C’est ce que je t’avais dit pour ne pas te faire trop de mal… C’était vrai, dans des gestes, dans des tons, dans des façons d’être…
Et puis ensuite je n’ai pas cessé de me demander si ça me posait vraiment un problème finalement.
Tout était frais, c’était ça le truc…
Je pense que tout a changé au moment du chaton. Je ne sais pas si ma faiblesse t’a déçu, ou si tu t’es tellement emmerdé que tu m’as jugé responsable de la perte de ta soirée… Mystère, mais je crois que le virage à 180° s’est opéré à ce moment-là.
J’ai voulu rattraper le coup lors de notre dernière soirée, te divertir et te partager tout ce que j’avais appris et comment j’avais été heureuse « chez les hippies », mais je ne buvais pas encore, c’est p’tet ça aussi. Tu m’as vue sobre, tu m’as vue humaine, tu m’as trouvé bizarre.
Bon, mes erreurs, je les liste par dizaines évidemment…. La confiance bien sûr, en premier, alors que fondamentalement c’est vrai que je ne te connais pas (d’un an mais c’est très peu), mes confessions ensuite…. Et puis d’autres détails, des infimes, des dont on se fout.
Lorsque je t’ai vu connecté sur AuM je me suis souvenue que c’est comme ça que j’ai tilté que mon mec n’en valait pas la peine, il y a des années de ça (il y a un billet qui en parle quelque part, tu vas le trouver si tu fouilles). J’ai voulu t’avertir que c’était chaud pour ta relation si ta nana voyait ça, que tu serais en galère pour lui expliquer. Bien entendu je l’ai mal dit, bien entendu tu as cru à un reproche et là a commencé la mutation.
Parce que là concrètement tu es parti en couille…. Tu mélanges tout…. Il y a un truc que j’ignore, il y a quelque chose qui m’échappe car je ne pige rien du tout, il doit me manquer des cartes !!!
Tu étais le mec le plus gentil du monde juste avant, tu étais marrant, et équilibré, serviable et tu me semblais compatissant…
Et là ? Tu mets dans le même panier mes compétences professionnelles, mon blog et mon rapport à toi ? Mais… pourquoi ?
Quel a été mon crime immonde pour que tu sois si en colère ? Je t’avoue que j’ai beau chercher… Je ne trouve pas.
Et à quel moment t’es-tu dit que tu devais dégainer les menaces ????
Enfin bref, tout ça pour dire que ton texto de cette nuit je l’ai malencontreusement lu (alors que normalement je l’avais de suite supprimé, mais j’ai dû faire une fausse manip et il m’est apparu en entier au réveil -SURPRIIIIISE-), et que je suis impressionnée.
Je pense que tu n’as pas compris le principe de ce blog, je pense que tu n’as pas lu les billets qui en valent la peine, je pense que tu n’as aucune idée de ce qu’il a pu m’apporter et (je le dis en toute modestie) ce qu’il a pu apporter aux autres, je pense que tu es tellement blessé que tu vois le mal en chacun de mes mots, ou que tu crois le voir.
Vas-y. Fous mon anonymat en l’air, tu peux. Si ça peut te défouler pour sortir une quelconque rage, alors fais-le…. Je survivrai mais je recollerai les morceaux, ailleurs, ou pas… Mais j’espère qu’après tu seras soulagé, et que tu pourras redevenir paisible, comme avant cet épisode.
Tu peux aussi me dénoncer à l’inspection, parce que je suis une mauvaise prof, parce que tu penses que je leur nuis.
Puisque je t’ai accordé ma confiance à un moment donné tu as la capacité de pourrir ou détruire quelques pans de ma vie. Si tu penses que je le mérite réellement, si tu crois devoir me donner une bonne leçon alors fais-le…
Carpe diem tu sais :) Si c’est comme ça que ça devait se passer alors je m’y ferai (la philosophie bizarre des hippies…)
Moi je m’arrête là. Je continue à faire ce que j’avais commencé l’autre soir après ma maladresse : je coupe les ponts. C’est ce que je sais faire le mieux…