Mes lectures de juin


Ma vie d'écrivain / mardi, juillet 11th, 2017

Redresser la barre, pour préparer le rythme de l’été (qui doit être plus soutenu, vu que j’ai plus de temps…) c’était un peu le but de juin.
Malgré le fait que le mois a été bien bien chargé, j’ai quand même réussi à lire comme je le voulais (et aussi, surtout, parce que je suis tombé sur de beaux romans, qui m’ont fait plaisir !)

L’idée est simple : lire 80 livres dans l’année (mon défi Goodreads) mais classés par catégories (mon nouveau défi).

Et là, je me dis que je vous parle de mes lectures de juin.

(Je vous mets des petits cœurs pour « noter » mon niveau de plaisir avec ce livre, 5 est le maximum. Même principe pour mon niveau de mécontentement, mais avec des cœurs brisés)

Voilà, durant juin, j’ai lu 6 livres.


Touriste de Julien Blanc-Gras

Validant la catégorie 34 (Un livre d’un auteur que j’aime et que je n’ai pas lu)

Obsédé par les cartes, le narrateur décide de visiter tous les pays du globe.
Des favelas colombiennes aux hôtels clubs tunisiens, en passant par les karaokés du Yang-tsé-Kiang, les villages oubliés du Mozambique, les vagues polynésiennes, les plateaux de Bollywood, le tumulte du Proche-Orient et même par la Suisse, ce promeneur globalisé nous guide à travers l’inépuisable diversité des mondes.
Avec ce roman géographique, Julien Blanc-Gras nous propose une esthétique du voyage simple, aventureux, drôle et intelligent.

Résumé par Babelio

Mon avis :

Cet auteur, je l’ai découvert par hasard l’année dernière avec Gringoland dont j’avais écrit sur Goodreads : « Un roman qui m’a bouleversée. Parce que j’aurais adoré l’écrire, parce que j’aurais choisi les mêmes mots, les mêmes intentions, le même ton.
Tellement vrai, et marrant, et cynique, et bouleversant…
Bref. Mon coup de cœur du moment. Je le garde !
« 

Du coup, pour celui-là, j’étais partagée entre l’impatience de retrouver un univers dans lequel je savais me sentir bien et une inquiétude somme toute assez compréhensible à base de « oui mais si le premier c’était un coup de pot et qu’il n’écrit finalement pas si bien que ça ? » ou pire « j’ai changé, il a changé, on ne se correspond plus » (refrain des vieux couples qui fonctionne aussi avec certains auteurs -si si… j’ai des noms !-).
Ce roman se présente sous forme d’anecdotes-carnet-de-voyage et est à la fois intéressant et écrit intelligemment, avec un soupçon d’humour qui contrebalance les constats plus tristes (et donc c’était pas un coup de pot, et donc nous n’avons pas changé lui et moi).
Un bijou !

Du coup je pense pouvoir le dire : ça y est, je suis amoureuse… Julien, si tu me lis…

(comment ça je ne suis pas objective ?)


L’éveil de Mademoiselle Prim de Natalia Sanmartin Fenollera

Validant la catégorie 7 (Un livre dont le personnage principal est une femme)

« Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d’exercer fonction de bibliothécaire pour un gentleman et ses livres. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes d’enseignement supérieur s’abstenir. » Mademoiselle Prim ne répondait qu’en partie à ce profil : bardée de diplômes et sans aucune expérience des enfants et des chiens. Elle est engagée et, après quelques heurts avec son employeur, un homme aussi intelligent et cultivé que peu délicat, elle découvre le style de vie et les secrets des habitants de Saint Irénée d’Arnois. Mademoiselle Prim tombe très vite sous le charme de ce village hors normes où les voisins s’adonnent à leur passion et où l’intérêt de la communauté prédomine. Pour eux le temps n’a pas d’importance et la littérature ne sert qu’à s’épanouir. L’Eveil de mademoiselle Prim nous invite à un voyage inoubliable à la recherche d’un paradis perdu révélant toute la splendeur des choses simples de la vie.

Résumé par Babelio

Mon avis :

Moui moui moui… Ça va.

Il s’agit d’un petit mix entre Les Hauts de Hurlevent et Le Monde de Sophie, en tous cas je l’ai perçu ainsi.
Il y a de bonnes réflexions, qui cependant n’ont pas été assez poussées à mon goût. Sans parler de la fin que j’ai trouvée finalement assez fadasse (non, je ne spoilerai pas).

Ce fut cependant une lecture assez agréable qui a su remuer des émotions. Je le remets au troc.


L’échappée belle de Anna Gavalda

Validant la catégorie 15 (Un livre voyageur)

Simon, Garance et Lola, trois frères et sœurs devenus grands (vieux ?), s’enfuient d’un mariage de famille qui s’annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier dans un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s’offrir une dernière vraie belle journée d’enfance volée à leur vie d’adulte.

Résumé par Babelio

Mon avis :

Un livre voyageur, c’est un livre que j’aurais pu avoir au troc, ou que j’aurais pu chasser dans les rues (je vous en reparlerai), mais j’ai choisi un de ces livres que j’ai glanés l’été dernier lors de mon grand tour de France des boîtes à livres.
J’avais envie d’une lecture rapide, simple, fraîche. Ce livre a assouvi mes envies.

Et pourtant je n’y connais rien en fratrie (tel est le thème de ce roman) mais il a su me toucher, m’émouvoir et me faire passer de bons moments.
Il repart au troc vers d’autres aventures.


Oscar et la dame rose de Éric-Emmanuel Schmitt

Validant la catégorie 70 (Un livre contenant le nom d’une fleur)

Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Marie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l’hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d’Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d’amour, ces douze jours deviendront légende.

