L’inspiration selon Ago


Ma vie d'écrivain, Ma vie de blogueuse / mardi, janvier 27th, 2015

005Non, je ne vous parle pas de techniques de respiration, mais bien de l’inspiration créative, et même plus précisément celle de l’écriture.

Parfois certains en ont à revendre (les veinards), parfois on a nos techniques, nos rituels, voire même nos pannes…

Aujourd’hui pour ce billet tardif, je vous emmène voir l’envers du décor (non, pas mon derrière), histoire d’étancher votre curiosité, voire même de vous rassurer, qui sait ?

Comme vous le savez peut-être, je suis dans une période où je m’efforce d’écrire un billet par jour.

Certains sont réguliers et entrent dans une dynamique bien spéciale (les « première impression » ou les LLDDD). Pour ce genre de billets-là, je ne m’appesantirai pas car mon esprit semble être conditionné à les produire, je les écris quand j’en ai envie et je les programme d’avance, c’est un système particulier.

Certains autres sont prévus, comme ceux de mon projet ou les SDV. Pour ceux-là, c’est plutôt rapide aussi, pour l’un je sais généralement ce que je vais écrire et sous quelle forme (ben voui, c’est mon projet, mon bébé, les thèmes que j’ai choisi, alors j’ai forcément pour chacun quelque petite idée derrière la tête), pour l’autre je ne fais que vous retranscrire les dire d’un gars sexy avec qui j’aurais passé 40mn (ouais, y’a pire hein ? :))

Mais pour les billets quotidiens, comment que ça se passe-t-il alors hein ?

Mon inspiration à moi, elle ressemble un peu à un vieux chat sauvage (enfin à une vieille chatte sauvage vu que c’est féminin), elle me colle parfois aux basques, m’empêchant presque de vivre correctement, elle vient parfois quand je l’appelle (mais ce n’est pas systématique) mais elle peut également disparaître pendant plusieurs jours.

Mon inspiration est fulgurante lorsque quelque chose m’indigne. J’écris souvent sous le coup de la colère ou de l’émotion, et la plupart du temps il en sort un billet coup de gueule qui fait mal par où il passe. Ceux-là sont toujours écrits très rapidement et postés sur le moment.
Ils me servent d’exutoire et une fois que c’est sorti, ça va mieux.

Les sujets qui m’inspirent sont le plus souvent ceux qui m’ont interpellée, touchée, choquée ou amusée. Parfois ce n’est qu’un détail, alors je brode autour en rajoutant d’autres anecdotes ou en narrant passionnément.
Pour ceux-ci je pars de presque rien et j’apprivoise petit à petit le fait d’en parler pour finalement arriver à un truc construit (enfin… la plupart du temps)…

Parfois j’ai des idées solitaires… Celles-ci sont pénibles. Je sais de quoi j’ai envie de vous parler mais je n’ai pas la « trame » de la façon dont je vais bien pouvoir vous l’écrire d’inscrite dans ma tête. Du coup je recule, et bien souvent ces billets paraissent bien tard et sont laborieux à rédiger (par exemple je ne vous ai toujours pas raconté mon week-end londonien avec un boulet d’ado).
C’est pour ce genre de billets-là que l’inspiration se barre en courant le plus souvent.

Et alors quand elle n’est pas là, cette salope de vieille chatte, je fais quoi alors ? (vous suivez toujours la métaphore où vous vous demandez ce qui m’arrive d’un coup ?)

Eh bien je force. Car je vous assure que finalement un billet par jour c’est pas rien (en plus j’écris pas 6 lignes, j’ai toujours tendance à tartiner…) alors je dois me faire un tantinet violence de temps en temps.
Oui, un tantinet seulement, car j’avoue avoir des facilités… Je peux être lente à démarrer mais finir prolixe (un vrai diesel…)

Pour forcer l’inspiration, je peux m’appuyer sur l’actualité (Demis Roussos… mouais…. un blague sur les gens tout poilus ? La suppression du kit mains libres au volant…. euh…. interroger mes lecteurs sur la plus ou moins grande dangerosité de parler dans un fil plutôt qu’à son passager ? Bof).
Bon, après vu que je me désinforme de plus en plus, cette source d’inspiration là vaut vraiment peanuts.

Pour forcer l’inspiration, je peux rechercher ce qui m’est arrivé de bien/marrant/ingénieux/étonnant dans ma journée et vous le narrer.
Et là je suis désolée de casser le mythe d’un coup d’un seul mais finalement je vous le jure : ma vie est souvent bien bien banale. Entre Julia qui m’a demandé 5 fois d’aller aux toilettes en classe, le parc informatique de toute l’école qui attend mes compétences pour être entièrement configuré et les collègues qui parlent de leurs vergetures à la pause méridienne… Bah…. voilà quoi !

