L’entorse qui dit tout (Part 1).


Ma vie de grande malade, Ma vie en général / jeudi, mai 10th, 2018

La plupart du temps quand mon corps me parle, je ne prends pas la peine de l’écouter. Parce que j’ai pas le temps, parce que je me dis que je n’ai pas que ça à faire, y’a le boulot aussi, le fric aussi, le cul enfin.

Sauf qu’au bout d’un moment, à force d’ignorance, ce qu’on a pas entendu éclate au grand jour dans un coup d’éclat comme on en avait pas connu depuis longtemps…
… c’est ainsi que je me suis tordu le pied !

Première fois de ma vie que je me retrouve physiquement immobilisée, et j’avoue que ça m’a bien fait réfléchir !

J’attendais ces vacances comme une délivrance extraordinaire, et ça a été le cas, tout du moins les premiers jours…

J’allais enfin retrouver mon village de cœur ! Au fond des Pyrénées.
Ici je ne sors pas, là-bas c’est tous les soirs.
Ici je ne peux rien me payer, là-bas je fais le marché à l’aise avec la moitié de mon budget.
Ici je n’ai presque aucun ami, là-bas je rencontre toujours un visage connu.

J’en ai donc profité à fond… P’tet même un peu trop à fond.

C’est ainsi qu’après une soirée de concert en plein air je suis allée regarder les étoiles filantes allongée dans l’herbe avec un adorable autochtone et une bouteille de whisky cannelle. Ensuite nous avons naturellement décidé de prendre un dernier verre à son domicile (après tout il n’était que 4h du mat !).
C’est à la sortie de cet appartement que tout a basculé, enfin surtout moi ! Il n’y avait qu’une marche mais je l’ai allègrement oubliée, ordonnant à mon pied gauche d’avancer sans avoir programmé l’éventualité d’une descente.
Et descente il y eut… Fulgurante et inévitable… De tout mon poids sur le pied tordu.
Me suis relevée mine de rien, ai vaguement rigolé de ma maladresse, ai rassuré le bisouillé qui avait tout vu et qui était horrifié/désolé/se sentait coupable, et suis rentrée dans ma location à peine boiteuse.

C’est surtout le lendemain que je me suis rendue compte du truc… Réveillée 3h plus tard à cause de la douleur :
Docteur > Urgences > Radios > Chevillère > Poche de glace > Arnica
Mais ni béquilles ni médicaments ! J’ai douillé…

Mes amis de là-bas se sont relayés pour venir me faire à manger, pour finir les bisous commencés le soir du drame, pour m’emmener à l’aéroport le jour du fatidique départ…

De retour chez moi, le cirque recommence d’une manière un peu différente :
Docteur > Analgésiques > Béquilles > Kiné > Immobilité IMPOSÉE !
C’était plus grave que ce qu’ils m’avaient dit là-bas, j’dois plus bouger.

Deux semaines d’arrêt maladie et un maximum d’emmerdements pour tout ce qui est quotidien : Conduire ? n’y pensons pas… Descendre les escaliers de l’appart ? ok, laisse-moi 1h30… Être debout ? bah non, quelle idée !!

Mes môms me proposent de nous prendre chez elles, Blogo et moi. Nous acceptons et je passe 10 jours de retour en enfance dans un confort paresseux et ouaté.

Et pendant ce temps-là j’ai enfin le temps de réfléchir réellement sur ce qui m’arrive présentement… C’est pas anodin, mon corps m’a crié mes 4 vérités à la gueule, ce serait p’tet judicieux de lui tendre une oreille bienveillante.

J’ai une Bible dont je me sers de temps en temps pour vérifier mes maux… Il s’agit du livre Décodage biologique des maladies (L’encyclopédie des correspondances symptômes-émotions) écrit par M. Christian Flèche.

Christian Flèche est de formation paramédicale, Infirmier, D. E. Il ne vient pas du monde de la psychologie, mais de celui de la biologie : le fonctionnement du corps humain, les maladies, sont une métaphore de nos besoins, de nos émotions, de nos expériences de vie.

De rencontre en rencontre : Marc Fréchet, les travaux de M. Erickson, quelques éléments empruntés à Hamer, Christian Flèche a élaboré une forme d’écoute du symptôme : biologique, cyclique, trans-générationnelle.

Il a, avec Philippe Lévy, créé de nouveaux protocoles, faisant du Décodage Biologique ™ une méthode de diagnostique émotionnelle originale, ainsi qu’une nouvelle forme de Thérapie Brève.

Christian Flèche est Maître-Praticien en PNL, Praticien en Métaphores, auteur de 17 ouvrages, 2 CD audio. Créateur en 1993 du Décodage Biologique, formateur dès mars 1994, il est aujourd’hui Directeur  pédagogique de l’École française du D. B. : « Bio Décodage Pratique ® » et de l’École internationale du D. B. : Santé Libre.

