On évolue dans un univers de bonheur, les gens nous offrent du bonheur, les coccinelles se posent sur le bout de notre nez, on reçoit des paillettes d’éclats de rires des enfants joyeux, on sent le parfum des fleurs et la pollution y disparait.
Ou alors on avance parmi plein d’amour. Les couples s’embrassent sous notre nez, on pense à celui ou celle qu’on embrassera le soir. On se fait draguer, on se laisse désirer. On baigne dans un univers rose fuchsia de films, de livres, de feuilletons de M6 tous axés autour de la romance, de la rencontre, du premier baiser et des papillons dans le ventre.
Le bonheur appelle le bonheur, l’amour appelle l’amour, l’argent appelle l’argent… Je pourrais continuer.
Là j’attire la pourriture. Pas métaphoriquement, la pourriture concrète, celle qui s’installe si vite que tu pourrais la voir progresser à vue d’œil si tu n’as que ça à faire.
Malade, je tente de vaincre celle déjà en moi. Celle qui tente de noyer mes bronches, ensuquer mes poumons, me faire croire que je me noie la nuit quand je dors, si je dors…
C’est pas marrant, j’aime pas ça. -1 pour mon moral.
Pas forcément d’attaque, j’assiste impuissante à celle qui empiète autour de moi, dans cet appart que je ne quitte plus. Mais combien de fois fait-on le ménage dans une vie ? Combien d’heures à repousser les attaques de tout ce qui pourrit, tout ce qui moisit, tout ce qui prolifère ?
Mon lieu de vie est propre, mais jamais assez pour mon esprit perfectionniste. -1 pour mon courage.
Condamnée au repos je tente de passer le temps, en regardant des séries, en lisant des livres… La Consolante, avec le parcours lourd de cet homme et ses retours dans le passé, la mort glauque de Nounou, le souvenir d’Anouk… Et puis la 3ème saison de Private Practice, avec cette situation gluante de Violet éviscérée vivante sur le tapis de son salon…
A croire que c’est à thème. -1 pour ma joie de vivre.
Tout est lié finalement. Saleté, maladie, déchéance et puis mort…
Va falloir que je m’extirpe de là.
Meuuuuuuhhh alors qu’est ce qui se passe ? Période de bad ?
Bon rétablissement, j’ai lu que tu étais malade :/
Ouais, c’est la maladie qui me fait ruminer, j’aime pôôô être malade
je l’avais bien aimé la consolante et j’en garde un souvenir final malgré tout heureux (mais je ne me souviens plus de l’histoire…) Comme quoi en fonction de l’humeur du moment, la perception du monde extérieur change ! Courage Agoaye, ta crève va finir par moisir, elle aussi ;-)
Franchement, j’avance dans ma lecture et je le trouve bien bien bof, de plus en plus…. J’sens qu’il ne va pas avoir de bonne critique sur Goodread lui :)
[…] j’ai pas le moral, mais ça reviendra […]
Bisous et courage
Merci :) ça va aller !