Les deux qui me torturent.


Ma vie d'associale / samedi, février 7th, 2015

J’essaye de me rendre la vie plus facile. Si je vous jure, j’essaye vraiment très fort.

Je connais ma propension à tout exagérer, ou a tout laisser tomber à force d’un très sombre découragement, je suis comme ça, je suis sans cesse tout en haut ou tout en bas. Me maintenir « équilibrée » est finalement un challenge, ce n’est finalement pas si naturel.

Alors pour arriver à être « juste bien », j’essaye d’éviter les problèmes découlant généralement des confrontations avec autrui… Je suis une solitaire, ma vie avec les autres peut s’avérer difficile.
Et aujourd’hui c’est encore par cette facette que le bas blesse…

Mon premier est un ami qui fait n’importe quoi… Il joue avec le feu et frôle le comportement dangereux. Même si je le connais par cœur, en ce moment il me fait peur. Et j’ai peur de douter de lui aussi, car ça ne m’était jamais arrivé avant, c’est un garçon intelligent, j’ai toujours dit que je ferais tout pour lui.
Mais il y a peu, j’ai failli à cette promesse, car ce qu’il me demandait pouvait me rendre complice de quelque chose de très grave. En tous cas j’y ai pensé…

Il va très mal, je ne suis pas là pour l’aider, je ne sais pas comment faire car toutes mes mains tendues vers lui sont finalement rejetées ou agrippées jusqu’à l’épaule.

La solution la plus simple serait de tout cesser, de couper les ponts et de le faire sortir de ma vie à tout jamais, il se laisserait faire sans aucune difficulté, mais moi pas. Alors en attendant je laisse passer du temps, et les jours, les semaines et les mois défilent sans que je ne lui donne aucune nouvelle.
J’en suis triste, je suis lâche, je suis incapable et ça me bouffe.

 

Mon deuxième est un ami qui m’est extrêmement cher mais pour d’autres différentes raisons. Je le connais finalement peu et il a un statut particulier.
Je l’adore car il est important pour moi et je me plais à croire que je le suis un peu pour lui aussi…

Je ne suis pas dans sa vie du tout. Nous ne sommes pas de véritables amis, ni collègues, ni même compagnons. Nous nous écrivons quand nous allons mal, ou que nous avons besoin de réconfort, de se sentir aimés, de se rassurer aussi. Nous nous promettons de nous rencontrer au moins une fois pour un amour secret, et ça n’arrive jamais.
Il est revenu m’en parler il y a peu, et j’ai passé ma semaine oscillant entre euphorie passionnée (quand je repense à ses paroles et à ce qui pourrait se passer) et désespoir gluant (quand je me dis que je suis con d’y croire et que j’arrive à me convaincre que ne suis rien pour lui)…

Je m’en veux d’être finalement si accrochée à cette chimère, car je n’ai pas 18 ans, j’ai effacé mes rêves de midinette depuis un bon moment. Mais lui a cette place particulière qui finit par me bouffer, et peut-être même que mes rencontres s’en ressentent, peut-être qu’inconsciemment je compare les autres à lui, ou à ce que je crois de lui…

 

Aujourd’hui je suis tiraillée, aujourd’hui je vis tout ça très mal. Et les deux personnes qui en sont la cause n’en ont aucune idée.
Je ne peux pas en parler au premier car il va trop mal et je contribuerais à l’enfoncer encore un peu plus, et je crains le pire.
Je ne peux pas mettre le second au courant car il cesserait tout, et je ne serais plus cette privilégiée parmi d’autres.

