… tellement de trucs abracadabrants que ça fait trèèèès longtemps que je songe à en parler et avant même d’avoir ce blog (parce que oui, j’avais une vie d’internaute qui écrivait pas mal sur sa vie avant d’être ici, je vous en avais déjà parlé).
Alors voilà, c’est aujourd’hui que je vous raconte… Toutes ces choses qui ont bercé mon enfance, toutes ces interrogations et ces spéculations digne d’un esprit aussi simple et imaginatif que le mien…
Quand j’étais petite, je croyais…
… que les villes jumelées étaient en tous points identiques !
Alors prenons comme exemple la ville de Créteil… Avec l’université, le lac, la préfecture, le centre commercial, tout ça… Eh bien j’étais persuadée que (hop, Google est mon ami) Cotonou, au Bénin, était construit exactement sur le même format (avec l’université, le lac, la préfecture, le centre commercial, tout ça…).
Mais ma réflexion ne s’est pas arrêtée là (forcément). Si la ville était exactement pareille, alors les maisons aussi !!! Eh ouais !! Et donc il fallait y loger grosso-modo le même genre de famille… Et donc c’était tout une organisation pour la ville jumelée, et je me demandais alors pourquoi ils se compliquaient à ce point la vie…
C’est lors d’un voyage scolaire avec le collège et en me rendant dans la ville jumelée de celle où j’habitais que je me suis rendue compte de mon erreur : je m’y suis perdue !
… que les gays faisaient l’amour par le pénis !
Pour ma défense, je n’ai pas été élevée avec des hommes, du coup je n’ai pas côtoyé beaucoup de pénis, et je n’avais donc pas pu en observer de près…
Comment cette idée est arrivée jusqu’à moi ? Je l’ignore, mais voilà, j’étais persuadée que pour faire l’amour, deux hommes ensemble devaient introduire leur sexe dans le sexe de l’autre…. Un peu comme quand on passe sa main gauche dans sa manche droite et vice-versa l’hiver pour avoir plus chaud ! (j’espère que vous appréciez les images mentales que je vous offre :))
Alors je ne me doutais pas que l’urètre n’était pas propice à l’enfoncement de quoi que ce soit, mais je trouvais ça quand même un peu étrange, voire pas très pratique…
Quand j’ai su le véritable fonctionnement des rapports homosexuels, j’ai été soulagée plus que choquée !
… que si je chantais très fort la nuit, ça attirerait les extraterrestres.
Ok, j’étais pas si petite. Ça remonte à l’époque où j’ai eu ma chambre excentrée de la maison, loin de tout, et dans laquelle je pouvais faire tout le bruit que je voulais à n’importe quelle heure du jour et de la nuit… De coup parfois je mettais mon walkman, et je chantais, à voix haute, écouteurs sur les oreilles…
Mais je laissais les yeux grands ouverts, et je mettais sur pause toutes les deux minutes, parce que j’avais super peur de produire des sons tellement pas humains qu’ils auraient attiré les visiteurs d’autres galaxies (genre le yaourt que je pouvais produire sur la BO de Bodyguard voudrait dire en fait « je suis volontaire pour faire des expériences médicales douloureuses » en Plutonien)
Mmmmm, et pour conclure grâce à une autre Grande Chanteuse (Lara Fabian) : « J’y crois encore »
… que mon armoire me parlait !
quand Môm me faisait couler un bain, la grande armoire en vieux bois de la salle de bain ne disait rien. Dans les premiers temps, quand je commençais juste à jouer, elle ne disait toujours rien. Et puis d’un coup, elle se mettait à craquer, et on parlait…
Alors évidemment, au début je la grondais, parce que ça ne se fait pas de faire autant de bruit alors que je me trempe tranquille dans mon bain, et puis au final, nos conversations sont devenues de plus en plus amicales (enfin, de mon côté surtout, car elle, elle se contentait de craquer. Une fois pour oui, deux fois pour non…).
Au final, je me dis que c’est probablement l’humidité qui faisait jouer le bois. Mais y’a tout un tas d’anecdotes du même genre qui n’ont pas encore trouvées d’explications à mes yeux !
… que Renaud ne disait pas de gros mots et que j’avais sûrement mal entendu.
Ben voui, parce que j’ai été bercée à Renaud, Leforestier, Lavilliers, Higelin et qu’il était impensable que ces gens là disent des gros mots. Alors quand je comprenais les bonnes paroles contenant une vulgarité, je me disais que j’avais l’esprit vraiment mal tourné et je m’appliquais à remplacer par un truc qui pouvait correspondre (bon sauf que finalement la chanson ne voulait plus rien dire, mais ça m’allait).
Aujourd’hui, je suis vachement contente d’avoir été élevée à Renaud, et vachement contente qu’il dise des gros mots…
… que dans « Désenchantée », Mylène disait « chercher la clé pour Amédé »
Mais si… au moment du refrain, les vraies paroles sont « Je cherche une âme, qui pourra m’aider. Je suis d’une génération, désenchantée… »
Ben pour moi elle cherchait la clé (quelle clé d’abord ?) pour un certain Amédé… Et je me demandais bien qui était cet Amédé…
Il m’aurait fallu du temps pour comprendre toutes les paroles de Mylène à vrai dire. Maintenant qu’elle a sa cantine à l’Elysée je ne l’écoute plus, comme ça j’ai mes soirées de libre !
