu’une salope et le père Noël est américain, si si si…

Je suis en fait extrêmement allergique !

Du coup, forcément tout est plus compliqué ! Je change de vêtements à chaque fois que je choppe la bestiole, j’ai ma panoplie « spéciale rat ». Je nettoie sa cage tous les 3 jours de fond en comble (je fais une consommation de chanvre, j’vous raconte pas…). Je le nettoie lui tous les deux jours grâce à des petites lingettes spécialement conçues pour (et qui coûtent la peau des fesses) mais c’est en attendant qu’il soit moins flippé et de pouvoir le mettre dans l’eau pour une vraie douche avec du vrai shampooing (prévu pour, toujours). Je ne le garde pas dans ma chambre pour dormir (donc j’me trimballe la cage XXL deux fois par jour). Et il ne fréquente pas les mêmes endroits que moi au quotidien (pub, bar, rhumerie… euh non, pardon : lit, canapé, coussins.).

Et malgré toutes ces précautions, ma qualité de vie s’est effondrée depuis son arrivée, je ne respire plus qu’une fois sur trois, la Ventoline est mon amie et s’il a le malheur de m’égratigner, mes réactions cutanées sont à mi-chemin entre une piqûre de moustique et Elephant-Man sous acide…

Mais je ne peux pas vivre sans animaux, et le rat est clairement celui qui me convient le plus…

Je n’ai jamais eu trop d’affinités avec les poissons, sauf avec un combattant particulièrement câlin (paradoxe), les plus grosses bestioles sont interdites dans la maison, les reptiles ne m’attirent pas (rapport à leur régime alimentaire), et les volailles j’ai déjà donné…

Tandis que les p’tits rats, j’en ai déjà eu dans le passé et j’adore ça.

Déjà j’essaye d’apprendre à Tilshift à reconnaître son nom et à revenir à son appel (c’est pas gagné), ensuite on envisagera de se mettre debout sur les pattes arrières et plein d’autres petites réjouissances de cet acabit… J’en suis émerveillée d’avance. (Mais oui, je vous raconterai)

Mais pour tout ça, il faut pouvoir avoir un minimum de contact avec la bête, alors je vais aller dépenser plein de sous chez l’allergologue (pfff, faut penser à prendre rendez-vous par contre…) pour essayer de rendre le climat plus vivable. Et puis j’vais continuer l’apnée en attendant.

Et vous, ce serait un sacrifice que vous envisageriez de faire par passion ?
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3 réponses à « Histoire bête. »

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