Sexuellement active, hormonalement implantée.


Ma vie de grande malade / jeudi, octobre 18th, 2012

IMG_4052Depuis le temps qu’on attendait et qu’on se lamentait (enfin moi surtout) de ne pas trouver chaussure à son pied (enfin le mien du coup), maintenant qu’on est casés (moi toujours, faudrait que je change de pronom discrètement là…) ben j’en profite (pof, voilà, ni vu ni connu !)

Donc en gros ouais, je suis sexuellement active comme l’annonce si bien le titre racoleur, mais c’est pas pour autant que je veuille un petit d’homme (ou pire, sa version femelle), alors avec Chéri-Chéri, on a cherché des moyens de continuer à copuler sans pour autant risque de procréer (romantisme quand tu nous tiens…)

Alors déjà je vous arrête net : Évidemment que nous nous sommes appliqués à avoir des rapports protégés… La capote c’est la vie, je ne le dirai jamais trop ! Mais vient un moment où on est sûrs l’un de l’autre (enfin moi j’suis sûre, et lui il flippe mais c’est une autre histoire) et qu’on sait que logiquement on ne couche pas avec des étrangers… C’est le moment donc d’aller au dispensaire et de se faire tester pour savoir si tout est ok et si on peut virer le plastique !

(J’adôôôre me faire tester, je ne sais pas d’où ça vient cette passion mais je kiffe qu’on me prenne 5 litres de sang pour s’assurer que je n’ai ni le sida, ni l’hépatite, ni la syphilis ou autres joyeusetés – non, je ne suis pas ironique, je le fais tous les ans par plaisir, c’est p’tet une façon de me venger du don du sang qui ne veut pas de moi. Bref )

Donc nous en sommes là…. On est en bonne santé, on s’aime (ouais, on s’aime, on se le dit -enfin quand Chéri-Chéri n’est pas trop occupé à se moquer de mes seins- whaou), on est pas stériles et on veut arrêter d’engraisser Durex. Alors que faire ?

Le plus simple, vous allez me dire que c’est la pilule… Mais sérieux, vous devriez me connaître maintenant et la simple idée d’avoir l’obligation de prendre tous les jours un comprimé me rend malade d’avance ! Je vais l’oublier, ça va me gaver. Pof, j’ai un bébé dans l’année !

Ensuite il y a le patch. Tu en mets un par semaine pendant trois semaines et tu as une semaine patchfree… C’est la contraception que j’avais quand j’étais avec Johann. Mouais… moyennement pratique car en cas extrême il se décolle
(après une grosse suée, genre le sauna), moyennement joli car il se déplace un peu avec les mouvements du corps et laisse derrière lui sur la peau une magnifique marque collante genre vieux-pansement-sale, et moyennement écolo car on doit les refermer hermétiquement individuellement avant de les rapporter au pharmacien, t’imagines les saloperies qu’il y a dedans du coup ?

Comme système hebdomadaire similaire au patch il y a l’anneau vaginal également. C’est un anneau en silicone (genre les bracelets-pneus qui faisaient fureur en 90) bien imprégné de plein d’hormones qu’on doit s’enfiler et qui se déplie pour tirer à vue ensuite sur tous les spermatozoïdes qui essayent de traverser… Faut pas avoir peur de mettre les doigts (perso après la mooncup je m’en fiche) et faut pas avoir peur de le perdre comme ça par inadvertance… Moi c’est ce qui m’effraie !

Après il y a bien sûr le stérilet… Que la plupart des gynécos refusent de te mettre si tu es nullipare (alors dit comme ça ça ressemble un peu à une insulte, mais en fait c’est un synonyme de « pas encore munie d’un enfant »)… Dommage car moi le stérilet en cuivre (celui démuni d’hormones car le cuivre est l’ennemi juré des spermatozoïdes) il m’aurait bien tenté !

Alors au final j’ai opté pour l’implant

De la taille d’une allumette, il n’a rien d’écolo non plus, il est bourré d’hormones aussi, mais il est implanté dans ton blanc de bras (tu connais le blanc de poulet ? ben c’est pareil mais dans ton bras – face intérieure quoi-) et tu n’as pas à te soucier de ce que tu fais ni quand tu le fais. Il est 100% fiable et dès qu’on le retire on retrouve quasi immédiatement nos capacités de couveuses.

Bon, il n’est pas biodégradable… Mais il dure 3 ans !

Je vous passe les détails assommants que j’ai du surmonter pour trouver quelqu’un pour me le poser, mais finalement, depuis hier j’ai ce corps étranger en moi !

Pour l’implanter, ça se passe comme on imagine (ou comme on a vu dans les épisodes d’X-Files), le médecin nous enfonce un tube impressionnant dans le bras (genre pic à brochette mais plus épais) et nous injecte le petit machin en poussant dessus avec une sorte de pistolet.

