Mes lectures d’avril


Ma vie d'écrivain / jeudi, mai 4th, 2017

Je continue à lire, vouivouivoui… Je tiens le coup pour réussir mon super défi de l’année.

L’idée est simple : lire 80 livres dans l’année (mon défi Goodreads) mais classés par catégories (mon nouveau défi).

Voici le moment de la récapitulation de mes lectures d’ avril.

(Je vous mets des petits cœurs pour « noter » mon niveau de plaisir avec ce livre, 5 est le maximum. Même principe pour mon niveau de mécontentement, mais avec des cœurs brisés)

Voilà, durant ce mois d’avril, j’ai lu 8 livres.
(les vacances ont aidé, l’accès à la bibliothèque aussi…)


Les courants fourbes du lac Tai de Qiu Xiaolong

Validant la catégorie 58 (Un livre d’un auteur asiatique)

En vacances à Wuxi, l’inspecteur Chen rencontre la troublante Shanshan. Militante pour l’environnement, elle lui raconte son combat : sauver le lac Tai des déchets toxiques. Quand le directeur d’une usine chimique est assassiné, tous les regards se tournent vers la jeune activiste. Chargé de l’enquête, Chen oscille entre les beaux yeux de Shanshan et ses soupçons. Les écologistes seraient-ils plus dangereux que la pollution ?

Résumé par Babelio

Mon avis :

Ce roman m’a été conseillé (car je n’avais aucun auteur asiatique sous la main) par Mouss.
Du coup je l’ai troqué exprès !

Ouais… L’histoire était bien sympa, les personnages attachants et les préoccupations écologiques assez effrayantes de véracité. Cependant j’ai eu l’impression d’avoir un peu trop « survolé » les choses, et c’est un sentiment que je ne saurai pas comment expliquer.

Oh et puis les fautes de traduction, j’ai eu un peu de mal quand même…


La page blanche de Pénélope Bagieu et Boulet

Validant la catégorie 44 (Un roman graphique)

Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc sans se rappeler ni son nom ni ce qu’elle fait là. Menant l’enquête tant bien que mal, elle tente de retrouver la mémoire et son identité. Mais que va-t-elle découvrir ? Un passé romanesque fait de drames et de romances ou l’existence banale d’une femme ordinaire ? Et dans ce cas, saura-t-elle devenir quelqu’un après avoir été quelconque ?

Résumé par Babelio

Mon avis :

Trouvé à la bibliothèque spécialement dans le but de remplir cette rubrique et dévoré en 1h30 sur le banc d’un parc ensoleillé, ce roman graphique est frais et très sympathique.

J’ai beaucoup aimé la fin de l’histoire, malgré le fait que ce n’est pas le genre de dénouement qui d’habitude me fait plaisir (je n’en dis pas plus).
Quoi qu’il en soit, le sujet (perte de mémoire) est traité avec brio !


Dans la forêt de Jean Hegland

Validant la catégorie 32 (Un roman publié cette année)

Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’éléctricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

Résumé par Babelio

Mon avis :

On m’a offert ce livre en me disant : « Tiens, comme tu as adoré le film Captain Fantastic, tu vas aimer ce bouquin, ça parle de la même chose… » Ben non en fait, pas du tout !

Ici, deux sœurs se retrouvent livrées à elles-mêmes dans une maison isolée après une catastrophe dont on ne connaît pas trop la nature, cependant la notion de monde post-apocalyptique est bien présente.

C’est vrai que c’était une bonne idée, et que j’ai pris plaisir à lire les conditions de leur survie, leurs questionnements et états d’âme tout au long du temps qui passe.

Et puis d’un coup d’un seul, au milieu de tous les trucs horribles qui leur arrivent (ben ouais, faut pas se leurrer, c’est une histoire de survie, c’est pas hyper gai), elles décident de baiser ! Ensemble ! Des sœurs !

J’suis pourtant pas coincée, mais qu’est-ce que ça fait là ? je me le demande encore…. Du coup y’a beaucoup de cœurs qui se sont évaporées dans la nature à cause de ce fantasme de l’auteur. Et puis je le fous au troc, et toc !


Nagasaki de Eric Faye

Validant la catégorie 46 (Un livre avec un nom de ville dans le titre)

« Clandestine depuis un an Il s’étonnait de voir des aliments disparaître de sa cuisine : un quinquagénaire célibataire des quartiers sud a installé une caméra et constaté qu’une inconnue déambulait chez lui en son absence. » Un simple fait divers dans un quotidien du matin à Nagasaki.

Tout commence par des disparitions, en effet, des déplacements d’objets. Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. C’est un homme ordinaire, qui rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n’a pas d’odeur, sauf celle de l’ordre et de la mesure.
Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Dans ce monde contre lequel l’imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s’est produit.

Résumé par Babelio

Mon avis :

Trouvé au hasard et spécialement pour combler cette rubrique du défi, ce petit roman a été lu bien vite et s’est avéré très agréable.