Ma solution habituelle consiste à m’isoler, mais je souffre aussi de cette mise à l’écart, je suis fatiguée, je n’arrive pas à réfléchir posément…

43 réponses à « Les deux qui me torturent. »

  1. Ton premier ami est important , mais tu es plus importante . Tu ne peux pas sauver quelqu’un qui ne le veut pas , mais tu as le droit , parce que c’est un ami justement, de lui dire que tu es là pour lui tout en lui fixant tes propres limites . Tes limites ne sont pas les siennes , mais il n’y a rien de plus fluctuant que les limites , elles sont fonction des circonstances , fonction de son propre état de forme et sans doute une jour les vôtres finiront elles à nouveau à coïncider . Donne lui des nouvelles , un jour où tu vas bien , pour qu’il sache que même si votre relation est compliquée en ce moment , voire inexistante , tu veux rester dans sa vie , ne serais ce qu’en pointillés et que si tu ne peux pas répondre à ses attentes aujourd’hui , le jour viendra sans doute ou votre affection l’un pour l’autre vous permettra de vous retrouver . S’il est au fond du trou , tu ne l’enfoncera pas plus , tu lui apporteras sans doute un peu de lumière . Ne préjuge pas du résultat d’un coup de fil , si tu est importante pour lui , il est sans aucun doute aussi triste que toi . Alors OK , il faut choisir le jour où TOI , tu te sens solide , en tout cas autant que tu peux l’être .Choisir peut-être un moment qui te permettra après ce qui t’aura semblé être une épreuve, de partager soit ton bonheur de lui avoir parlé , soit te libérer de ce moment compliqué avec une personne extérieure à votre relation .
    Enfin je crois que c’est ce que moi je ferai .
    Pour ta seconde relation , lâche prise et lance toi, arrête de te poser des questions et fonce , parce que qu’une relation qui fait que tes sentiments sont comme dans un grand huit , effectivement c’est compliqué voire dévastateur. De façon didactique moi je fais des listes pour peser les plus et les moins : Qu’est ce que je gagne à poursuivre la relation telle qu’elle est ? Qu’est ce qui manquerait à ma vie si cette relation n’existait plus parce que j’aurai forcé le sort ?
    Alors voilà , comme on ne se connait que par ton blog interposé , ce que je peux te dire objectivement , mais ce que je dirai aussi à une petite sœur dans le doute .
    Je souhaite que tu retrouves un peu de sérénité parce qu’en effet , il est plus difficile d’apprécier les petits bonheurs du quotidien quand on est pas en paix avec soi même .
    Je t’embrasse

    1. Je te remercie pour ton commentaire… Tu as raison pour mon premier mais il y a des détails qui font que tout se complique..
      Pour mon second, je crois que je me suis déjà montrée assez disponible (je me suis libérée 3 nuits en province près de lui, il le savait et n’a pas saisi l’occasion). Et dans ma liste, tout mes arguments ne pèsent pas le même poids !

  2. Bon je vais pas t’etre d’une grande aide, je suis une solitaire aussi, très peu d’amis, et encore je leur parle une a deux fois par an pour noel et les anniversaire.
    Je crois que je t’ai plus parlé par mp sur facebook qu’a aucun de mes amis.

    Pour le 2 eme je tenterai ma chance et si ça échoue ben tant pis c’est que c’était pas le bon.

    Pour le 1er je peut pas trop te conseiller j’ai déjà tenté d’aider un ami ya quelques années et c’est moi qui me suis enfoncé plus, du coup j’ai tout arreter.

  3. Arf ton premier j’ai connu ce genre de place inconfortable et ce sentiment pour ma part d’impuissance. On ne peut malheureusement pas toujours faire ce qui nous semblerait être le mieux à faire. Difficile mais je te souhaite de chasser cette peine.
    Pour le second ça me fait penser à un bouquin qui aborde assez bien le sujet. Je me renseigne et te redirais.

    Courage.

  4. à part te dire de faire ce que ton cœur a envie de faire sur le moment sans te poser de questions sur le futur je ne peux rien te dire d’autre…
    ta 2e problématique me fait penser à un devoir de philosophie : imagine que tu es aveugle depuis toujours et qu’on te propose de voir, que fais-tu ? restes-tu aveugle à rêver de comment est le monde visuellement ou franchis-tu le pas pour voir au risque d’être déçue… une vraie question…
    bon courage !
    Vassilia (http://espritvientenjouant.blogspot.fr/)

  5. Quand je souffre je m’isole…et ce n’est pas ce qu’il faut faire ! Dans le 1er cas tu devrais le contacter tout en étant ferme et ne jamais te rendre complice de ce qui est contraire à ta morale. Pour le second c’est le manque de clarté de votre relation qui te fait mal : plutôt que de souffrir joue ton va-tout et tu sauras ! Tout plutôt que cette incertitude qui te ronge. Courage et ne reste pas la souffrance t’envahir .