Oscar a dix ans et il vit à l’hôpital. Même si personne n’ose le lui dire, il sait qu’il va mourir. La dame rose, qui le visite et « qui croit au ciel », lui propose, pour qu’il se sente moins seul, d’écrire à Dieu.

Résumé par Babelio

Mon avis :

J’ai longtemps cherché le bouquin qui pourrait entrer dans cette catégorie. Impensable de me taper Le Nom de la rose (même en audiobook j’ai trouvé ça imbuvable), pas envie de me refaite Le Lys dans la vallée (pffff) et pour Les Nymphéas noirs, j’étais pas trop emballée non plus.
Et puis je me suis rendue compte que ce livre était dans ma bibliothèque de classe depuis que ma collègue québécoise m’avait annoncé l’étudier avec ses CM2.

Je l’ai lu, j’ai bien aimé. Je ne l’ai pas trouvé larmoyant mais émouvant, pas simpliste mais simplifié, pas pompeux mais magnifique.


Et au pire, on se mariera de Sophie Bienvenu

Validant la catégorie 54 (Un livre d’un auteur québécois)

Centre-Sud. Entre la Sainte-Catherine, Mel et Jo, les putes travesties, et le parc jonché de seringues, Aïcha traîne son enfance cassée par son beau-père.
Elle rencontre Baz et devient amoureuse. Une chose grave leur arrivera. Pour sauver sa peau, pour protéger Baz, Aïcha, forcée de s’expliquer à une travailleuse sociale, revoit son histoire et multiplie les versions des faits. Dans un monde si mal foutu, qui dit vrai et qui peut dire où se situe la réalité ?

Une confrontation déchirante et drôle où l’émotion court.
La langue à fleur de peau de Et au pire, on se mariera se trouve à la croisée du romanesque, du théâtre de rue et de la déposition.

Résumé par Babelio

Mon avis :

Je l’ai trouvé au hasard en cherchant quelque chose qui pourrait convenir à cette catégorie et j’ai tellement aimé le résumé qui en avait été fait que je l’ai ACHETÉ (oui, c’est assez rare pour que je le note en capitales).
Voici ce que j’ai lu et qui m’a donné tant envie (un peu différent de Babelio) :

A qui Aïcha confie-t-elle le récit de son enfance troublée, dans un monologue écorché vif ‘ A treize ans, Aïcha traîne dans les rues mal famées du Centre-Sud de Montréal, où elle préfère de loin la fréquentation des prostituées à celle de ses camarades ou, pire encore, de sa « salope de mère ». Dans une langue qui surprend par sa crudité, avec une infinie justesse de ton, Sophie Bienvenu se garde de tout jugement polémique et dresse le portrait sans fard d’une adolescence incandescente, qui rappelle par sa franchise et sa spontanéité à fleur de peau celle d’Holden Caulfield dans l’Attrape-Coeurs. Et au pire, on se mariera est l’histoire d’un amour dérangeant, criminel, portée par la voix d’une enfance enragée. « C’est ce genre d’histoire-là ». Sophie Bienvenu signe ici son premier roman.

Donc bon, je ne me suis pas trompée, j’ai kiffé. J’ai adoré !
C’est un style tout particulier auquel on est forcé de sourire même si le fond est dur… très dur.
Mais ce roman n’est pas que ça, il a certes un ton mais également une personnalité et une ambiance qu’on ne voit que peu et qui est assez géniale !
Je le garde pour la peine (mais je peux vous le prêter si vous le voulez)



16 métamorphoses d’Ovide de Françoise Rachmühl

Validant la catégorie 42 (Un livre dont l’auteur porte le même prénom qu’un membre de votre famille)

Ovide nous entraîne aux côtés des divinités et des héros les plus célèbres de l’Antiquité. Jupiter s’affirme en tant que maître du monde, Narcisse adore son propre reflet, Persée multiplie les exploits tandis que Pygmalion modèle une statue plus vraie que nature. Aventure, amour, défis et prouesses, un monde à la fois réaliste et merveilleux s’ouvre à vous.

Résumé par Amazon

Mon avis :

Oui, quelqu’un dans ma famille s’appelle Françoise, je l’avoue… Pas toujours facile :)

Bon alors j’ai vu ce livre dans une boîte à livre et je l’ai remis au troc direct après sa lecture.
Ouaiiiis, c’est bien, ça se lit, c’est pas chiant (enfin pas trop) mais la mythologie, ce n’est définitivement pas mon truc. J’ai eu de vieilles réminiscences du lycée en parcourant ce recueil et je me souvenais de certaines choses, mais globalement je n’ai pas trouvé ça passionnant.


A part le dernier bouquin, j’avoue que Juin a été une bonne cuvée. J’ai beaucoup aimé ces lectures et c’est pour ça qu’elles ont été si fluides et si rapides.

Hâte de continuer sur cette lancée !

 

Et vous, qu’avez-vous lu dernièrement ?

 


8 réponses à « Mes lectures de juin »

  1. Je me laisserais bien tenter par un livre de ce Julien Blanc-Gras que je ne connais pas, et dont les livres ont l’air super intéressants! (surtout que j’ai un mal de chien à lire en ce moment…)…merci pour ta sélection ;)

    1. En juillet j’ai vachement avancé aussi (seulement le brouillon est mis en forme mais pas encore prêt, j’ai pas publié encore).
      J’ai entendu parler de Chattam, bien sûr, mais je ne sais pas s’il pourrait me plaire :/

  2. Je note les titres sur ma liste et je vais voir si je trouve ça à la bibliothèque. Sauf Ovide que j’ai déjà lu et franchement ça m’a saoulé… Je m’en suis débarrassé en déménageant d’ailleurs. Les autres titres m’attirent beaucoup plus!

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