Quand je vous disais que ma vie reprendrait avec le boulot… J’avais encore une fois hyper raison !
Au départ, je vous le concède, c’était super mal parti : un terrible réveil (les Fatals à fond à 7:12 ça a beau être les Fatals, c’est quand même trop fort et il n’est quand même que 7:12) après juste trois heures de sommeil agité. Et agité pas parce que je dors avec une tierce personne, non non, agité parce que palpitations d’origine inconnue, mal aux ventre d’origine saucissonesque et asthme d’origine allergique. Pas glop !
Du coup j’ai failli ne pas me lever. Mais je l’ai fait.
Après j’ai failli vomir en me levant. Mais finalement non.
Et puis j’suis partie en retard, et puis je ne savais pas dans quelle école ils allaient m’envoyer. Rien que d’imaginer la classe de la petite section, mes nausées sont revenues…
Et puis d’un coup d’un seul, tout s’est décanté. J’ai été envoyée dans la même classe que ces deux derniers mois, terrain familier donc, plus rassurant. Et mon collègue préféré m’a chaleureusement accueilli (tout en tentant quand même de m’embrasser, mais non… Même en 2012 je ne fais pas la bise !) en me rassurant que lui n’avait dormi que deux heures et demi !
Et le soir, mes juste-trois-heures-de-sommeil et moi avons été invitées aux Vœux du Président du département… Oui oui oui.
L’occasion pour moi, outre le fait de manger et boire à l’œil, de me sentir encore un peu (plus) vivante.
Donc bon. Je plante le décor… Préfecture, gens importants, chaussures noires, équipe de télé, bouquets de fleurs gigantesques, pingouins/serveurs, écran géant, service de sécurité, vieilles permanentées, smokings… et discours.
J’ai bien aimé le discours, p’tet parce que ce président est du même bord politique que moi, mais p’tet aussi parce qu’il était concis ! Et voir les pingouins/serveurs s’affairer derrière les quelques dizaines de buffets m’avait rendue un brin impatiente.
Et c’était parti pour le côté amusant de la soirée.
Après la première coupe de champagne rosé, j’attaquais les bouquets de copa-chantilly en gardant un œil suspicieux sur l’étouffée de St-Jacques aux huiles essentielles.
Après la seconde coupe de champagne rosé, je me suis dit qu’il fallait quelque chose d’un brin épongeant, du coup je me rabattais sur les pains au lait au saumon fumé, et je décidais de changer de buffet car le pingouin/serveur de celui-là m’avait à présent repéré.
Après la troisième coupe de champagne rosé, je souris aimablement au BCBG en costard qui me touche (oh mon dieu, mais pourquoi me touche-t-il ???) pour me laisser passer jusqu’au troisième buffet en vue d’accéder aux verrines tomate-confite-patate-douce.
Après la quatrième coupe de champagne rosé, je repense d’un coup qu’il y a aussi des buffets au rez-de chaussée et je décide de m’y rendre pour me tenir au courant des nouveautés canapesques. J’y rencontre mon nouveau meilleur ami : un serveur/pingouin affecté à la soupe de champagne/curaçao.
Après mon premier verre de champagne/curaçao je me dis que les buffets du bas sont décidément vachement moins bien que ceux du haut, alors je remonte et décide de camper devant les mini sandwichs saumon-fromage-blanc-pain-de-mie-ciboulette. C’est là que je me fais aborder par un antillais déterminé à m’apprendre à danser le zouk (si si, véridique !). Je lance un aimable « ok, là je m’en vais ailleurs mais je te laisserai m’apprendre à danser si on se retrouve inopinément durant la soirée » avant de filer retrouver mon nouveau meilleur ami.
Après mon deuxième verre de champagne/curaçao, je me voue corps et âme aux éclairs au jambon de parme tout en discutaillant sans conviction avec une collègue croisée entre deux bouquets et qui me soutient qu’il y a aussi du breuvage bleu à l’étage, mais qu’il est réservé aux personnalités au buffet spécial VIP.
Après mon troisième verre de champagne/curaçao, je décide de ne plus bouger du buffet du bas et guette les plateaux de petits desserts en bavant sur le carrelage en marbre. Une mini-religieuse et un mini Paris-Brest plus tard l’Antillais m’a retrouvé. Damned, c’est très probablement mon addiction au breuvage bleu qui m’a trahi, je suis scotchée au seul lieu d’approvisionnement !
Après mon quatrième verre de champagne/curaçao, je note mollement le numéro de Zoukman en suçotant une sucette au chocolat noir. C’est lorsque mon iPhone se débat pour se sauver et se fracasse sur le carrelage en marbre que je sens que c’est le moment pour moi de partir…
Donc voilà, je suis officiellement en mesure de vous annoncer que le moral est revenu, et que même si parfois je me demandais ce que je pouvais bien foutre là, j’ai bien aimé ma petite soirée.
Et vous, vous allez parfois dans des endroits qui ne vous ressemblent pas ?
sacré soirée dis donc !!
moi j’ai accompagné mon ex une fois à la soirée annuelle de sa boîte j’étais pas dans mon milieu mais on a mangé et bu à l’oeil :)
ça m’arrive rarement, les occasions manquent….
et sinon tu m’as fait peur, l’iphone va bien?
De rares, très rares fois, les mêmes soirées que celle-ci. J’aime pas ce monde là.
Sinon, il y avait un buffet VIP?!!! Je rêve!! Voilà une des raisons pour lesquelles je ne fréquente pas cette faune.
Les tenues de pingouins… J’adore ^^. Même en serveurs, ils sont beaux, classe.
Oui j’y vais parfois, au pire ça me fait une anecdote à raconter :-p
Ben dis donc t’as réussi à rentrer chez toi? :-D
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