  6. Situation extrêmement difficile :(
    Pour le premier je ne sais pas quoi te dire, à part qu’il ne faut pas que tu te laisse bouffer par les problèmes des autres. Si tu penses pouvoir l’aider fais le, sinon il faut savoir lâcher prise…
    pour le second tu sais quoi sur lui ? J’ai l’impression qu’il te plaît alors pourquoi ne pas le lui dire ? Qui ne tente rien ;) et si cest la peur de sa réponse qui t’inquiète, sans savoir tu ne fais que te ronger. Arrache le pansement!

    1. Oh il le sait qu’il me plaît, et justement il joue de ça, gentiment mais il en joue quand même… Et moi aussi je lui plaît.
      Mais il n’est disponible sur aucun plan, alors il ne fait que rêver notre relation, sauf qu’il m’embarque avec lui dans ses rêves !

  7. Ma copinaute , que dire a part se dire « merde, je suis trop loin pour etre a coté d’elle et l ecouter  » si je devais te donner un conseil, je te donnerai celui que j applique quand vraiment ca pue pour moi , et je dis bien pour moi! quand je sens que je vais tomber ou burner out ! PENSES a toi, pose toi et prend une decision et ne revient plus jamais dessus !je l ai fais rarement mais les rares fois ou j ai du le faire ! je n ai eu aucun regret ..prends soin de toi, je te fais plein de bisous

  8. Hannnn, j’aurai pu écrire un article similaire il y a quelques années. Enfin 2 articles parce que moi ce n’était pas les 2 en même temps.

    Tout ce que je peux faire, c’est te raconter mes histoires à moi, peut-être que ça pourra t’aider. (En plus comme c’est un billet protégé, moi aussi je le suis un peu, héhé.)

    Alors la première histoire, celle qui fait peur, je l’ai eue avec une amie chanteuse. Il y a un paquet d’années, elle a eu du succès ici, et au lieu de l’installer, elle est partie aux Etats-Unis pour essayer de vivre son rêve américain, de devenir une star. Bien sûr, ça n’a pas marché, et elle a dû revenir en France où le public l’avait déjà oubliée (et où je crois la profession lui tourne grandement le dos, même si elle ne veut pas se l’avouer). Dans sa vie, elle n’a fait que du spectacle, et est incapable de faire quoi que ce soit de ses 10 doigts. Du coup pas de boulot pour elle, elle se fait entretenir par les différents mecs qu’elle a, ou par sa mère quand elle n’en a pas.
    Elle a donc commencé une descente des enfers, doucement mais sûrement. Anorexie, viol, tentatives de suicide… Voilà ce qu’est devenu sa vie. Je suis également amie avec sa mère, qui ne sait plus quoi faire à part l’emmener d’hôpital psychiatrique en hôpital psychiatrique (pas le genre auquel on s’attend, des trucs beaucoup plus soft, juste histoire qu’il y ait des personnes pour s’occuper d’elle et de ses problèmes), d’où elle finit par être rejetée par son comportement (genre elle a failli foutre le feu, des trucs comme ça). Avant elle a vraiment tout essayé, durant des années, et sa santé a vraiment pâti. Et comme elle hébergeait tout ses enfants chez elle malgré leur grand âge, ça a créé plein de conflits.
    Etant amie avec les deux, j’ai aussi essayé de tout faire pour l’aider. Je lui ai même laissé une fois les clés de chez moi, quand je vivais presque tout le temps chez mon homme. Quelle erreur ! Elle avait décroché le téléphone, était complètement injoignable… Sa mère a dû faire des kilomètres la nuit en plein hiver pour aller voir si elle était toujours en vie.
    A partir de ce moment-là, j’ai commencé à m’éloigner. Il aurait pu arriver le pire chez moi, quelle responsabilité ! Comment j’aurai encore pu regarder sa mère en face ?
    Et puis elle a continué à faire des concerts de temps en temps, où elle ne tenait pas debout par son anorexie. Ça me faisait tellement mal de voir ça, de la voir se ridiculiser comme ça !
    Une autre fois, elle a disparu sans donner signe de vie. Avec sa mère on a prévenu les flics, appelé les hôpitaux, tous ses amis… Madame avait juste suivi un parfait inconnu dans le train qui l’a emmenée à plusieurs heures d’ici… Moi j’étais pendant ce temps-là au boulot à appeler tout ce qui était possible au lieu de bosser., mon cœur battait à 100 à l’heure, j’imaginais tout et n’importe quoi.
    J’ai compris cette fois-là que c’était trop. Nous on se saignait pour elle, et elle s’en foutait complètement. Alors j’ai coupé les ponts avec elle. Mais pas avec sa mère, à qui j’ai carrément dit cash un jour qu’on vivrait mieux si elle arrivait vraiment à se suicider pour de bon. Elle a acquiescé, a dit « Je sais, mais c’est ma fille. je peux pas la laisser. » Je comprends sa détresse.
    Petit à petit, comme on continuait avec sa mère à parler souvent d’elle, ça continuait à me bouffer quand même, alors je me suis aussi éloignée de sa mère. Maintenant, quand on se parle, on ne parle plus d’elle. Je sais juste qu’en ce moment elle a un mec et qu’elle n’est plus chez sa mère.
    C’est une bonne chose qu’elle soit loin. On ne peut pas prendre tout le malheur des autres. S’ils ne veulent pas de notre aide, on ne peut rien malheureusement. Le mieux encore est de couper les ponts, sinon c’est sa propre santé et sa propre vie qui finissent pas être en jeu. Préserve-toi !

