L’étonnement du test.


Ma vie de yogi zen / mardi, novembre 12th, 2013

IMG_5599Je vous l’ai avoué il n’y a pas si longtemps : oui, c’est vrai que parfois, en ce moment, vu que je n’ai pas de long remplacement et que je peux me sentir un peu désœuvrée, ben… je fais des tests sur psychologies.com.

Je vous mentirai si je vous disais que je n’avais pas un tout petit peu honte. C’est vrai quoi après tout, je donne déjà suffisamment d’argent à ma psy dans le but de me connaître pour ne pas, en plus gaspiller mon temps à faire des tests super impersonnels et relativement généralisants (mais si ça se dit !!)

Mais m’en fous, y’a personne qui me voit alors je cliquouille à droite et à gauche sur les tests qui me semblent pertinents ou amusants.

Avez-vous besoin de sexe ? Êtes-vous prête pour la décroissance ? Quelle cuisinière êtes-vous ? Quelles sont vos limites en amour ? j’en passe et des meilleures.

Je peux vous dire que la plupart du temps, je pars déjà avec une idée de la réponse à la question globale du test, et curieusement le verdict final tombe assez juste avec ce que je pensais au départ (à savoir : oui, oui, excellente et plutôt souples).

Ces tests sont composés d’un nombre de questions variable, mais dont la moyenne se situe autour de 15, c’est donc rapide et avec trois ou quatre choix à chacune, on a vite fait de torcher le truc. Mais le revers de la médaille de toute cette simplicité c’est que parfois on se retrouve à ne pas trouver notre choix parmi ceux proposés ou encore se poser des questions sur l’intitulé même. Et là, Agoaye passe immanquablement pour une conne en parlant à son ordinateur : « Mais comment ça ? si je trouve que je suis quelqu’un d’intéressant, mais genre physiquement ou moralement ? à jeun ou bourrée ? au réveil ou le soir ? Pffff, sont vagues leurs questions à la con là ! »

Quoi qu’il en soit, on compose, on coche la proposition qui se rapporte le plus à ce qu’on est (ou qui s’en éloigne le moins au choix) et arrive le verdict final.

Mais alors, tout à l’heure j’ai juste méga-halluciné.

Je rentre du boulot bien crevée et je me dis que pour me détendre j’allais faire un petit testounet vite fait comme ça (et oui, à jeun, je précise…). Et je jette presque immédiatement mon dévolu sur : Avez-vous un égo démesuré ?

D’emblée, je pars sur « oui »… Je m’aime bien (en tout cas vachement mieux qu’avant, c’est clair), je fais un travail de malade, je m’améliore physiquement avec l’âge (d’façons ça ne pouvait guère être pire), j’accède à la plupart de ce que je désire et mes amis sont tous des gens bien (ce qui me fait dire que j’ai super bon goût finalement).

C’est d’ailleurs la principale chose que je dis lors de mes disputes avec mes mecs : « NON, tu n’as pas le droit de me traiter d’égoïste car je ne le suis pas. A la limite tu peux me flanquer l’étiquette « égocentrique » là je suis d’accord, c’est vrai ! »

Alors c’est parti, paf paf et paf, je coche mes petites cases, réponds à mes petites question, j’ai même pas trop besoin de réfléchir, il est plutôt facile celui-là. Et parfois je glousse même de ma propre impertinence en me disant : « Putain le résultat va être terrible, j’suis trop un monstre là, le site va bannir mon IP tellement mon égo est énormissime ! »

Eh bah non !

Et même pas du tout : « Votre égo est trop modeste » qu’il me dit !

Alors oui, je suis sur le cul d’un coup d’un seul ! Alors je me dis que j’ai foiré dans les réponses, que j’ai tout faussé en étant (justement) trop sûre de moi. Mais je lis quand même la description :

« Votre désir inconscient est d’être à la fois invisible et reconnu. Cela se traduit par de l’indécision, de l’autodévalorisation, un certain manque d’audace, dans les actes et la parole, une inhibition de l’agressivité qui peut être somatisée ou surgir de manière inappropriée (avec les mauvaises personnes ou au  mauvais moment), du ressentiment, une difficulté à recevoir (les cadeaux, les compliments), et parfois une tendance à l’envie, à la jalousie… Côté positif, cela se manifeste par de la discrétion, de la modestie, du perfectionnisme (rien n’est jamais assez bien), un sens de l’effort et de la modération, de la constance, un esprit d’équipe, voire de corps… »

Ah nan mais comment c’est trop mmmmmoooooiiiiiiii ! (p’tet juste à part le manque d’audace)

Ce soir, mardi 12 novembre 2013, j’en arrive donc à la conclusion que le site internet psychologie.com me connaît mieux que moi après 13 ans de psychanalyse… Hum :/

Et vous, vous connaissez-vous ?

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2 réponses à « L’étonnement du test. »

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