La fille qui ne demandait rien.


Ma vie de midinette amoureuse / mardi, avril 26th, 2016

agoayeJe ne sais pas ce qui t’a séduit.
Tu vois, les gens comme moi auront toujours ce genre d’interrogations… Qu’est-ce qui lui plait en moi ? Pourquoi moi plutôt qu’une autre ? Pourquoi maintenant et pourquoi comme ça ?

De prime abord, ces questions sont permanentes et puis on se fait à l’idée, on s’habitue à être aimée, plus « en dépit de » que « parce que » d’ailleurs…

Le jour où le rejet arrive, ces interrogations refont surface, accompagnées de leurs petites sœurs. Qu’est-ce qui ne lui plaît plus en moi ? Qu’ai-je fait ? Pourquoi plus maintenant ? Pourquoi plus comme ça ?

Je suis une grande fille et je ne demande rien. Ça ne les empêche pas de tourner dans ma tête comme un moucheron tenace.

Et puis je savais bien que je ne pouvais prétendre à rien…
Penses-tu, je ne suis pas si naïve, je ne suis pas si bête, je sais même que rien n’aurait pu se passer de plus entre nous, parmi d’innombrables excellentes raisons il y a celle que je peux avouer ici : tu n’es pas mon type, il y a plein de choses que je n’aurais jamais supporté chez un autre et que je remarquais chez toi.
Nos chemins n’ont rien en commun et tout nous sépare, même le plus évident !

Cependant j’ai souffert de ce processus de fin, je souffre probablement encore. Parce que je suis seule. Parce que je n’ai personne d’autre à qui penser et que je te vois partout…
Passe encore sur le sexe. Bien sûr que c’était sympa, forcément que ça nous a apporté l’attention et l’affection dont nous avions besoin. Mais surtout ce sont nos conversations et cette complicité que je percevais qui me manquent le plus.

Moi j’suis la fille qui n’a jamais rien demandé dans cette histoire, peut-être que c’est ça qui t’avait plu, sans doute que c’est ce côté affiché de force et de franchise qui t’a attiré.
Ouais la plupart du temps je me sens libre et vivante… Et je ne demandais rien !

Aujourd’hui je ne souhaite pas te perdre et je ne sais pas comment te le dire.
Je ne veux pas d’une promesse de « toujours » mais je refuse d’entendre le « plus jamais » dont je sens planer la menace.

J’ai besoin de te demander de penser de temps en temps à moi, et de m’envoyer un petit message comme tu le faisais parfois. Un de ceux qui me faisaient sourire alors que j’arbitrais une parte de balle au prisonnier avec ma classe (et moins ne me fait moins sourire que la balle au prisonnier tu sais…)
Pour me rappeler que quelque part, à un moment, pour une raison, j’ai un tout petit peu fait partie de ta vie…
Que j’ai une petite place.

La petite place de ceux qui ne demandent rien.

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