Tiré d’une histoire vraie, la conclusion de cette aventure m’a fait réfléchir bien qu’elle ait été un peu abrupte. Cependant tout au long du roman plane une poésie assez douce et finalement rendant agréable le sentiment de malaise qu’on aurait pu ressentir durant l’évocation de ces faits.


Rhésus de Héléna Marienské

Validant la catégorie 23 (Un livre dont l’un des personnages est un docteur -même un petit rôle-)

Un singe qui entre clandestinement dans une maison de retraite ( cela s’ est vu, je l’ atteste ), des vieux qui s’ attachent, des forces de police incapables de récupérer la bête, le scandale public, les familles mécontentes, et le parfum de la joie qui monte avec celui du sang. Et le désir, et l’ amour, intacts, au bord même de la mort. Qu’ est donc Rhésus ? Bonobo ou Jésus nouveau ? Animal politique ou homme dénaturé ? Combattant ou baiseur ? Résistant ou passeur ? Dans l’ Iliade, il apparait sous les traits du sauveur promis à Troyes, il est le roi guerrier mort trop tôt pour combattre : une ruse d’ Ulysse de plus. Même là, aux origines de tout, il est passé presque inaperçu. Saura-t-on le reconnaitre ?
L’ histoire, en apparence, est celle d’ un naufrage : la vieillesse. Le décor : un manoir transformé en maison de retraite. Rhésus déboule sans crier gare et vous aspire dans une autre dimension, un peu comme le lapin de Lewis Carroll. Sauf qui lui est un bonobopolysexuel.

Résumé par Babelio

Mon avis :

J’ai du mal à imaginer que ce livre a eu des prix littéraires… Ou alors c’est moi qui n’ai rien pigé ?

La narration se déroule suivant les différents personnages (un chapitre par protagoniste) et les évènements suivent leur cours. Mais alors quel loufoquerie insupportable !!!!

Il y a eu un point du truc où je n’ai plus réussi à rien suivre, qui est le mac qui parle ? pourquoi ? quel est l’intérêt ? Je me suis dit que je n’allais pas m’acharner à savoir et que ce n’était finalement pas si grave.
Mais l’embrouille continue. On ajoute des scènes de cul à outrance et puis allez, on fait rentrer un singe dans le tableau… (Qui ne sera pas le dernier à participer aux orgies d’ailleurs) Putain mais quel intérêt ????

Cette lecture fut laborieuse et très peu divertissante (le premier chapitre m’a plu) et la fin et le dévoilement de la « clé » de l’histoire (oui parce que quand même il y a une raison tout ça) ne suffit finalement pas à rattraper le pitoyable de tout le reste !

Oust, hors de chez moi !


Cinq heures vingt-cinq d’ Agatha Christie

Validant la catégorie 47 (Un livre avec un titre qui a un élément du temps chronologique -un jour, un mois, etc.-)

A cinq heures vingt-cinq, une table tournante a annoncé l’assassinat du capitaine Trevelyan, un vieux célibataire misogyne et quelque peu excentrique.
Et ce doit être vers cette heure-là, en effet, selon le médecin qui examine le corps, que le capitaine a été assommé… Ce n’est toutefois qu’un des mystères que devra affronter l’inspecteur Narracott.
Que penser de ces deux dames d’Afrique du Sud, venues tout exprès s’exiler dans cette région de Dartmoor, enneigée par un hiver rigoureux ? De ce neveu et héritier de la victime, qui, le jour même, avait pris pension à l’auberge voisine ?
C’est la fiancée de ce dernier, une jeune fille énergique, qui, pour le tirer d’un mauvais pas, va mener sa propre enquête, en collaboration avec un journaliste. Quitte à en remontrer au détective officiel…

Résumé par Babelio

Mon avis :

Je lis rarement Agatha Christie, et ce livre était dans ma PAL depuis ma visite des boîtes à livres de cet été.

Eh bien j’ai été bien contente de le lire, l’intrigue commence vite et les personnages sont agréablement décrits (si bien qu’on les imagine sans peine et qu’on crée nos propres scenarii dans nos têtes).

La fin est inattendue et les rebondissements sont bienvenus.