Pour forcer l’inspiration, j’utilise mes photos. Oui, ça je le fais souvent.
Je n’ai pas d’idée de billet, alors je recherche dans ma pellicule d’Iphone pour voir quelle image pourrait me tirer les vers.
Encore faut-il prendre des photos !! Si j’appliquais cette méthode en ce moment, je vous parlerais de mon chat tous les matins. Oui, j’ai approximativement 6517 photos de chaton dans mon téléphone (et une de ce mannequin de chez Rick Owens avec la bite à l’air mais ceci est une autre histoire)
Bon et du coup c’est pour ça que ce billet a hérité d’une photo de félin (ou de pénis, je sais pas encore finalement tiens…)

Enfin, pour forcer l’inspiration, je vous lis.
Certains abordent tels ou tels thèmes, et mon esprit sauteur (du coq à l’âne) me fait faire des associations alambiquées sans même que je m’en rende compte, et là… Bingo ! J’ai mon billet rêvé pour un truc dont j’aurais pas encore parlé…

Je pense que j’ai de la chance, je pense que le fait de ne pas parler à beaucoup du monde dans la vie quotidienne (à part à 30 gamins, 3 ou 4 collègues un chaton et mes Môms…) me permet d’avoir grave envie de me lâcher par ici et m’offre la compagnie de cette vieille inspiration relativement souvent.

Et vous, comment vous vient-elle ?

25 réponses à « L’inspiration selon Ago »

  1. Hello :)

    C’est marrant comme on se ressemble (bon sauf que j’ai pas de mannequin le noeud à l’air dans mon iphone et que j’ai pas d’iphone d’ailleurs ^^)

    Un billet par jour chez moi aussi, ou pas d’ailleurs car pour le moment, je ne me mets pas la pression, je fais quand je veux, quand je peux !

    Par contre l’inspiration me vient souvent en écrivant… Je réfléchis un peu, j’ai les grandes lignes de mon sujet et après j’écris j’écris j’écris… Si le sujet me passionne, je peux écrire un roman (enfin non pas autant mais j’aimerais bien tiens)

    Je ne parle pas tellement de moi sur mon blog, d’où l’idée d’un deuxième car j’ai envie d’un vrai exutoire où je pourrai me lâcher et dire des gros mots si je veux lol !

    Enfin bon voilà l’inspi chez moi, ça vient comme ça, et si ça vient pas, souvent je file sous la douche et hop tout va bien !!

    Chacun son truc !
    Bonne soirée et toujours ravie de te lire, j’adore !
    Nath

  2. Pour ma part, c’est principalement l’envie de m’exprimer qui me motive. Parfois, il passe de nombreux jours sans rien et parfois ça s’accélère !
    Je n’ai pas envie de mettre en place un rythme, parce que je me lasserai, tu es beaucoup plus motivée que moi sur ce point :-)

  3. L’inspiration ne vient pas traîner ses guêtres du côté de chez moi pour l’instant malheureusement. Et en temps normal, je la trouve dans mon quotidien: le gnome! Ou mes propres conneries (Enfin qd il fait un truc racontable, ou moi, parce que bon, raconter des conneries, c’est drôle, mais faut il avoir un début! Lol)

  4. Pour ma part sa va et sa repart je peux laisser mon blog des jours sans un article et desfois en pondre 3 a la suite .
    je me sert de mon quotidien et il est pas bien passionnant

  5. Discret dans la vie et encore moins en quête d’une quelconque visibilité sur le web. Je me fous pas mal par exemple d’avoir été l’auteur d’une application à succès (c’est à la portée de n’importe quel(le) programmeu(r|se)). De toute façon, la motivation reste mon principal catalyseur…

  6. Hé bah dis donc ça fait un moment que je ne suis pas passée sur ton blog ! C’est l’occasion de te remercier une fois de plus pour le swap mais surtout pour les pastels que tu as glissé dedans qui me servent et que j’adooore plus que tout ! (Bon je sais que ça fait un moment hihi) J’espère que tu vas bien. Bisouus !
    Sophie

  7. Moi c’est souvent quand je vais me coucher que les idées me viennent… J’écris dans ma tête limite. Et puis quand je me retrouve devant le PC j’ai oublié les trois quarts.
    Des fois j’écris facilement, d’autres non, ou alors je sens que j’ai bâclé et je n’aime pas mais je publie quand même car trop fatiguée d’essayer de remanier, j’ai l’impression de toujours mal retranscrire ce que je voudrais partager.

  8. J’écris peu car pas d’inspiration, ma vie est plutôt morne pas de sorties, juste mon travail et la maison, pas d’animaux, pas d’enfants, donc pas grand chose a raconté.
    Du coup je parle pas mal des livres que je lis.
    De temps en temps je pond un article un peu plus personnel mais j’essaie de pas en dire de trop quand même.
    J’aimerai avoir la prose facile mais hélas c’est pas pour moi.

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