Je continue à rattraper mon retard de billets sur les livres lus en 2017, et nous voici enfin au dernier mois : décembre !
Et donc du coup, THE question c’est de savoir si j’ai réussi mon challenge ou pas !!!
L’idée était simple : lire 80 livres dans l’année (mon défi Goodreads) mais classés par catégories (mon nouveau défi).
(Je vous mets des petits cœurs pour « noter » mon niveau de plaisir avec ce livre, 5 est le maximum. Même principe pour mon niveau de mécontentement, mais avec des cœurs brisés)
En décembre, j’ai lu 4 livres.
L’homme sans argent de Mark Boyle
Validant la catégorie 40 (Un livre de ma Wish List)
« Vivre sans argent cela vaut la peine. J’y ai trouvé plus de bonheurs que d’inconvénients. La libération intérieure et la reconnexion avec la nature n’ont pas de prix. » Mark Boyle
Pendant des millénaires, l’humanité a vécu sans argent. Aujourd’hui, rien ne semble possible sans une carte bancaire et quelques billets de banque. « Et si je passais une année entière sans argent ? » Au départ, c’était un pari un peu fou, qui devait s’arrêter au bout de douze mois. Pour l’ex-homme d’affaires Mark Boyle, c’est devenu un mode de vie durable. Dans L’Homme sans argent, il nous raconte son aventure. Que manger ? Où vivre ? Comment se laver ? Comment avoir une vie amoureuse, des amis, garder contact avec sa famille ? Mark Boyle a appris tout cela à la dure. Son livre nous fait réfléchir à la fois sur la place de l’argent dans notre vie et sur les mille manières de s’en passer. Faire des économies est un défi quotidien. Mark Boyle nous parle de dentifrice de seiche, de nourriture de saison, d’échanges de savoirs et de toilettes à compost, de la manière de passer un Noël sans argent. En suivant les règles strictes qu’il a lui-même mises en place, Mark revient à l’essentiel et trouve des moyens ingénieux pour se débarrasser de ses factures et s’épanouir dans la gratuité. Avec humilité, sagesse, et un grand sens de l’humour, Mark Boyle a écrit le livre culte de la décroissance.
Mon avis :
Alors pour tout vous avouer, ce livre est le dernier que j’ai acheté (ce qui est assez ironique étant donné le titre et ma nouvelle façon d’appréhender les livres), mais j’avais très très très envie de le lire !
J’avais de grandes attentes envers ce livre. J’étais convaincue qu’il serait ma nouvelle bible, mon ultime guide…
Ce ne sera pas le cas et tant mieux car là n’est pas sa vocation.
Dans cet ouvrage, nous suivons une année d’expérimentation sans argent (d’une manière d’ailleurs assez extrême) de son auteur. Alors certes, Mark Boyle nous livre tous les trucs et astuces qu’il a découvert au moment où il en a eu besoin et il instaure une réflexion très intéressante sur nos modes de consommation mais il nous embarque également dans une aventure dans laquelle il se rajoute défis et difficultés (préparer des repas freegan pour une centaine de personnes par exemple).
Ce livre n’est pas le guide pratique du zéro conso comme je m’y attendais, mais il ouvre le chemin et pose quelques jalons, il donne envie d’y croire et souffle un vent d’optimisme… Ça fait du bien !
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L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle
Validant la catégorie 69 (Un livre lu pour un autre défi)
Imaginez…
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où…
Son diagnostic est formel: vous êtes en bonne santé, mais vous n’êtes pas heureux.
Porteur d’une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l’aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d’une existence à la hauteur de vos rêves.« (…) ce roman nous laisse entrevoir à quel point ce que l’on croit peut devenir réalité. Moderne et très accessible. » Maxence Layet – Psychologies Magazine
Mon avis :
J’avais lu ce livre en 2015 alors que j’étais en pleine retraite hippie au fin fond des Cévennes. Il m’avait fait beaucoup de bien et j’étais curieuse de savoir si ce serait toujours le cas cette fois-ci, dans un tout autre contexte.
Cet ouvrage est une vulgarisation philosophique de sagesse élémentaire très réussie… Capitale même ! Il fait écho, et donne encore des pistes et des idées sur notre façon d’appréhender nos possibilités et nos attentes.
D’après moi l’ouvrage le plus réussi de cet auteur.
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Trois jours chez ma mère de François Weyergans
Validant la catégorie 36 (Un livre écrit par un auteur belge)
Le héros de ce roman, un homme désemparé, décide, le jour de ses cinquante ans, d’annuler tous ces rendez-vous afin d’essayer de savoir où il en est. Il voudrait changer de vie, de métier, de femme, de ville, et même d’époque ! « Je refuse, se dit-il, le côté vomitoire de celui qui se penche sur son passé, je veux m’élancer vers le futur ». Cependant, il ne peut s’ abolir ce passé dont il voudrait se délivrer. Il se souvient d’un voyage de deux mois, en Italie et en Grèce, avec sa femme. Ce voyage a failli les séparer, mais le souvenir qu’il en garde le rend amoureux d’elle. Et pourtant, affirme-t-il, « j’aurais passé ma vie à souhaiter vivre avec d’autres femmes qu’elle ».