Source : http://biodecodage.com/

Et voici ce qui est significatif dans mon cas :
« Entorses avec ruptures de ligaments : dévalorisation entre la décision que je veux prendre et ce que l’on m’impose. ‘Il y a écartèlement à l’intérieur de moi… Je veux sortir de… Je veux me dégager… Pars ou reste…' »

N’oublions pas également que M. Flèche nous apprend que :
« La symbolique des pieds est souvent liée à la mère, la mère est l’équivalent de la terre ‘je suis planté là’ Conflit de fusion ou de ne pas arriver à se détacher à la mère… »

Et si l’on prend en compte le dernier orteil qui n’a plus répondu à aucune de mes sollicitations durant 2 semaines (amnésie de mouvement qu’on m’a dit) :
« Cinquième orteil : écoute de soi, écoute intérieure. Problématique territoriale avec les collatéraux. »

Là, je crois qu’il m’a tout dit… Quoi qu’il en soit j’ai pris du temps pour l’écouter et j’ai décidé de changer des choses.
Je vous en parlerai plus amplement dans le billet de demain.

 

Et vous, écoutez-vous votre corps ?

20 réponses à « L’entorse qui dit tout (Part 1). »

  1. Comme je me reconnais dans ton histoire. Quand je rentre à la campagne, je dors bien, pas de préoccupations, pas de soucis.
    Mon corps je l’écoute quand je n’ai plus le choix. En fait je n’écoute rien, il me met ko et là je n’ai plus le choix.
    D’ailleurs il serait temps d’aller chercher mon traitement.
    Bon rétablissement.

  2. Bon j’ai commenté sur Facebook :)
    J’ai sur ma table de chevet et dans mon téléphone le livre d’Odoul : Dis moi où tu as mal…. C’est juste impressionnant et j’ai appris plein de chose…
    J’ai découvert la « psychologie du corps » grâce à une copine… C’est juste impressionnant !
    Certains se moquent mais moi j’y crois, quand j’ai une douleur inexpliquée ou un truc soudain, je regarde… Et souvent quand j’ai compris pourquoi et donc la cause de ma douleur, je travaille sur le côté émotionnel et pas physique et du coup, la douleur disparaît…
    Un jour, abcès sein gauche…
    Pour résumer : la gauche le père, l’abcès le refus et le sein gauche : « conflit de nid » avec un élément masculin, mari ou fils
    Et là je me rends compte que deux jours après j’ai prévu d’aller voir mon père (parce que c’est mon père pas parce que j’en ai envie) dans sa maison de retraite et que j’y vais par devoir plutôt que par plaisir…
    Bref j’ai des tas d’exemples comme ça, si tu n’as pas le livre d’Odoul, je te le conseille…
    Donc oui j’écoute mon corps et surtout les signaux qu’il envoie :)
    Bises et courage, tu vas trouver THE solution j’en suis sûre…
    Nath

    1. J’ai lu ton comm là-bas aussi ;)

      Alors Odoul je le connais car Môm est fan, par contre je n’ai jamais pris soin de le lire pour le moment, je devrais essayer, ou du moins le lui emprunter pour voir.

      Purée et tu sais quoi ? Maintenant que tu me le dis… Moi aussi j’ai eu un abcès, moi aussi au sein et moi aussi à gauche… Et que c’est arrivé peu de temps après avoir été sur la tombe de mon père… LA VACHE

  3. J’ai toujours trouvé ça super intéressant le lien entre les maux/maladies et l’esprit. Merci pour la référence, j’ajoute ça à ma wishlist.
    Depuis quelques années, j’ai vraiment, vraiment levé le pied. Je me repose autant que je bosse et quand j’ai pas envie, que ça me fait chier, je réfléchis deux minutes en me demandant si c’est super important, vital ou wathever. Si c’est le cas, je me planifie un moment au calme pour le faire, sinon, bah rien à foutre, je ne le fais pas et je vis très bien avec !
    J’espère que ton introspection se passe bien et que tu vas trouver ta voie et les moyens d’y parvenir.

    1. Je ne sais pas si tu as vu les autres commentaires mais il peut aussi y avoir le libre d’Odoul « dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi » qui semble être vraiment bien aussi (et sans doute plus facile à trouver que le mien, moi je l’avais acheté sur un rassemblement hippie et je ne l’ai vu nulle part ailleurs après -bon, j’ai pas regardé sur le net non plus-)

      Écoute, quand tu liras mon billet sur mon plan de changement, je compte sur toi pour me dire franchement ce que tu en penses !

  4. ça dépend des périodes, mais j’ai appris qu’il fallait savoir faire la part des choses… des fois l’écouter, des fois non… mais comment savoir quand il le faut, ça j’ai pas encore trouvé… sauf quand t’es enceinte, là t ‘es obligé de l’écouter ton corps car t’es plus toute seule dedans!
    tu ne t’es pas raté, j’espère que depuis ça va un peu mieux quand même?

    1. Effectivement, y’a des moments où le corps est carrément trop bavard pour rien, mais vu que moi je ne l’écoute presque jamais, je commence à le comprendre un peu mieux (et puis je me connais aussi, merci les années d’analyse)

      Ma cheville va bien mieux oui, je suis prête à retourner à mon poste lundi ! Merci ;)

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