Môm est au milieu d’une famille de trois enfants, et elle a grandi avec ses deux parents, au milieu des querelles de fratrie et des câlins des vieilles tantes qui sentent la Cologne.
Moi j’étais première et unique. Entourée par les grand-parents chez qui une maman seule et qui travaillait tard s’était réfugiée à ma naissance.
Môm ne portait les espoirs de personne, car au final ce n’était pas de cette époque-là de tout miser sur ses gamins, la guerre et les obligations faisaient de ces parents des éducateurs plus que des « émotionnels ».
Moi j’ai été conditionnée par la solitude, par l’isolement de la différence, par toutes ces réussites que Môm n’a pas eues et qu’elle voulait pour moi.
Môm a quitté l’école tôt car elle a voulu vivre sa vie, et travailler pour un salaire de misère, parce qu’elle pensait qu’elle devait s’échapper de ce carcan familial pour éclore.
Moi j’ai quitté par faiblesse, parce que je ne voulait pas grandir ailleurs qu’avec ma maman. J’ai piétiné mes chances pour rester son bébé. Surtout ne pas vivre trop vite !
Môm est tombé amoureuse et a décidé d’avoir un bébé, puis elle s’est démenée pour ne pas souffrir de cet amour fracassé, elle a ravalé toute fierté et tout orgueil pour l’élever un tant soit peu dignement.
Moi j’en garde la maigre consolation de quand même avoir été désirée, mais également un dégoût tranché pour la médiocrité et les concessions.
Môm a quelques amis, mais les gens qu’elle côtoie le plus sont ce frère et cette sœur pleins à craquer de défauts et de mesquineries, mais elle explique que les liens du sang sont les plus forts.
Moi je ne comprends pas les erreurs de mes amis, je ne comprends pas les faiblesses et les trahisons, je refuse de me battre pour aimer les gens. Solitude par choix, vraiment ?
Môm a galéré pour être heureuse, mais aujourd’hui elle le touche du doigt ce bonheur mérité…
Si seulement sa fille pouvait y participer…
[…] petite (ça ne s’arrêtera donc jamais…) et je le supportais plutôt bien tant que Môm ne dormait pas, tant que je voyais encore le rai de lumière sous la porte de sa chambre (oui, je […]
[…] Ma mère est la personne dont je suis le plus proche au monde (forcément, les premiers temps je n’ai eu qu’elle). Je ne l’ai jamais connue avoir une heureuse longue relation avec un homme… Ainsi, lorsqu’elle m’a annoncé être tombée amoureuse en 1996, ce fut la première surprise. Qu’elle le soit d’une femme était la seconde. […]
Bravo à ta Môm pour son parcours, sa volonté, pour atteindre enfin ce bonheur mérité, un jour aussi, viendras ton tour, je te souhaites sincèrement d’être heureuse, sereinement heureuse <3
Merci <3 <3
[…] pour situer, Môm a même décidé de m’appeler autrement durant quelques mois ou lorsqu’elle désirait […]
[…] vous ai déjà raconté l’histoire de Môm qui m’a élevée toute seule et qui pour ce faire a été obligée de retourner vivre chez […]
[…] Alors je vous vois venir avec vos mines écœurés, mais je vous arrête tout net, « beaucoup » n’était pas exactement le terme que j’aurai dû employer, parce qu’il n’y a jamais trop de restes, il n’y a pas de quantités à profusion… Non, Môm a toujours choisi dans sa vie de miser plus sur la qualité que sur la quantité (la preuve : j’suis fille unique !). […]
[…] Môm n’avait pas beaucoup de sous, ça je vous l’avais déjà dit. Mais elle essayait toujours de m’offrir le meilleur, […]
[…] avoir passé une enfance merveilleusement bien entourée, je me suis retrouvée à l’adolescence trop vite prise dans l’engrenage de la vie, de […]
[…] 1986 : J’ai 6 ans et j’habite dans la maison de mes grands-parents avec juste ma maman. […]
[…] : 17 ans, pleine adolescence… Sans être laxiste, l’éducation de Môm a toujours été assez permissive. Ainsi je pouvais sortir tous les week-ends si je voulais. Comme […]
[…] 2000 : J’ai 20 ans et des poussières… J’avoue sortir difficilement de cette enfance si idyllique ! Je suis encore une petite fille dans le fond. Mais mes jambes ont pas mal poussé […]
[…] : difficile de situer cette période dans le temps, car elle a pas mal duré. J’ai eu une enfance idyllique, protégée et préservée… Pt’et trop, p’tet que c’est ça qui finalement m’a empêché de […]
[…] suis née dans une famille monoparentale. Môm m’a élevée seule et j’ai donc naturellement hérité de son nom de […]
[…] des quintaux de mauvaises habitudes en tous genre. Certaines ont été insufflées par mon éducation maternelle, par mon éducation scolaire, par mes expériences passées, par la vie citadine, et même par le […]