Mon avis :
Ce livre a reçu le prix Goncourt en 2005. Il confirme donc mon incompréhension au regard des critères d’admissibilité de ce genre de podiums.
Mais tout y parle d’amour… d’une certaine façon, et c’est intéressant, d’une autre un brin monotone… Les affres de la cinquantaine chez les homme, c’est un sujet bateau.
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Harry Potter, les raisons d’un succès de Isabelle Smadja
Validant la catégorie 49 (Un livre sur un mythe, légende populaire)
N’y aurait-il pas quelque sortilège derrière l’irrésistible succès des aventures de Harry Potter ? Bettelheim, Genette, Propp, Freud et son complexe d’Œdipe ne sont pas de trop pour démonter rationnellement les mécanismes de cet envoûtement collectif et… convaincre du contraire. Isabelle Smadja, philosophe de formation, s’emploie à montrer que, aussi bien dans la structure formelle que dans le contenu symbolique de ce récit, tous les ingrédients sont réunis pour produire une fiction efficace en prise sur l’inconscient du lecteur. L’originalité de cette nouvelle version du mythe du jeune héros en butte à l’éternel combat entre le bien et le mal repose sans doute sur le traitement du registre de la sorcellerie. Le monde de la magie ne survient pas ici à titre d’épisode d’un conte merveilleux mais représente un univers à lui seul, transposition souvent cocasse de la réalité prosaïque de la famille et du collège. Quels sont les enjeux de cette conjonction de l’humour et de l’imaginaire ? Quelles sont les valeurs véhiculées par ces sorciers, devins et autres fantômes qui nous ressemblent tant ? Harry Potter aurait-il quelques secrets à nous révéler sur notre époque et sur la manière dont la jeunesse la perçoit ? Isabelle Smadja en est convaincue et ses analyses persuaderont également le lecteur.
Mon avis :
D’accord, le choix de la rubrique est un tout petit peu tiré par les cheveux, mais pour vous dire la vérité, c’était fin décembre, je m’essoufflais dans mes lectures du défi, j’avais repris tous les films d’Harry Potter pour supporter ma grippe des vacances et j’ai vu ce bouquin exposé chez ma mère, me tendant la couverture en me disant : « moi, moi, lis moi… »
Donc je l’ai rajouté in-extrémiste aux catégories du défi en lui trouvant une petite place.
Si j’ai découvert quelques parallèles frappants (le symbole de la pédophilie avec le professeur Lupin, ou encore la critique d’une aristocratie obtue et raciste avec Lord Voldemort, entre autres), je suis tout de même déçue par certaines idées répétées de nombreuses fois ainsi que l’absence d’analyse de l’intégralité des volumes d’Harry Potter….
Il mérite une réédition mise à jour !
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Alors voilà… Au total, pour l’année 2017, j’ai lu 71 livres alors que je m’en étais fixé 80 !
Je n’aurai pas le joli petit badge Goodreads, le défi est raté !
Je vous ferai bientôt un petit billet de toutes les catégories que je n’ai pas réussi à honorer…
Et vous, qu’avez-vous lu dernièrement ?
4 livres ! C’est déjà pas mal :)
Je ne me suis pas encore lancée sur GoodReads (je suis sur Livraddict & Babelio) mais à force de voir les nombreux widgets et possibilités qu’il y a à en être, je me tâte à basculer définitivement dessus !
Bref, moi qui n’ait pas lu autant (en tout cas le mois de décembre était vraiment vide), je te félicite de tes lectures :) Je suis intriguée par le petit livre analytique sur Harry Potter, c’est vrai que ça doit être intéressant (mais il y a tellement à dire, n’est-ce pas un peu (trop) court ?). Bonne continuation dans tes lectures !
J’aime beaucoup beaucoup beaucoup goodreads, en plus ça me permet de garder une trace de tout ce que j’ai lu, quand et en combien de temps (je rêve de la même chose pour mes ex :))
C’est vrai que le livre sur Harry Potter était sympa mais… effectivement trop peu, je suis restée un peu sur ma faim
L’homme qui voulait être heureux, je me souviens que ma sœur l’avait lu et qu’elle l’avait beaucoup aimé. Si un jour je n’ai rien à lire, je lui volerais !
En décembre, j’ai lu le livre noir des serial killers, et j’ai adoré !
Ahhhhhh c’est pour çaaaaaaaa ta passion pour les serial killers ;)
Je pense que tu pourrais aussi voler L’homme qui voulait être heureux un jour où tu n’as pas le moral et/ou plus foi en l’humanité.
En fait, ça fait un moment que le sujet me passionne. Savoir ce qui peut bien se passer dans leur tête, et en apprendre plus sur leur enfance…
Avant, je me contentais d’éplucher les page wikipédia parce que je trouvais ça honteux et bizarre d’être fascinée à ce point par les serial killers.
Et puis j’ai décidé d’en avoir rien à foutre de ce que pense les autres. J’ai décidé d’être moi même à 100%. Et puis, je me suis dit que, s’il y a des gens qui gagnent leur vie en écrivant sur eux sans que personne ne bronche, je pouvais les lire ces foutus bouquins !
Je ne regrette absolument pas mon achat. Vivement que je m’en achète un autre, même !
Pas plus honteux et bizarre que collectionner les dauphins en faïence… si ? :)