Demain les chiens de Clifford D. Simak

Validant la catégorie 6 (Un livre qui se déroule dans un monde post-apocalyptique)

La civilisation des chiens bruisse de mythes. Fondateur, celui de l’homme est le plus répandu : on le raconte aux chiots pour les distraire, mais certains le considèrent intrinsèquement lié à l’apparition de la race canine. Qui sait? L’éventuelle présence de l’homme sur terre dans un lointain passé donne lieu à des spéculations et sert de base à huit contes formant suite sur l’évolution des canidés depuis que les hommes ont abandonné leurs cités… et que l’un d’entre eux leur ait appris à parler. Chiens parlants, robots philosophes et mutants misanthropes se croisent, s’évitent ou collaborent dans cette mini-saga en forme de fable d’anticipation. L’humanisme de Simak et son amour du vivant s’épanouissent dans les cadres de son postulat : l’homme n’est qu’une étape de l’évolution des espèces, qu’il contribue à accélérer à coups d’idées et d’inventions aussi loufoques que lourdes de conséquences. Et quand l’humour surgit entre des lignes d’un style fluide et imprégnant, on finit de se laisser porter par les paroles des chiens narrateurs. Le livre le plus célèbre, à juste titre, de Simak, est un concentré de clairvoyance et d’habileté à trousser une histoire captivante d’un bout à l’autre. Si crédible que l’on peut se surprendre , après l’avoir lue, à converser avec le premier petit chien vous regardant avec dans les yeux cette lueur… de conscience ?

Résumé par Babelio

Mon avis :

Ce roman est construit sous forme de recueil de nouvelles liées ensemble par un narrateur nous expliquant qu’il s’agit là de légendes d’un « avant » où une certaine race « humaine » aurait précédé les chiens !
J’ai trouvé l’idée incroyablement bien trouvée.

Certaines de ces nouvelles (appelées contes) ont été plus faciles à lire que d’autre et les personnages récurrents dans chacune d’elles (présentées en ordre chronologique) simplifient la compréhension de la trame.

J’ai globalement bien aimé cette lecture, même si je sais que mon avis a été largement influencé par la mélancolie et la désillusion permanente de la plume de l’auteur !

Je serai ravie de le relire dans quelques années.


De l’eau pour les éléphants de Sara Gruen

Validant la catégorie 51 (Un livre qui se déroule dans le milieu artistique)

Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’un auteur inconnu un véritable phénomène d’édition, le coup de cœur de l’Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.

Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.

Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l’amour est un luxe.

Résumé par Babelio

Mon avis :

Il s’agit d’un livre que j’ai acheté (fait rare) car j’en avais entendu d’excellentes critiques parmi les blogueuses et que je voulais le juger par moi-même. Cette rubrique du défi m’a permis de l’y inclure.

J’ai adoré très rapidement cette lecture (et ça aussi c’est rare), je me suis retrouvée entraînée par la narration à attendre la suite et à même avoir du mal à lâcher le livre pour me coucher.

L’histoire est certes simple et pleine de sentiments contraires (les gentils, les vilains, les cruels, la belle, le pauvre, le nain…) mais ce schéma facile à saisir ne m’a pas plus dérangée que ça, la fin non plus d’ailleurs (non je ne spoile pas).

Du coup je vais regarder le film maintenant !
Et je garde le livre pour le relire un jour !


Je suis contente de ma liste de lecture de ce mois-ci. Je continue à tenter de tenir le rythme.

Je parcours encore les boîtes à livre et les sites de troc et trouve de nouveaux ouvrages quasiment quotidiennement, ma PAL ne désemplit pas :) Je crois que je suis addict :)

 

Et vous, qu’avez-vous lu dernièrement ?

 


12 réponses à « Mes lectures d’avril »

  1. Bravo pour ce mois!
    Je n’en ai lu aucun mais certains ne me tentent pas du tout. Par contre « De l’eau pour les éléphants » celui-là il faut que je me le note car je n’en ai entendu que du bien.
    Belle fin de semaine Agoaye.

    1. Franchement oui, je t’encourage à le lire celui-ci… Il est tout à fait du genre « roman », avec de la romance et du romancé, tu vois ??
      Bonne fin de semaine à toi aussi :)

  2. J’avais beaucoup aimé De l’eau pour les éléphants au cinéma. J’ai bien envie de le lire maintenant :-)

    J’ai adoré Puzzle au fait ! Là tu me donnes envie de lire Nagasaki : j’aime bien les romans qui se passent au Japon en général, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais en général ça fait tilt. Je viens d’emprunter Les évaporés du Japon, sur le phénomène de ces disparus volontaires pour des questions de honte, d’honneur perdu, etc… C’est un roman mais il y a également une enquête qui vient de sortir sur ce sujet, par contre ma bibliothèque ne l’a pas (je vais leur suggérer :-)))

    Je te souhaite un mois de mai aussi riche en lecture que ce mois d’avril !

    1. Bon c’est un peu mal parti, on est le 8 et je n’en ai terminé qu’un… Bon…

      Rho dommage pour Nagasaki, je l’avais pris à la médiathèque, je ne pourrais pas te l’envoyer :/

  3. Oh, c’est trop gentil d’y penser en tout cas <3
    Ma médiathèque ne l'a pas mais il est dispo sur Kindle. J'essaie de lire ce que j'ai déjà en stock avant d'en acheter d'autres car les titres commencent à s'accumuler (aussi) dans ma bibliothèque virtuelle :-)

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