Franchement ? Je pense que ça peut faire mal. Perso je ne suis pas très objective face à la douleur (des années d’automutilation ont eu raison de ma douilletterie) mais c’était pas super agréable. Le médecin n’a même pas voulu que je regarde, mon implant et moi n’avons même pas été présentés avant la cohabitation, c’est moche !

Alors voilà, pour le moment je n’ai pas plus d’impressions à vous donner, p’tet qu’au fil des mois vous lirez de moi « mon implant est mon meilleur ami, il est génial » ou encore « j’en ai marre d’avoir mes règles 24h/24 à raison de  5l/minute »… On verra bien.

Quoi qu’il en soit, la plupart des effets indésirables (acné, maux de tête, prise de poids, tension des seins, règles irrégulières, diminution de l’importance ou de la durée des règles, infection vaginale, augmentation de l’appétit, état dépressif, irritabilité, nervosité, diminution de la libido, étourdissements, bouffées de chaleur, perte de cheveux, douleurs abdominales, nausées, ballonnements, perte de poids, règles douloureuses… Sympa hein ?) sont censés ne survenir que durant les trois premiers mois !

Remarque aujourd’hui j’ai eu super mal à la tête (en même temps j’étais en maternelle, c’est sûrement ça)

Et vous, comment vous évitez les bébés ?

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17 réponses à « Sexuellement active, hormonalement implantée. »

  1. Etant donné que je ne supporte aucun contraceptif hormonal (et que je suis persuadée qu’ils ont foutu en l’air mon équilibre hormonal justement), et que le stérilet au cuivre j’ai fini par perdre
    des quantités astronomiques de sang non stop pendant deux mois, on est sans filets. Je compte (très large) et pendant la période à risque (très large donc), c’est soit capote, soit joujou
    différemment (mais c’est bon aussi). En même temps vu qu’il n’est pas là la moitié du temps, ça tombe souvent pendant qu’il est loin, donc pas trop de frustration quand même…

  2. J’ai testé l’anneau vaginal pendant 2 ans. je ne l’ai jamais perdu !! C’était bien et puis tout à coup ça ne m’a plus été. Gonflée, mal de tete et perte de libido. la pilule c’était bien pire, je
    n’ai jamais pu la supporter.
    Du coup là c’est capuchon et franchement ça nous va très bien. Je crois que c’est parti pour un bon bout de temps

  3. L’implant je sais pas pourquoi ça m a toujours stressée…peur qu’on le perde…sinon j’ai eu la pilule pendant pfiou…8-9 ans…puis après préservatifs et mainteant plus rien (forcement un) mais
    avec l’idée de reprendre ma pilule après bébé, mais a vie quoi…^^

  4. pilule, parce que j’aime bien être rassurée tous les mois que je ne suis pas enceinte (même si on peut avoir des règles en étant enceinte mais bon…). sinon, l’implant me tenterait bien aussi.
    enfin, tant que ma pilule me convient, je ne cherche pas à changer de moyen.

  5. Même souci de mon côté, je ne veux pas prendre la pilule, et pour le reste, je rejoins ton avis. L’implant ça m’a tenté et puis on m’a dit que soit on le supportait et c’était nickel (j’ai une
    copine qui est en très satisfaite), soit c’était affreux et il fallait l’enlever. Alors ça ne me tente pas !
    Donc de mon côté, c’est soit abstinence (c’est le meilleur contraceptif au monde) soit capote !

  6. bah oui c’est pour ça que je précisait pas sur le premier com’ ^^, mais t’inquiète ça doit être super rare comme truc, tu sais moi j’flippe meme des hormones que me balancais ma pilule alors bon ;D

  7. Moi aussi ma gynéco a refusé de me mettre le stérilet parce que je suis nullipare (et je compte bien le rester :D), du coup j’ai été hyper relou en demandant une pilule qui ne fait pas grossir.
    Elle m’en a donné une sans oestrogènes, et je la supporte très bien. En 4 mois de prise, pas d’acné, pas de prise de poids, plus de règles, mais un transit intestinal euh… rapide ?
    Et je ne l’ai oubliée qu’une fois (mercredi dernier), du coup pendant une semaine on joue à « The Return of Latex ».

  8. Moi j’étais dans la catégorie « j’en ai marre d’avoir mes règles 24h/24 à raison de 5l/minute » je suis donc passée au stérilet au cuivre (je voulais 0 hormones pour plusieurs raisons) et a 22 ans,
    pas de bébé tout ça tout ça.
    Faut juste trouver le gynéco qui veut bien.
    « Allo ? je veux un stérilet et je suis nullipare vous me prenez ? » « Oui » « Ok bougez pas j’arrive !!! » ^^

    Depuis je milite auprès de mes copines pour la gloire du stérilet :D.

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