    Mon autre histoire, c’est avec un charmant jeune homme qui est un de mes amis les plus précieux. Il a aussi été la cause de la rupture avec mes 2 ex, et j’ai même trompé le dernier avec lui. On a pas eu vraiment d’histoire, juste de très bons moments et une nuit ensemble. Mais pour moi c’était l’homme de ma vie. Avec lui, je me sentais tellement vivante ! Lui ne m’avait jamais rien promis, mais moi je m’étais fait des tas de films. Lui était plutôt clair dans ses propos, mais je n’entendais que les mots que je voulais. J’étais prête à l’attendre toute ma vie, mais pour moi il était mon évidence. C’était juste une question de temps pour que lui ressente la même chose. (Enfin tu vois le genre de films, hein… Je vais pas m’enfoncer plus.)
    Je suis devenue de plus en plus insistante dans les mails que je lui envoyais, lui me répondait toujours gentiment, mais était un peu plus agacé quand même par mon obstination. Et du coup, il ne voulait pas trop me revoir, je devais le faire flipper quand même le pauvre ! Tant bien que mal, à force de lui dire que je finirais par faire le deuil de notre « relation » si on pouvait se revoir en tant qu’amis, il a fini par capituler. En vrai je ne pensais pas du tout ça, je me disais qu’il retomberai sous mon charme et hop, j’aurai tout gagné !
    Bon ben… Ça a vraiment été une soirée juste amicale au final. Mais pour le coup, c’est vrai que ça m’a aidé à faire un peu le deuil de la petite aventure qu’on avait eue. Même si au fond, je ne te cache pas qu’il y a une part de moi qui y croyait toujours, qui se disait que « dans 20 ans, si il faut, je serai patiente… ».
    Il y a eu après un petit éloignement de nous deux. J’ai fait ma vie de mon côté et ai rencontré celui qui est maintenant mon mari, et lui a fait sa vie aussi avec une nana qui a l’air sympa. Il est même venu à mon mariage ! :)
    Donc voilà, je comprends que ça te fasse peur, mais tu ne fais que vivre dans un rêve. C’est peut-être ce qui te fait tenir, garder le moral… Mais ce n’est pas concret. Quitte à ce que ça casse, mets les choses au point avec cet homme, rencontrez-vous. Si ça se passe mal, peut-être que ça te permettra d’avancer, surtout si comme tu as l’air de le dire il peut être un blocage à ta vie amoureuse.