… que quand j’inspirais à fond pour retenir l’air, je pesais moins lourd.
Et c’est donc ce que je faisais le matin, dans la deux-chevaux lorsque nous avions la côte à monter et que manifestement on se traînait par rapport aux autres voitures. Je l’ai aussi probablement fait sur certaines balances, bien plus tard.
Et puis je me suis vite rendu compte que en fait non, c’était dans ma tête !
… que les panneaux « Attention verglas » annonçaient forcément du verglas.
Même en juillet ! Alors je le signalais toujours à Môm sur la route, et elle me reprenait « pas en plein été voyons », mais qu’à cela ne tienne, pour moi s’il y avait un panneau, c’était pour une bonne raison, sinon ils l’aurait enlevé l’été et remis l’hiver non ?
Et finalement mon raisonnement se tient, et puis ça créerait des emplois ce système de panneaux saisonniers, non ? (j’vais probablement me présenter aux présidentielles avec cette idée mirifique)
… qu’il y avait un parrain, une parraine PLUS un marrain, une marraine.
Bon, alors par contre leur utilité à ceux là a toujours été très vague… A la base, le parrain et la parraine sont un couple et ont été choisis par le père si celui-ci venait à mourir pour s’occuper de l’enfant. Les marrains et marraine sont ceux choisis par la mère sur le même principe.
Pourquoi est-ce qu’on a eu la lumineuse idée d’associer donc le parrain et la marraine (alors qu’il ne se connaissent presque pas) et qu’on a évincés leurs conjoints respectifs (à savoir la parraine et le marrain) et qu’on en parle plus ? Alors là, mystère !!!
… que c’est vraiment étrange de se trouver entre deux frontières.
Que c’est une expérience unique, et qu’on le sent ! On est ni en France, ni en Belgique (par exemple hein, je sais que ça parlera à certaines…) on appartient à aucun pays. Alors normalement il ne devrait rien y avoir (mais en fait si, première désillusion, il y a quand même de l’herbe et des oiseaux) et on devrait physiquement se sentir vide (deuxième désillusion, y’a rien de particulier).
En fait c’est nul !
… que mon ostéopathe pouvait lire mes pensées.
Bon, cette anecdote là non plus ne s’est pas passée quand j’étais toute petite, mais un peu plus tard.
Qui dit croissance dit scoliose, qui dit scoliose dit douleurs, qui dit douleurs dit ostéopathe. Et je suis habituée à l’ostéopathie douce (avec manipulation crânienne donc)…
Quand l’ostéo pose les deux mains sur ma tête, du coup je me disais qu’il ou elle arrivait à lire les pensées.
Bon, j’avoue que je me suis vite rendue compte de mon erreur car si ça avait été le cas, la dernière aurait rapidement cessé de bouffer de l’ail juste avant ma séance si elle avait deviné à quel point je la haïssait pour ça.
C’est une liste non exhaustive, car avec ma mémoire d’otarie attardée je ne me souviens vraiment pas de tous les détails, cet article est donc promis à une suite prochaine, histoire de rigoler encore un petit coup.
« … que quand j’inspirais à fond pour retenir l’air, je pesais moins lourd. »
Moi c’était l’inverse. D’ailleurs, lors de compétition de judo, pour la pesée, je retenais l’air pour avoir l’air plus lourde sur la balance. (Me suis retenie d’aller au pipiroom, aussi.
(on était 3, il fallait etre chacune dans une catégorie différente. Résultat : j’étais sur-classée, et suis tombée que contre des balères. J’ai perdu, aplatie comme une crêpe …)
« … que les panneaux « Attention verglas » annonçaient forcément du verglas. »
pareil, mais avec le panneau « attention Biche ». Animaux sauvage, mais je ne comprenais pas pourquoi je ne voyais jamais de biche traverser joyeusement la route …
ahhahahah, j’adoooore….. La vache, on se ressemble :)
Quand j’étais petit, j’étais à la Réunion, et je croyais qu’en métropole :
Le 21 juin, il y avait du soleil pour 3 mois
Le 21 septembre, il pleuvait pour 3 mois
Le 21 décembre, il neigeait pour 3 mois
Et le 21 mars, tout fleurissait d’un coup
Véridique!!!!!!!!!
ohhhh, j’adore :)
Quand j’étais petite je pensais que les pays (autres que le mien) étaient dans les nuages parce qu’il fallait prendre l’avion pour y aller…..
Rhoooooooo :) Sympa !
[…] contente parce que mon dernier post est en Une, celui où j’vous raconte toutes les conneries auxquelles je croyais quand j’étais gamine. J’aime bien voir ma tronche sur la page presque principale. Et j’aime encore plus lire […]
jolie liste, mais si on prend le point de vue d’un enfant, c’était réfélchi quand même tes réflexions lol Moi aussi des souvenirs comme ça
Oui c’était pas complètement con finalement :))