Le Blog Agoaye prend ses quartiers d’été. Chaque mercredi, les billets « Une chanson un moment » vous proposent d’associer une chanson à une certaine ambiance…
Parce qu’on a tous de la musique dans nos souvenirs, voici certains des miens !!
Lancez la vidéo, écoutez le son et découvrez mes fragments de vie !
Cette semaine, IAM est associé à lorsque je trainais avec la bande.
1997 : 17 ans, pleine adolescence… Sans être laxiste, l’éducation de Môm a toujours été assez permissive. Ainsi je pouvais sortir tous les week-ends si je voulais. Comme j’étais raisonnable, les permissions se sont étendues au mardi soir et aux veilles de jours où je commençais plus tard.
A cette époque-là (je précise car ça a changé à la vingtaine), je ne suis jamais sortie en cachette, et je n’étais jamais en un lieu que ma mère ignorait. Elle savait tout.
Elle savait donc très bien que je traînais avec une bande de gars près des box d’une résidence ou bien dans l’appartement de l’un d’eux quand ses parents partaient. Moi qui n’ai jamais été très sociable c’était assez nouveau et même plutôt une bonne nouvelle : je m’intégrais enfin.
Et même si nos activités n’étaient pas des plus épanouissantes (à savoir fumer des pétards en regardant des clips), au moins nous étions ensemble…
Je me souviens du second gars le plus important de la bande (le premier étant le fournisseur), il était brun, ténébreux, il avait 19 ans et il était plutôt beau… Je l’ai embrassée devant « les zamours » un 14 février…
Je devenais populaire !
Cette chanson passait en boucle dans l’appartement beige où les mecs roulaient assis sur la moquette en faisant tomber plein de shit dans les bouclettes de la moquette immaculée. Finalement le rythme est adapté à la léthargie ambiante, le ton glauque illustre plutôt pas mal les états dans lesquels nous nous retrouvions souvent…
Quand je pense que je vais voir Iam en concert cet été… Près de 20 ans après, et tout à fait claire pour une fois !
Et vous, vous traîniez avec quel genre de bande ?
vers 15-16ans on m’a coupé les racines en déménageant, du coup ma bande à moi… Cela dit, j’ai souvent dansé le Mia !
C’est un truc de mec en fait, d’avoir une bande !
J’ai traînée avec beaucoup de bande différente.
Ça dépendait beaucoup de mon humeur et de mon envie du moment.
opportuniste ?
Non, juste je m’entendais avec plein de gens différents qui n’étaient pas spécialement amis et qui n’avait pas spécialement les mêmes idées sur la vie.
Donc ils ne se mélangeaient pas, mais moi, oui.
ah ah, partouzeur alors (désolée mais elle était tellement facile :)))