    J’espère avoir pu t’aider.

  9. Mon humble avis… concernant le premier, je garde toujours à l’esprit une phrase entendue dans alerte à Malibu (ne ris pas) il y a un certain nombre d’années: un sauveteur ne peut pas sauver s’il se met lui même en danger. Un sauveteur, pour sauver, doit savoir se protéger. (en gros hein)… ben je pense que c’est pareil en amitié. Tu ne pourras pas aider ton ami sans te protéger. Ton silence n’est à mon sens pas de la lâcheté, mais de la protection. ça fait une grande différence.

    pour le 2ème… écoute… je ne sais pas pourquoi… ça m’a fait penser à une histoire que j’ai « vécu » il y a très longtemps, avec un homme rencontré sur internet. Je mets « vécue » entre guillemets parce que notre relation n’était que mail, échanges internet et appels téléphoniques interminables et presque quotidiens. La plupart de mes amies ne comprenaient pas cette « chimère ». Mais cela m’importait peu. ça me faisait du bien. Il m’avait retourné le cerveau et peut-être bien le coeur. A deux reprises nous devions nous rencontrer… clairement pour sexuer tout ça. La première fois c’est lui qui a fini par « ne pas pouvoir »… la 2ème fois c’était moi. ça a duré des mois. Je pensais à lui sans arrêt. Nous étions sans arrêt en train de nous parler, de nous écrire (mail, sms…). Un jour, il a pris une distance… au début, je l’ai mal vécu… et puis je me suis faite une raison… cette histoire, on l’avait vécue à notre manière, elle avait été belle… mais pas viable… évidemment. Il a rappelé souvent pendant des mois… puis de moins en moins pendant près de un an… mais encore de temps en temps… puis j’ai supprimé son numéro de mon téléphone, son mail de mon carnet. Je crois que, si lui comme moi avons toujours trouvé une excuse pour éviter notre rencontre, c’est que nous savions que, malgré nos réels sentiments, nous fantasmions plus l’autre qu’autre chose… on s’idéalisait sans aucun doute… nous étions conscients que, sans aucun doute, la réalité nous aurait déçue. Seulement voilà… ça, c’était à l’époque… bien plus tard, quand j’y repense… je me dis que quitte à être déçue ou avoir mal, le rencontrer aurait éviter des regrets…
    Mais il n’y a pas de recette miracle… soit tout couper pour mettre fin à ça… soit prendre ce qu’il y a à prendre en l’état et voilà… soit se rencontrer et prendre le risque d’être déçu… ou pas.

    Dans tous les cas… prendre soin de soi d’abord semble parfois essentiel… on l’oublie trop souvent. Ce n’est pas être égoïste. C’est prendre soin de soi, se protéger. Alors: prends soin de toi! :)

    1. Je te remercie de ta réponse.
      Tu as raison pour le premier… Mais c’est difficile de juste jeter l’éponge, comme ça, avec tout le passé (plus de 18ans) en commun qu’on a !
      Pour le second, ce que tu décris est exactement ma crainte : que ça ne reste que chimère…
      Je ne pourrais pas l’oublier (car il fait matériellement partie de ma vie, c’est difficile à expliquer plus) et quitte à être déçue, je préfère essayer et que la déception soit concrète, tu vois…

  10. Tu es incroyablement forte et courageuse de réussir a voir la réalité tel qu’elle est <3
    Les conseils a te donné tu les connais déjà…
    L'amitié la vrai ne meurt jamais…parfois elle éloigne des gens qui s'aiment…
    Mais on fini toujours par ce retrouver <3
    Prend du temps pour toi et pour t'epanouir seule ^^
    Parole de solitaire (qui n'as qu'une seule amie mais une BFf ^^)

  11. Il y a un moment où on a pas le choix. Ou il y a une personne qui sombre, ou deux. Et on sait tous qu’il vaut mieux qu’il n’y en ait qu’une.
    Tu peux toujours garder une main tendue, en proposant d’être à l’écoute. Mais si la personne en face ne veut pas de ton aide, tu n’arriveras jamais à rien.
    Petite métaphore que j’aime bien : Il faut peut-être la laisser couler tout au fond de la piscine pour que ses pieds touchent le sol et qu’elle puisse donner l’impulsion qui la fera ressortir de l’eau.

