Retour en quelques épisodes sur mon aventure en rassemblement auto-géré dans les Cévennes.
Durant 15 jours, nous avons été quelques milliers à partager une aventure humaine extrêmement intéressante.
J’ai choisi de tout vous raconter (mon vécu, mon ressenti), chaque mercredi pour les 16 semaines à venir.
Jour 1
Début d’après-midi.
Le départ (l’arrivée ?) a été très difficile. Je ne sais pas si c’est à cause de la fatigue, ou de la maladie, ou encore de la peur de l’inconnu, mais il a fallu que je m’accroche.
Il y a deux ans, j’avais déjà participé à ce rassemblement, mais sur un autre terrain, et en y retrouvant quelqu’un que je connaissais. Cette année je suis seule et je ne sais pas exactement dans quelle aventure je me lance…
Évidemment je me suis perdue, évidemment j’ai posé la voiture loin du campement, c’est donc de façon évidente que j’ai continué à galérer pour installer mon campement.
Il fait très chaud et je suis seule. Chaque personne présente s’affaire à sa propre installation, ou aux premiers travaux à effectuer sur le terrain.
Nous sommes arrivés sur un terrain presque vierge. Quelques bâtiments utilisables par les organisateurs, quelques points d’eau à aménager, une rivière qui passe en contrebas mais c’est tout ! Nous devrons tout construire.
Pour le moment je me concentre sur ma tente et mon organisation. J’ai très envie d’aller repérer les lieux mais je suis fourbue. En attendant que le soleil se couche j’envoie un texto d’adieu au monde : logiquement j’ai prévu de déconnecter le plus possible. J’éteins mon portable.
Plus tard dans la soirée.
Le soleil s’est couché et mon campement est terminé, tout est là, je suis bien installée, j’ai même la possibilité de me contorsionner entre un paréo tendu et un vieil arbre pour prendre une douche avec mon équipement solaire : le grand luxe !
La citadine au masque complètement fermé est encore présente en moi. Je ne dis bonjour à personne, rien n’est spontané, je regarde mes pieds, je suis très fatiguée.
J’ai même ressenti cette habituelle colère intérieure lorsqu’au retour d’un trajet vers ma voiture je me suis rendue compte qu’une famille s’était installée à moins de 2 mètres de ma tente. « Comme s’il n’y avait pas assez de place partout » me suis-je dit.
Mais je relativise, je me force. Ce n’est rien. Et si ça me dérange vraiment tant que ça, s’ils me réveillent par exemple eh bien je leur en parlerai, mais je ne projette rien, je ne perds pas de temps à ruminer ou à penser au pire… Pas ici !
Dans la nuit.
C’est mitigé. Je me sens mal, nauséeuse.
Je pense que c’est à cause de la fatigue, ou alors c’est parce que ce n’est pas comme je l’avais imaginé.
Je me sens seule !
Je me sens donc passablement angoissée. Abandonnée.
Ça va passer…
Et si ça ne passe pas je partirai.
Pourtant je suis propre, j’ai réussi à prendre une douche, je l’ai vraiment vécu comme une petite victoire, c’était bien.
Mais je suis fatiguée, je dois essayer de dormir.
Ça va aller…
À suivre mercredi prochain.
Vite mercredi prochain….
C’est vrai que je me suis demandé. D’une semaine sur l’autre je trouve ça un peu long, mais tous les jours ça aurait fait un sacré bloc !
Mais en même temps ça met le suspense…. j’aime beaucoup te lire en tout cas …. quand j’ai des journées de fou ça fait plaisir de faire des pauses et de rire un peu ! tu devrait écrire un livre vraiment ;) bonne fin de journée bisous et une caresse à Blogo <3
Mwoooooow, je te remercie beaucoup !
je t’en prie c’est sincère ;)
;)
Ben dis donc…. camping sauvage, s’il n’y avait les voisins….il faut une grande organisation dans ce genre d’aventure. Bravo en tout cas, tu as tenu le coup jusqu’au bout apparemment !
belle journée ensoleillée, à profiter, avant la rentrée
Mireille de Mireo-Créations
En réalité, le camping n’était pas sauvage. Les organisateurs utilisaient un terrain prêté (ou loué, je ne sais pas) mais sur lequel il n’y avait rien. Les parkings quant à eux étaient des champs loués.
Une vraie plaie que de perdre son « masque » de citadin… curieux de lire la suite, surtout que l’on sait que ça va avoir un happy ending ;-)
Une plaie de travailler pour la perdre ou une plaie de se rendre compte qu’on ne l’a plus ? :)
Je ne connais rien de ce genre d’initiative… et donc impatiente de lire la suite :)
Tu verras, tu ne seras pas déçue :))
En attendant la suite donc ;) Hâte de te lire, ça m’intéresse même si j’avoue ne pas être prête pour ce genre d’aventures.
Attends, attends… Tu verras :)
la nuit peut arranger les choses
Les choses vont s’arranger : Tu verras mercredi prochain !
Tu sais maintenir le suspens… à suivre donc ;-)
Je me suis dit que jour après jour c’était une bonne façon de suivre mon évolution (il y aura des jours plus passionnants que celui-ci :))
Je n’ai jamais vécu ce genre d’expérience, et c’est très intéressant à lire! Vivement la semaine prochaine pour lire la suite!
Amy,
http://www.foodetcaetera.com
Comme je comprends ce sentiment, moi qui me suis souvent lancée dans des aventures en solitaire ;) Persévérance… :D
Voui, patience aussi !
houuu je sens que cette chronique du mercredi va me plaire !
Je pense qu’elle risque en effet (bon, là le premier ce n’est encore pas bien passionnant, mais tu verras !)
J’ai hâte de lire la suite, là je suis sur ma faim ;)
Voui, je comprends… En tous cas je prends de l’avance dans mon écriture et je me fais plaisir !
Bon , je vais donc apprendre la patience …. de mercredi en mercredi … heureusement il reste les LDD , les Premières impressions , les billets du challenge 53 …. et bientôt un sexy et dans le vent ?
Tu sais que j’ai de plus en plus de mal avec les LLDDD, ils sont super longs à préparer, je me demande s’ils vont survivre à 2016… :/
Et il y a un SDV en préparation, mais j’attends encore quelques retours, juillet et août n’ont pas été propices aux prospections !
[…] reviens tout juste d’un formidable rassemblement hippie/végan/écolo/sans alcool, je viens de passer 16 jours sans viande voire même sans produits issus d’animaux (le […]
[…] je vais continuer à rêver d’un autre monde plutôt […]
Quelle merveille cette conscience collective !
Paix, amour, harmonie !
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Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Et le meilleur est à venir :)
Ce genre d’aventure m’a très régulièrement tentée mais je n’ai jamais eu le courage de sauter le pas alors j’attends impatiemment la suite !
Bisous et bravo !
Eh bien tu verras… Parce que je vais TOUT vous dire :)
[…] […]