    Ca peut paraître lâche de laisser les gens se démerder, mais quand on a donné toute son énergie, c’est ce qu’il reste de mieux à faire, vraiment.

  12. C’est très dur ce que tu vis.
    J’ai moi aussi vécu des situations similaires. Je ne m’étendrai pas dessus car le premier cas concernait (et concerne encore) des personnes de ma familles, donc tu peux te douter à quel point le sujet est sensible :)
    Le mieux à faire (et c’est ce que j’ai fait), une fois qu’on a tendu toutes les mains qu’on pouvait tendre, c’est de prendre du recul. Comme dit quelqu’un plus haut, si ça te rend malade de le voir dans cet état, au moins préserve-toi pour rester en forme et pouvoir l’aider le moment venu, quand il reviendra vers toi.
    Pour le deuxième cas, j’ai vécu deux situations similaires. La première a duré des années, un amour par procuration, débuté dans l’adolescence et fantasmé pendant longtemps. Ça été extrêmement difficile de décrocher, mais j’ai fini par réussir à transformer le désir physique en un lien d’amitié indestructible, qui dure encore aujourd’hui. Même si le cap a été très dur à franchir, je ne regrette absolument pas d’avoir mis les choses au clair et d’avoir été assez forte pour passez du fantasme à la réalité.
    La 2ème relation a débuté sur Internet et s’est prolongée par des coups de fil quotidiens pendant des mois, pour se solder par deux rencontres qui nous ont fait brusquement redescendre sur terre. Ça n’a pas tenu car je me suis vite rendu compte que la vraie personnalité (pas celle que j’avais fantasmée au téléphone) de cette homme n’était pas compatible avec mes principes. Mais ça fait mal à l’égo de voir qu’on peut se tromper à ce point !
    Dans ton histoire, il y a quand même un point qui m’interpelle : tu as l’air de dire que c’est quelqu’un qui est déjà en couple (?). Dans ce cas, je dirais que s’il ne fait rien de son côté pour se libérer, c’est peut-être parce que ça lui plaît bien d’entretenir cette relation ambigüe avec toi… Mais de là à sauter le pas et à chambouler sa petite vie bien organisée pour toi, ben on dirait que ça l’emballe moins, non ?
    Perso, je fuirais à grands pas :-)
    Bien sûr je ne connais pas tous les détails, alors je ne juge pas non plus, j’essaie juste de te donner des pistes.
    Concentre-toi sur toi-même pour essayer d’y voir plus clair :-)

    1. je te remercie de ta réponse.
      Dans le premier cas, je pense que c’est le genre de conseil que je dois suivre, mais je dois également le lui dire.
      Dans le second, très franchement je ne peux pas préciser plus, mais…. La situation est bien plus compliquée que s’il n’était « que » marié, et si je suis un fantasme pour lui, lui l’est vachement pour moi également !

  13. Je comprend que ce soit très dur ce que tu vis.
    Mais après avoir lu l’article et tes commentaires, mon conseil ne te plaira sûrement pas.
    Lâche tout !
    Occupes toi de toi et mets fin à des relations qui te bousillent.
    Le premier ne veut pas d’aide alors laisse-le.
    Le second n’a pas saisi sa chance de te rencontrer alors c’est qu’il n’est bon qu’à écrire de beaux messages mais rien de plus.
    C’est hyper délicat et difficile de prendre une telle décision, mais pour avancer et être heureuse, il faut savoir passer à autre chose et vivre sa vie en pensant un peu à soi. Et puis vivre le présent entourée de personnes qui te veulent du bien et qui sont là « en vrai » pour toi.
    Courage, il ne faut pas ruminer tout ça trop longtemps, il faut prendre une décision. Prends la bonne, qui te libèrera.

    1. J’entends ton conseil, et ce n’est pas qu’il ne me « plait » pas, mais il y a un mais !!
      Je sais couper les ponts, je l’ai fait (et même avec mon propre père), mais je ne suis pas de ceux qui se font des amis rapidement. J’en ai 3… Et je suis seule.
      Si j’en avais 2 je serais encore plus seule !
      A ce rythme là autant partir vivre dans le Cantal de suite :)

  14. On a pas besoin de tant d’amis pour survivre… je n’ai qu’une seule amie non virtuelle et elle habite à 600km de chez moi depuis que j’ai déménagé. Mais on est toujours là l’une pour l’autre depuis qu’on est née.
    Alors oui parfois je me sens seule, mais je préfère ça que de me sentir torturé.

  15. Dans les deux cas, le plus important c’est toi.

    Effectivement dans le premier cas si tu n’es pas bien tu ne pourras pas aider l’autre. ça c’est certain. Il vous fera couler tous les deux, parce que porter la misère du monde est impossible si on ne sait pas s’en décharger à un moment donné. Si tu ne peux pas lui parler, écrire c’est bien aussi. Ecrire sur tes inquiétudes pour lui. Sur la force de ton amitié. Sur ce que tu ressens. Sans critiques ni jugement.

    Je suis assez d’accord qu’une amitié, une vraie, ne meurt jamais vraiment. Pourquoi couper les ponts de façon définitive? Pour te protéger? Par orgueil? Par culpabilité? Par peur du ridicule? J’ai lu que parfois quand une méthode ne fonctionne pas parce qu’elle nous ramène toujours au point de départ c’est qu’il est peut être temps d’essayer quelque chose de nouveau :)Alors pourquoi ne pas essayer de couper les ponts de manière moins définitive ^^ Si ça ne marche pas il sera toujours temps de couper le cordon une bonne fois pour toute :)

    Quant au second…Jouer a va bien un temps, c’est sympa, on se sent vivant. Ce sont de beaux moments de coeur palpitant, de promesse et d’espoir. Alors oui ça fait du bien…sur le moment. Et puis après…dans cette histoire tu t’oublies un peu. S’il tient à toi, ses choix il les fera. Sinon, c’est que ce n’était qu’un jeu. ça ne fait pas du bien sur le moment j’en conviens, mais ça permet de passer à autre chose. Plus tard surement.

    C’est bateau ce que je vais te dire, mais si tu vis bien avec toi même, tu vivras bien avec les autres. Oui c’est de la grande théorie ça madame :P Mais c’est assez vrai en fait!

    Je crois que dans les deux cas, la première et principale étape c’est d’être bienveillante envers toi même. Fais toi confiance. Tu te connais. Ecoute ce que te dis ton instinct. Prend le temps de vraiment te poser les questions pour pouvoir écouter, sans jugement ce qu’il te dit. Si toi tu ne l’es pas, l’insctint est bienveillant. Et surtout suis le!

    Il n’y a pas de bonnes méthodes, ni de conseils précis à donner. Il y a des choix à faire que seule toi est capable de faire, parce que personne n’est à ta place.

    De ce que je lis de tes artciles, il y a une belle partie de toi d’enthousiaste et positif. Une belle force. Ton défi de billets positifs en est la preuve. Tu veux mettre du beau dans ta vie. Tu as fait un pas vers ça.
    Ne doute pas que tu trouveras ce qui TE convient.Prends soin de toi. Ne te juge pas. On a le droit d’être fatiguée, chiffon, gnaffron. Des jours meilleurs viendront où tout te semblera facile et clair :)

    Je te souhaite le meilleur.

    1. Je te remercie beaucoup pour ton long commentaire.

      La bienveillance c’est finalement super facile d’en parler (surtout comme je le fais, en motivant les troupes – je ne suis pas prof pour rien-), mais à appliquer ceci est une autre affaire !

      Mais évidemment, tu as raison. Ce n’est pas un QCM et la bonne réponse n’existe pas.

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